Fais-le pour maman

C'est le genre de bouquin qui nous fait très envie... mais qu'une fois lu, nous nous disons... ok, tant d'attente pour ça. Vous aurez donc compris, c'est une lecture en demi-teinte... J'ai bien aimé la construction des personnages, surtout celle De Claire, cette fliquette extradée dans une petite ville suite à une histoire personnelle pas commune du tout. J'ai aimé ses zones d'ombres, son mal être, mais sa volonté d'y faire face. Les autres personnages m'ont cependant laissé indifférente. Dommage. Et puis, l'histoire... ces morts autour du médecin qui tient le rôle principal... le ramenant sans cesse à ses traumatismes d'enfants... aurait pu être mieux exploiter... Ce n'était pas mauvais... mais... un peu trop en surface pour moi, avec une petite impression de facilité. Mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture... Demi-teinte, je vous disais !

J'ai aimé ce roman, mais sans véritable coup de coeur.
La lecture est facile, du certainement aux chapitres courts qui donnent le rythme.
On sent un imbroglio psychologique intense, mais perso, je n'ai pas ressenti cette intensité promise.
Je trouve les personnages décrits de façon assez superficielle et j'aurai aimé plus de complexité.
Mais ce roman se laisse lire....

« Tu dois leur dire que c'est toi qui as fait ça, que c'est toi qui as donné le coup de couteau. Fais-le pour nous, Sébastien, fais-le pour maman ! »

Sébastien, sept ans, vit avec sa maman et sa soeur de treize ans. Un matin, une dispute oppose ces dernières. L'adolescente est poignardée. Elle survit à ses blessures. La mère accuse son fils. La police ne la croit pas et elle sera condamnée à cinq de prison.

Des années plus tard, nous retrouvons Sébastien, médecin, père de deux adorables petites filles. Mais il semblerait que le passé resurgisse...de mystérieux décès se produisent au sein de ses patients. Nous suivons également Claire, commissaire de police, qui porte un lourd passé. Tous les deux se rencontreront dans le cadre de leurs activités professionnelles mutuelles.

Une fois que j'ai ouvert ce livre, je ne voulais plus le lâcher. Je me suis attachée à Sébastien, à ses filles Léa et Juliette et à Claire. Aussi, ce récit m'a tenue en haleine. J'ai eu peur pour les personnages, je me suis questionnée. J'ai détesté certains protagonistes de l'histoire.
À environ deux tiers du livre, j'ai senti que l'auteur nous faisait des révélations, qu'il avait décidé que c'était le moment de comprendre. Moi, lectrice obéissante, je l'ai laissée me guider, sans penser qu'il ne me disait pas tout. Et pourtant...à la fin, Francois-Xavier Dillard m'a scotchée.

J'ai aimé cette alternance de voix au niveau du récit : Sébastien, ainsi que le psychiatre qui l'a sauvé de son environnement malsain, Léa, Claire, etc...cela lui donnait du rythme, sans aucun temps mort. le seul petit bémol que j'ai trouvé est le niveau de langage de Léa qui m'a semblé très élevé pour une pré-adolescente. Cependant, c'est lorsque je me suis fait cette remarque, que je me suis aperçue que le vocabulaire était recherché dans ce thriller.

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"Fais le pour nous , fais le pour maman"

Moi aussi je fais plein de choses pour ma maman. Je garde sa maison et son chien quand elle part en vacances , je lui apprends les rudiments d'internet , je lui fais quelques courses de temps en temps , je l'aide un peu pour ses impôts. Mais je n'ai jamais été confronté à ce genre de demande. Dire que c'est moi qui ai poignardé ma soeur pour éviter à ma maman d'aller en prison.

C'est pourtant ce qui arrive au tout jeune Sébastien , 7 ans , et c'est le point de départ de ce thriller dramatique. Une jeune fille de 13 ans , Valérie , qui fredonne "Banana Split" ; le petit frère qui vient se plaindre à sa mère parce qu'il ne peut pas lire tranquillement , bref une tranche de vie on ne peut plus banale qui finit dans le sang. Valérie a été grièvement blessée à l'arme blanche. La mère est quand même incarcérée , les enfants sont tous deux suivis , traumatisés ... et on retrouve Sébastien , quelques années plus tard , médecin consciencieux s'impliquant énormément pour le bien être de ses patients.

Comme tout bon héros de thriller , sa femme est morte et il essaie d'élever seul ses deux filles. La flic - Claire - a quant à elle tiré sur son compagnon , coupable une fois de trop de violences conjugales , ce qui lui a valu sa réaffectation dans la petite ville de Despluzin , où exerce notre médecin. Et cette petite bourgade va être bien secouée tout au long de ces 300 pages.

Des personnages torturés , des meurtres , un traumatisme d'enfance sont donc au centre de cette histoire qui alterne les points de vue des personnages et les flash back. Et c'est très bien fait.

Ce roman se lit d'une traite. Il est très rythmé , très psychologique. Les personnages sont tous attachants avec leurs blessures , leurs personnalités ( j'ai notamment adoré Léa , la fille aînée ) , la tension monte crescendo , la curiosité pousse à toujours tourner les pages pour avoir confirmation de ce qu'on a deviné et pour que les zones d'ombre s'éclaircissent. Et c'est assez bien écrit.

Alors pourquoi seulement trois étoiles ? J'ai hésité à en mettre une quatrième. Mais même si la recette est réussie , j'ai une impression de déjà vu , d'avoir lu des histoires assez similaires formatées de la même façon. Et il n'y a pas non plus le petit plus qui fait que je m'en souviendrai longtemps , ou que j'en ressors enrichi.

Cela dit , ce livre reste une réussite en terme de "page turner" et je le conseillerai particulièrement quand même à ceux qui voudraient découvrir le genre.

Le thriller psychologique n'est pas facile car on marche que la corde raide, devant jongler avec les bons ingrédients pour tenir le lecteur en haleine et lui donner les sueurs froides.

Dès le départ, j'ai été happée par le récit, assez violent, en actes et en paroles car cette violence se traduira aussi par un acte posé par une mère envers ses enfants et qui va les hanter toute leur vie. Glaçant, tout simplement.

Les séquelles seront dramatique et les victimes collatérales seront nombreuses suite à ces traumatismes. Tout ça pour des paroles bien choisies, faisant culpabiliser un enfant, lui mettant le coeur à vif. le personnage de la soeur est froid, tyrannique, cynique, sadique.

Les chapitres sont courts, rythmés, choral aussi, ce qui donne un excellent résultat dans ce récit car les intervenants ne sont pas nombreux. Un bémol, cependant, car il m'a semblé que les passages concernant Léa, la fille de Stéphane, possédaient des phrases un peu trop matures pour une gamine de cet âge.

Anybref, tout allait bien dans le meilleur des mondes, même si on avait une propension assez dense à la page carrée de gens ayant souffert. Une fois de plus, on les avait tous réunis, mais jusque là, ça ne me posait pas de problèmes, j'étais à fond dans le récit, gonflée à bloc et sentant venir une bonne lecture commune.

Et puis, une fois de plus (je suis maudite, ou quoi ??), le final m'a douché à froid. Je le dis toujours, trop de violence annihile la violence et à un moment donné, on était tellement allé loin dans le déchaînement de violence que j'ai décroché. Trop is te veel (trop c'est trop).

Oserais-je dire que nous étions dans la surenchère ? Oui, j'ose. Sincèrement, je n'ai pas aimé le final, mais alors là, pas du tout. Et le dernier tacle de l'auteur (bien pensé) a été la goutte d'eau qui a fait déborder mon vase et là, j'ai soupiré de dépit, mes tripes se tordant devant cet épilogue que je n'ai pas vu venir, je l'avoue et si j'avais su, j'aurais arrêté la lecture avant.

Dommage, on partait bien et sur quelques pages, toutes mes bonnes impressions sont retombées comme un soufflé et le décrochage a été radical, brutal, sans retour possible. Les collègues Baléliottes l'ont mieux aimé que moi, en tout cas. Vous n'aurez peut-être pas de problème avec le final et je vous le souhaite.

Ma copinaute de LC, Bianca, avait eu fini le roman avant moi (une première qui mérite d'être souligné) et son impression était mitigée, elle n'avait pas aimé, alors que moi, à 75% de ma lecture, j'étais toujours dans des bonnes impressions de lecture.

Tout compte fait, je la rejoins… Nous ne serons pas en divergence pour notre LC. Vous avez son avis ici.

Carramba, encore raté ! Ces derniers temps, je cumule les lectures en demi-teintes, mais je ne m'en fais pas, d'autres viendront et je n'ai pas dit mon dernier mot avec cet auteur et j'ai tout de même envie de lire ses autres romans, des fois que mes impressions changeraient et que d'un dépit, vienne un coup de coeur.

Ici aussi, la cotation va être difficile parce que j'ai kiffé les 3/4 du roman, tout de même, mais un final dans lequel on décroche fait descendre tout le reste, un peu comme un repas où le pousse-café vous filerait des aigreurs d'estomac.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Avec ce roman, j'ai découvert un auteur que je ne connaissais pas et il est certain que je lirai ses autres livres.
En utilisant les codes habituels du thriller (chapitres courts aux sujets variés, flash-back, fausses pistes), François-Xavier Dillard réussit à maintenir le lecteur en haleine du début jusqu'à la fin.
Justement, cette fin inattendue m'a un peu déçue car je l'ai trouvée un peu bâclée.

Sébastien, 7 ans, vit avec sa mère et sa soeur, Valérie. Une dispute et c’est le drame familial. La maman accuse son fils d'avoir blessé sa soeur mais la police ne croit pas à la version de la mère accusant son petit garçon .
Nous retrouvons des années plus tard Sébastien, adulte ,père de 2 petites filles, veuf , médecin; mais des mystérieux décès d'’enfants parmi ses patients se produisent, le passé resurgit , comment il va vivre cette angoisse, c'est un thriller psychologique , on arrive avant la fin de l'histoire à comprendre ce qui se passe; mais c'est quand même un bon thriller , bien écrit, on ne s'ennuie pas.

Le pauvre Docteur Venetti a connu bien des supplices moraux pendant sa petite enfance et le lecteur se demande bien avec quelle force de caractère il a pu s'en relever. Un suspens très prenant aux côtés de l'enquêtrice Claire, elle aussi une accidentée de l'amour. Quand le passé rattrape le médecin, on compatit devant tant de fatalité. Quel roman ! Difficile d'en dire plus sans spolier mais sachez que le lecteur est malmené jusqu'à l'extrême fin … Bref un très bon moment de lecture qui donne très envie d'aller plus loin avec cet auteur. Il s'agit là d'un second roman, après « Un vrai jeu d'enfant » paru en 2012 et que je n'ai pas encore lu. Donc François-Xavier Dillard, un écrivain à suivre aussi sur FaceBook https://www.facebook.com/fxdillard

Livre que l'on m'avait très souvent conseillé, je dois bien avouer que je l'ai ouvert sans aucune appréhension, et je dois dire que je ne le regrette pas. Nous suivons l'histoire de Sébastien, devenu médecin, mais qui a dans son enfance vécu des choses assez atroces. Tout devrait aller pour le mieux pour lui, puisqu'il exerce un métier qui le passionne et a deux adorables filles qui lui rendent tout l'amour qu'il leur porte. Une ombre au tableau va pourtant venir ternir ce paysage idyllique, plusieurs de ses jeunes patients vont mourir et Sébastien va être accusé de ces meurtres, voilà que son passé va resurgir et ce, pour le plus grand malheur de chacun.
La fin est vraiment surprenante et mérite toute votre attention, une fois ouvert, difficile de le refermer sans savoir.
Je vous invite à découvrir ce livre et cet auteur, qui je l'espère vous fera passer un aussi agréable moment de lecture que moi.

« L'un des traits de l'existence humaine c'est la dissociation entre les apparences de ce qui se laisse voir, se laisse entendre, et puis les réalités ». disait l'historien Jean-Pierre Vernant. « Fais-le pour maman » illustre parfaitement cette citation. le roman s'ouvre sur une scène forte. Nous sommes dans années 70, Valérie, 13 ans et son jeune frère Sébastien 7 ans vivent tous les deux avec leur mère, serveuse de nuit. Celle-ci est épuisée nerveusement et physiquement. Une fois de plus, un soir, dans la cuisine, Valérie et sa mère se disputent, le ton monte, les coups pleuvent, un hurlement déchire la pièce. Valérie est grièvement blessée à l'abdomen par un couteau de cuisine. La mère des enfants est emprisonnée, Valérie erre de foyer en foyer et Sébastien lui, a la chance d'être adopté par un couple aisé et aimant. L'histoire se poursuit et nous retrouvons Sébastien adulte, médecin, veuf et père de famille. Je n'en dirai pas plus si ce n'est que Sébastien devra faire face à ses vieux démons. J'ai apprécié l'écriture fluide et imagée de F.X DILLARD ; les chapitres courts, l'alternance de point de vue des différents personnages. La description psychologique de ceux-ci est détaillée, bien construite. L'atmosphère est angoissante, haletante. Les pages se tournent toutes seules, l'auteur va à l'essentiel, il n'y aucun temps mort. La chute est prévisible mais bien amenée et pousse au questionnement. Un excellent thriller psychologique. Je vais aller de ce pas explorer la bibliographie de F.X DILLARD.