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3,55

sur 118 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne le fais que très rarement mais j'ai lu des critiques au cours de ma lecture. J'étais plus ou moins convaincue par certaines car en désaccord avec les propos tenus, mais je comprends vraiment, maintenant que j'ai terminé Six pieds sur terre, que ce roman ne pourra pas plaire à tout le monde. Par son style, très imagé, par son ton, trop sombre. Mais puisqu'il est question ici de dire ce que j'en ai pensé, voici : ce que j'ai lu, moi, dans ces pages écrites par Antoine Dole, c'est l'expression d'une détresse pure qui prend aux tripes parce qu'elle est réelle. Cette détresse est violente, elle envahit tout à l'image de cette tache sur le plafond de l'appartement de Camille et Jérémy. C'est une détresse qui ne s'apaise pas et ne peut s'apaiser. le personnage ne s'y complaît pas, il ne peut simplement pas s'en extraire. Il reste englué dans le traumatisme qu'il a vécu enfant et ne peut construire sa vie d'adulte. C'est profondément triste, et c'est profondément beau, cet attachement absolu à celle qui a été perdue, et c'est profondément difficile aussi pour le lecteur d'être confronté à cette dépression qui ne lui laisse pas la possibilité de reprendre son souffle. Impossible de ne pas être dans l'empathie. Alors, on souffre avec Jérémy. Et on espère aussi, car oui, elle est bien présente, cette lueur d'espoir, annoncée en réalité dès le titre. Les mots d'Antoine Dole sont des flèches qui vous transpercent le coeur, son style est fulgurant et sa sincérité incontestable. Un grand auteur.
Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Robert Laffont pour cette lecture !

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Pourquoi lire ce livre ? Parce que le titre est à lui seul tout un programme : comment vivre quand sa mère est six pieds sous terre ? le simple fait d'essayer de maintenir la tête hors de l'eau est une douleur… alors se hisser six pieds plus haut, est-ce possible ? Antoine Dole excelle à décrire cette enfance infiniment mortifère et à nous faire ressentir l'étouffement dans lequel bascule Jérémy à quinze ans. Mais il n'y a pas de complaisance dans la souffrance, car mettre des mots sur une douleur indicible, c'est la condition nécessaire pour espérer la surmonter : le véritable enjeu du livre est là.⠀⠀⠀
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Un premier roman, sur lequel j'ai foncé dans la jungle de la rentrée littéraire. Premier, quoique… vous connaissez déjà Antoine Dole, mais sous le nom de Mr. Tan, auteur de la série Mortelle Adèle. Sa carrière est bien installée, mais il se réinvente là où on ne l'attendait pas. Et c'est sans doute cela, un artiste… car Six pieds sur terre montre qu'il est un grand écrivain qui n'a pas besoin du support graphique pour nous faire voyager au coeur brûlant d'émotions extrêmes.⠀⠀⠀
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Et vous, est-ce que cet étonnant parcours vous donne envie de lire cet envoûtant roman ?⠀⠀
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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Ce livre m'a bouleversée, tant par la beauté de l'écriture que par la vie de Camille et Jérémy. Ces deux jeunes gens ne sont pas légers, ils portent un fardeau, un lourd fardeau.
Camille a toujours vécu seule avec sa maman bipolaire, son père est inexistant, c'est elle qui va devoir prendre le rôle de mère.
Jérémy, quant à lui a eu une arrivée au monde très compliquée. Impossible pour sa mère de ressentir de la joie. Lorsqu'il a 15 ans, sa mère meurt ce qui plonge Jérémy dans un grand chagrin et renforce son mal de vivre.
Ces deux êtres meurtris, fragilisés par des mères qui ne savent pas, n'arrivent pas à être mère vont se rencontrer et s'aimer.
Alors oui, comme on peut s'y attendre, ce n'est pas la fête, ce n'est pas un amour exaltant, un amour heureux , il y a une lourdeur, la pesanteur est visible palpable.

Que c'est bien écrit, c'est un vrai plaisir de découvrir cette plume.
Lorsque Jérémy apprend ce qui est arrivé à sa mère et qu'il s'adresse à elle, j'ai eu des frissons par tant de beauté!!! c'est beau, profond. Chaque mot est choisi avec soin chaque mot a son poids et c'est tout simplement magnifique !
Ce livre nous offre un grand moment. Nous sommes pris dans un tourbillon d'émotions dans lequel je me suis sentie happée.
Camille m'a touchée mais je dois dire que Jeremy m'a bouleversée. J'ai ressenti pour lui une grande envie d'être à ses côtés des sa première heure de vie.
C'est le genre de roman pour lequel je n'arrive pas à exprimer tout ce que je ressens, je vais donc me contenter de dire que c'est un coup de coeur.
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ARRÊTEZ TOUT.
J'ai trouvé mon coup de coeur de la rentrée littéraire 2021.

Quelle claque monumentale. Six Pieds sur Terre, c'est un cyclone de chaos qu'on se prend en pleine gueule et duquel on devient rapidement accro.

Camille et Jérémy sont des héros incroyables, tellement profonds qu'ils pourraient s'échapper du papier d'un instant à l'autre. Leur psychologie est tellement poussée qu'il va me falloir un peu de temps pour me détacher d'eux. L'auteur parvient à créer un véritable cordon ombilical entre ses protagonistes et nous. C'est absolument remarquable.

L'écriture d'Antoine Dole est poignante au possible. Les phrases s'entremêlent de façon à nous piéger dans le récit, j'ai quasiment lu son roman d'une seule traite. Les émotions qui émanent de cette histoire possèdent une force gigantesque. C'est frappant, bouleversant et incandescent.
Le rythme est percutant, tout s'enchaîne avec une justesse prodigieuse et fascinante.

Foncez vous l'offrir à la sortie, vous méritez de découvrir ce tourbillon aussi dévastateur qu'inoubliable.
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« Vue de loin, elle est séduisante cette vie, pleine de serments, d'envies et de désirs. Mais, si on plisse les yeux, et si on s'attarde sur les détails, si on se rapproche d'un peu trop près, on voit à quel point elle est moche et méchante. Des mensonges plein les jours qu'elle égrène. Des promesses qu'elle ne tiendra jamais. C'est vivre qui nous tue, oui. C'est vivre qui nous tue. Parce qu'on souffre et elle s'en fout, cette vie, que l'on s'accroche ou non. » Remontons aux sources, avant que Camille et Jérémy ne se rencontrent… L'une répare les vivants, l'autre vit dans l'ombre des morts. Jérémy perd sa mère brutalement. Dès le moment précis de sa mort, « Il pilote un corps dans lequel plus rien ne bat ». Au moment de sa naissance, Odile sa mère ressentait aussi un phénomène singulier « Quelque chose s'est comme décroché, à l'instant même où ce bébé est né, pour ne laisser que la certitude qu'il était impossible de lui survivre. » Comme si, un lien invisible d'une incapacité à vivre s'était transmis de mère en fils. Jusqu'à ce jour où, Jérémy apprend effaré les véritables causes de la mort de sa mère. Commence alors une lente descente aux enfers dans laquelle Jérémy ne cesse de se dire « (…) tu ne lui as pas donné envie de continuer à vivre ».Camille est une petite fille qui vit dans l'anticipation, et dans l'action. « Elle est ce genre d'enfant qui s'épuise à ce que rien d'inévitable ne puisse arriver ». Depuis sa naissance, elle est un « écran de douceur pour rendre la douleur acceptable. » Elle est celle qui sauve, celle qui remplit les vides, celle qui répare les choses cassées.

Sans le savoir, ils marchaient l'un vers l'autre. La vie les a fait se percuter. Ils sont antinomiques, Camille est le négatif de Jérémy, « une anomalie » dans sa vie. Et pourtant… en son for intérieur, cette héroïne juchée sur une licorne imaginaire devait savoir que rien n'est irréparable, et qu'à force de patience, de silences, de faire comme si sans jamais élever la voix, elle parviendrait à réparer Jérémy, cette petite chose fragile toute cassée. Camille a servi de mère à sa propre mère, elle peut aussi servir de mère et de père à Jérémy. Grâce à ses super pouvoirs, elle peut même être mère d'un bébé à venir tout en étant mère de Jérémy.

Ce moment devait arriver… celui où, une jeune femme en âge de devenir mère désire ardemment le devenir à son tour. Jérémy se retrouve alors devant un indicible dilemme : devenir père alors qu'il n'a eu ni père ni mère et qu'il n'a plus aucune envie de vivre… À l'image de son désarroi, une tâche d'abord minuscule grandit de façon effrayante et se propage sur le plafond de son appartement, comme elle se propage à l'intérieur de son esprit. Malgré cette dépression chronique dans laquelle il est enfermé depuis le décès d'Odile, il analyse avec clairvoyance sa relation avec Camille. « Il sait depuis leurs tous débuts qu'elle ne sortira pas indemne de lui, il croyait pouvoir amortir les chocs. Mais elle est le mannequin du crash test, lui le mécanisme qui propulse le véhicule contre le béton. »

Comment envisager de donner la vie lorsque la vie pèse autant ? Lorsque cette idée omniprésente d'y mettre fin prend toute la place ? « Il aimerait disparaître, semer les sensations qui l'envahissent peu à peu, trouver refuge dans une fin discrète. » Commence alors pour Jérémy une lente descente en enfer, obnubilé par sa mort et la peine qu'il inflige à cette femme.

Antoine Dole décrypte avec justesse et précision tous les mécanismes, les émotions et les conséquences de la dépression. Il scrute les sensations, les raisonnements, met en balance les tentatives de s'accrocher à une branche et les envies de se laisser aller. Il analyse avec finesse comment Jérémy déambule sur le chemin de la rancune envers sa mère, à la compréhension de son acte. Il explore les maigres possibilités de revivre après avoir été psychologiquement mort pendant trente ans. de six pieds sous terre, il creuse un tunnel vers la surface pour passer de sous à sur, par petites pelletées, jusqu'à ce que la lumière du jour finisse par jaillir. « On ne change pas un matin. Il n'y a pas de métamorphoses. On a ces matériaux en nous. On a la glaise, le bois, la pierre. La chair, le sang, la matière tendre. On est le fruit et le pépin, la branche autant que la racine. » La dépression de ne soigne pas avec des « bouge-toi », « pense à autre chose », « secoue-toi et arrête de geindre », la dépression est une maladie qui envahit tout, transpire par tous les pores de la peau, cannibalise le cerveau, annihile toute envie et toute action. L'écriture d'Antoine Dole est magnifique de justesse, profonde, parfois lyrique pour exprimer l'absence d'envie de vivre, une synthèse parfaite des aspects toxiques de la personne dépressive, incapable d'esquisser le moindre commencement de lutte pour que cela change, la paralysie, la douleur d'être ce que l'on est, le supplice de faire vivre à l'autre un enfer. J'ai été extrêmement touchée par ce texte, peut-être parce l'envie de vivre n'est pas toujours la plus forte et que ce sont les autres, souvent, qui vous tirent vers le haut. Camille, petite combattante du quotidien, sans armes et sans remèdes, se contente d'être là. Par cette seule présence, c'est par elle qu'arrive la lumière, elle qui était vouée à être quittée, chassée, enterrée. Antoine Dole écrit comme il plante une flèche en plein coeur : ça fait mal, mais ça fait aussi du bien. L'existence n'est pas linéaire, chacun y pénètre avec un bagage plus ou moins pesant et chacun s'y débat comme il peut. Parfois, l'autre est celui qui vous guérit. « Sans même s'en rendre compte, on marche vers ce qui a du sens. On marche vers ce qui nous rend vivant. »
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Ce récit remue les tripes au bord du désespoir et pourtant tellement du côté de la vie. Avec une écriture puissante, riche en brèves métaphores, Antoine Dole convoque nos émotions. Qu'est ce qu'on est bien six pieds sur terre! Découverte d'Antoine Dole, alias M. tan que je réduisais à Mortelle Adèle...
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S'il est dur, voire même parfois éprouvant à lire, ce roman a été un coup de coeur ! J'ai rarement lu un livre dont la psychologie des personnages est d'une telle justesse. Pour comprendre les deux personnages centraux et comment leur couple, déjà bancal bien que complémentaire, va être mis à mal par le désir d'enfant de Camille, on commencera par faire leur rencontre dès leur naissance. Les chapitres alterneront entre l'un et l'autre, mettant en miroir deux figures centrales dans leurs constructions respectives : leur mère. Quand Jérémy perd la sienne à l'adolescence, c'est tout son monde qui s'écroule, alors que Camille est le pilier de la sienne depuis son enfance. Une mère absente qui a laissé un immense vide face à une mère immature et dépressive dont il faut s'occuper comme d'un enfant, ils étaient fait pour se rencontrer.

J'ai trouvé formidable ce que l'auteur a réussi à faire passer comme sentiments contradictoires mais justes. On ne peut que comprendre la douleur de Jérémy, le deuil d'un être cher est vraiment bien retranscrit dans tout ce qu'il a d'horrible, d'injuste et de culpabilisant. On ressent la colère qui va l'habiter pendant toutes les années suivantes, son envie de rejeter ceux qui l'aiment et la dépression qui va le faire sombrer et dont il semblera ne jamais pouvoir se relever. Et d'un autre côté, même si c'est dans sa nature de vouloir sauver les autres, on a envie de crier à Camille de partir avant d'être engloutie à son tour.

J'ai un poil moins aimé certains des derniers chapitres, auxquels on s'attend peut-être un peu trop, mais j'ai vraiment aimé l'ensemble du livre et tout ce qu'il questionne autour du couple, de la famille et du deuil.
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Bouleversant
Émouvant
Touchant
Ce roman m'a touchée en plein coeur. Il parle de l'enfance qui quoi qu'il arrive conditionnera notre vie d'adulte. C'est un roman d'une grande tristesse, mais qui va vers la lumière. Je l'ai adoré, les mots de l'auteur ont raisonné en moi tellement fort 🤍🤍
À lire absolument
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Qui aurait cru que derrière le MrTan auteur de la truculente Mortelle Adèle se cachait un auteur capable d'autant de noirceur et de désespérance. Attention, ici il ne s'agit pas de la noirceur perfide que l'on peut trouver chez les psychopathes ou les flics de polars sanguinolents, non, ici, il est question d'un texte assombri par la tristesse, la douleur morale. Cela pourrait être très plombant, déprimant, et d'ailleurs ça a pu l'être pour un certain nombre de lecteurs, j'imagine, mais quand la noirceur est sublimée par les mots, on se doit de reconnaître à quel point la souffrance est belle.
Jérémy est comme une bougie dont une tragédie familiale aurait soufflé la flamme à l'âge de 15 ans. Depuis, le chagrin du deuil et un fort sentiment de culpabilité ont déposé sur Jérémy une cloche hermétique qui asphyxie toute tentative de redonner à son regard un peu de lumière. Alors, il fait illusion. Il essaie.
Camille, elle, serait plus allumette que bougie, si l'on voulait filer la métaphore. Ce qui l'anime c'est justement d'entretenir le feu de vie, de sa mère notamment, à tel point que, dès l'enfance, entre mère et fille, le lien tient à la fois du réconfort de la chaleur et du danger de la brûlure.
Jérémy et Camille se sont trouvés, ils s'aiment mais Jérémy n'est pas heureux pour autant. Camille a beau faire, la mèche par laquelle pourrait revenir le sourire et un peu de joie de vivre chez son homme semble ininflammable. Jérémy se cloitre et s'abandonne dans sa haine de lui-même, une haine dont il éclabousse la femme qui partage sa vie. Et puis, arrive la confidence de Camille : elle voudrait un enfant. Ultime tentative pour faire jaillir une étincelle de bonheur dans leur couple ? le monde de Jérémy qui ressemblait déjà aux ruines branlantes d'une cabane de fond de jardin s'écroule un peu plus, soulevant les poussières étouffantes du doute, de la peur et de la mort.
Le texte d'Antoine Dole est une plongée dans les abysses de l'affliction superbement mise en mots, à mon goût. La richesse et l'originalité des images dont il regorge en font un roman d'une beauté ténébreuse et d'une forte puissance évocatrice. Alors certes, on pourrait le déconseiller aux âmes déjà obscurcies par les affres de la vie qui chercheraient dans leur lecture de quoi illuminer un quotidien morose, mais tout de même, il y a dans l'histoire de Jérémy et Camille un petit-quelque chose qui laisse place à l'espoir. On sait, en lisant, que, comme la tâche de moisissure qui s'élargit au plafond de la chambre du couple, on peut se diriger vers l'inéluctable tragédie, vers l'effondrement du plafond, du couple, de l'envie de vivre. Mais il y a Camille et sa soif de vie, et on se dit que tout est possible, y compris l'opportunité de refermer une plaie béante dont l'origine repose six pieds sous terre, avec autant de poings de sutures assénés avec l'énergie de la conviction qu'un jour, ce seront six pieds sur terre qui feront renaître l'envie de jours meilleurs.
Je ne saurais trop conseiller ce roman profond, poignant, sensible et écrit avec une grande maitrise des mots, des images et des émotions. Une réussite.
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J'ai lu pas mal de livres d'Antoine Dole. Ueno Park, Naissance des coeurs de pierre, Météore, mais aussi Jizo, un manga. Et à chaque fois des claques, des coups de coeurs. Il fait partie de ces auteurs que j'achète les yeux fermés, sans savoir de quoi parle le livre. Je sais que je vais aimé.

Quand mon libraire m'a dit qu'il m'avait réservé son prochain roman j'étais en joie. Puis en lisant un peu le résumé j'ai vu que le sujet n'allait pas être facile. mais pourquoi pas, de toutes façons, c'est du Antoine Dole ^^

J'ai eu la chance cependant de le recevoir en épreuves non corrigés grâce à Robert Laffont. Sitôt reçu, sitôt lu. J'ai tout arrêté et je l'ai dévoré.

J'ai été très émue. J'ai pleuré. Je me suis cachée derrière mon masque dans le RER, les larmes aux yeux en me disant « Bordel, mais comment il fait? Comment il réussit à être aussi juste dans les sentiments qu'il décrit? »

Cette histoire, c'est celle de Camille et Jeremy. Mais aussi d'Odile, la mère de Jeremy. La mère qui laisse une trace dans le coeur du fils. Et puis Patricia, celle de Camille. Ces femmes si importantes dans la vie des deux personnages. Deux héros différent et pourtant qui se retrouvent ensemble. Et au milieu une question. Un enfant?

Comment faire pour être parent lorsque sa vie d'enfant a déjà été un peu trop éclaboussée? Comment faire pour trouver des réponses alors que son esprit est ravagé par tant de questions justement sans réponses?

Antoine Dole nous livre ici un roman extrêmement puissant. Il sait parfaitement retranscrire les émotions de la peur, du doute, de l'amour, l'amour fou, l'amour cruel, l'amour mort…

J'ai été frappée par plusieurs phrases dans ce livres. J'ai corné les pages (je vous rassure, je m'achèterai la version définitive où je mettrai des post it!!), j'ai voulu apprendre des passages entier. C'est un coup de coeur bien entendu!
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