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Les Enquêtes de Télamon tome 1 sur 3

Bernard Cucchi (Traducteur)
EAN : 9782264037497
381 pages
10-18 (01/01/2005)
3.86/5   28 notes
Résumé :
En 334 avant Jésus-Christ, le médecin Télamon est un sujet de curiosité pour l'entourage d'Alexandre le Grand. En effet, cet ascète aux yeux rêveurs n'est pas toujours bien compris par les farouches combattants, braillards et buveurs, qui forment la garde Pourtant, rien n'empêche le souverain de faire appel à lui alors qu'il s'apprête à attaquer l'Empire perse.

Devenu son homme de confiance, Télamon met son infaillible sens de l'observation, son honnê... >Voir plus
Que lire après Les Enquêtes de Télamon, tome 1 : La mort sans visageVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le portrait d'Alexandre le Grand que dresse Paul Doherty dans ce roman policier n'est du tout ennuyeux en comparaison du Péplum avec Brad Pitt ou celui de mes cours d'histoire d'il y a très longtemps. le roman est construit pour percevoir les multiples facette d'Alexandre . Par exemple Au fil de l'intrigue, Alexandre fait preuve des faiblesses et mais il sait en jouer. Paul Doherty , montre que tous les grecs n'adhèrent pas au " Grand Alexandre". ce qui est pour moi révolutionnaire

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Il s'agit là d'une de mes séries "policiers historiques" favorites. Tout d'abord, Alexandre le grand est LE personnage historique qui me fascine le plus (la faute à Benoît-Meschin, sans doute). Paul C. Doherty met en scène de façon magistrale l'armée d'Alexandre au quotidien, mais aussi lors de ses plus grandes batailles comme celle décrite ici du Granique.
Ensuite, le héros de la série Télamon et son acolyte Cassandre ne sont pas des admirateurs inconditionnels d'Alexandre (surtout Cassandre qui a subi la destruction de sa ville natale par celui-ci, Thèbes), ce qui permet une mise en perspective salutaire pour le lecteur (tout grand soit-il, Alexandre a tout de même causé la mort de plusieurs milliers de personnes). Télamon est un esprit aiguisé et logique qui démantèle les complots dont son ami -ils ont grandi ensemble - pourrait être victime au cours de sa conquête.
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C'est tout de même audacieux, je trouve, d'écrire une intrigue policière sur fond de guerre du Granique.

C'est assez réussi, il me semble.

Paul Doherty raconte donc la bataille d'Alexandre le Grand contre Darius le Perse en y intégrant une série de meurtres pour le moins mystérieux.
Mais ce n'est pas tout ! Dans la foulée l'auteur décrit le caractère d'Alexandre le Grand, sa personnalité, les enjeux, les personnages importants qui l'entourent.

C'est surprenant comme toile de fond mais très intéressant.
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"La mort sans visage", "L'homme sans dieux" et "Le manuscrit de Pythias" sont les trois romans que Doherty consacre à Alexandre le Grand. Nous sommes en 334 av. JC et nous suivons Télamon, médecin personnel du grand Alexandre, qui l'accompagne dans trois moments forts de sa conquête : la bataille du Granique, la prise de Milet et le siège d'Halicarnasse.

Dans les trois tomes, et de façon plus générales, les recettes sont toujours les mêmes :
- Une enquête bien ficelée dont quelques éléments nous sont révélés au fur et à mesure mais que l'on ne comprend véritablement que dans les dernières pages.
- Une enquête permettant toujours d'explorer certains aspects historique de l'époque, tels les problèmes d'Alexandre avec ses parents Olympias et Philippe.
- Une enquête avec des personnages qui se baladent, permettant ainsi de voir des choses que l'on n'aurait pas pu voir avec le personnage le plus important (ici Alexandre le Grand), tels l'organisation d'un camp militaire ou les bas fonds d'une ville.

Le tout peut paraître caricatural: le grand Alexandre est menacé de l'intérieur, un traître sa cache, mais le souverain doit poursuivre néanmoins sa conquête militaire et donc se tourne vers son ami le plus fidèle pour résoudre ces petits problèmes. Pourtant, l'écriture et l'intrigue sont tellement bien ficelées que l'on se laisse prendre à chaque fois, presque sans se lasser. C'est intelligent, merveilleusement bien écrit et l'on comprend bien les enjeux, la stratégie militaire... Pour cela, j'adore Doherty, un de mes auteurs préférés.

Mais ce n'est que mon avis...
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Mon avis : Assez Bien
Un peu plus d'action et ce policier historique aurait eu son "Bien", mais ce premier volume de la série "Alexandre le Grand" se caractérise par un début lent, lent, très lent, trop lent, au point que j'ai bien failli lui mettre un "Bof".
Pourquoi un "Assez bien" me direz-vous ? Certes l'intrigue policière, pourtant plutôt bien ficelée, passe au second plan, mais Paul Doherty nous invite à une découverte inédite d'Alexandre le Grand. Les descriptions, tant de la vie dans le campement du roi que de la psychologie des personnages, sont réussies. Signalons en particulier l'intéressant portrait d'Alexandre le Grand, alors jeune roi, excellent stratège mais personnage très ambigu, capable du meilleur comme du pire, bien loin de la légende retenue par la suite. Quant à sa mère, Olympias, elle est, elle aussi, pleine d'ambiguïté, à la fois mère aimante et femme ambitieuse, avide de pouvoir...
Le récit est parcouru par quelques pointes d'humour, comme lorsque Télamon rencontre la garde personnelle du devin Aristandre, un groupe de farouches guerriers celtes fans d'Euripide et Sophocle !
Donc c'est un "Bof" pour l'intrigue policière, mais c'est un "Bien" pour la restitution historique. Au final, ça fait un Assez Bien !
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Alexandre est un dieu, siffla-t-il, dans un corps mortel. Il est entouré de traitres et de gens qui cherchent à lui nuire. Ils sont quatre, ceux sur lesquels il peut s'appyuer, qui le protège : Olympias, Héphestion, Aristandre et toi Télamo. Alors ne me déçois pas !
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Alexandre était un Grec qui se voulait perse. Un homme qui croyait en la démocratie mais pouvait se montrer aussi tyrannique que n'importe quel empereur. Généreux jusqu'à l'excès, accessible au pardon et à la compassion, ses sautes d'humeur l'amenaient à se montrer d'une violence sanguinaire. Le sort de Thèbes et des mercenaires massacrés après le Granique illustre tristement le côté sombre du personnage -capable aussi de se comporter en enfant, comme lors de la visite de Troie. Quand il était enclin à donner sa confiance, il considérait la vie comme une grande aventure mais cette joie innocente ne durait pas et il devenait aussi fourbe que Philippe ou aussi venimeux qu'Olympias.
Ami loyal et bon compagnon, s'il avait donné sa parole, il la respectait. Il aimait passionnément la poésie, en premier lieu l'Iliad, et Aristote, son précepteur, lui avait appris le goût des choses de la nature. A l'occasion, il se montrait superstitieux jusqu'à la névrose, mais, comme au Granique, faisait preuve d'un courage et d'une audace à couper le souffle. Son génie militaire et son charisme de chef de guerre n'ont peut-être jamais été dépassés -ce qui ne l'empêchait pas de savoir se moquer de lui-même et d'avoir des accès d'humilité.
On a beaucoup glosé sur sa prétendu ivrognerie. Certains, comme Quinte-Curce, affirment qu'il était alcoolique et soumis à des crises de rages homicides. Aristobule, un proche du roi cité par Arrien, soutient que les longues beuveries organisées par Alexandre ne prouvaient pas tant son amour du vin que son désir de manifester ses sentiments d'amitié à ses compagnons. Qui qu'il en soit, il n'était pas tout blanc, et l'ivresse n'est sans doute pas le meilleur moyen de cacher ses failles et ses défauts ! C'est peut-être là qu'il faut trouver l'origine de la fascination qu'il continue à exercer -pas seulement dans ses grandes victoires et ses exploits, mais dans une personnalité où se côtoyaient parfois le meilleur et le pire de l'âme humaine.

Postface
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Télamon songea aux morts qui s'entassaient sur le champ de bataille.
- Es-tu comme ton père, médecin ? Ne supportes-tu plus l'odeur du sang ?
Alexandre pencha la tête sur la gauche comme s'il voyait Télamon pour la première fois.
- Il y a un fossé entre nous murmura-t-il. Je le regrette, mais je me dois d'accomplir ma destinée.
- Le massacre de ces mercenaires en faisait-il partie ?
Alexandre se frappa le poignet, espiègle.
- Ce fut une faute... l'ivresse du sang née de la bataille, et je n'ai pas le pouvoir de revenir en arrière.
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Alexandre est un homme-caméléon, un des plus grands personnages de l'Histoire aux yeux de Hegel, une "étoile filante" dont la vie et les exploits fascinent encore après plus de deux millénaire. Il subit fortement l'empreinte de ses parents : pour être bref, sa relation filiale développe tous les ingrédients d'un amour indissociable de la haine. Il adorait autant Philippe qu'Olympias, et leur relation, marquée par des conflits permanents, eut des effets dévastateurs sur sa personne.

Postface
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Si Alexandre est victorieux, il marchera jusqu'aux limites du monde.
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Video de Paul C. Doherty (1) Voir plusAjouter une vidéo
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Paul Doherty - La reine de l'ombre
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