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Tout ça pour ça, ai-je envie de dire !
Très clairement je n'ai pas du tout adhéré à ce récit.
Sur les 3 premiers tomes j'espérais trouver enfin le sens de l'histoire après. Et une fois arrivée au bout, ce sens me déçoit énormément !
S'ajoute à cette histoire qui ne me convient pas, une mise en couleur qui me fatigue : toujours dans l'obscurité, sur ce 4ème tome, encore une fois... Je comprends bien que le récit étant parfois assez glauque, trop de lumière serait un peu déplacée, mais 60 pages où la couleur dominante est le noir me lasse.
Donc non, décidément cette série n'était pas pour moi.
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Ce dernier tome tient toutes ses promesses et termine cette série en beauté, en apothéose, tant au niveau scénaristique que graphique. Il nous emmène dans les profondeurs de la jungle tropicale, à la recherche de l'âme humaine. Que cherche véritablement Long John Silver? L'or, la gloire, l'immortalité? Une réponse teintée d'horreur où une ambiance de fin du monde plonge les personnages aux tréfonds de leur nature. Il semble qu'il n'y ait pas d'espoir de sauver la race humaine tant elle est cupide ou manipulable, que ce soit à l'image de Silver, de Moc le traitre ou de tous les autres. Trahison, vengeance et déraison rythment ce dernier tome jusqu'à un final qu'on attendait un peu quand même, mais qui est tellement bien amené. Long John Silver bâtit sa propre légende, minutieusement, car peu lui importe l'or finalement si celui ci n'est au final qu'un outil servant son immortalité.
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L'argent, que dis-je , l'or ! -et la puissance qu'il donne- voilà ce à quoi aspire, et on le savait, ce grand fauve mythique qu'est Long John Silver. Aurait-il pu gagner , sans la promesse faite à une jeune et belle lady de la protéger ? Une femme qui lui ressemble, libre, fière, indépendante voire indomptable... Une femme pour qui sans doute il nourrit un petit sentiment secret qui sera son talon d'Achille, lorsqu'il lui faudra la sauver et se perdre en même temps. Long John Silver sauvé par l'amour ? Allons donc ! il reviendra mourir sur son tas d'or, et ainsi l'honneur sera sauf ! Oui mais... Qui peut savoir ce que cache le coeur d'un homme, qui de toute sa vie ne voulût jamais se plier aux lois mais rencontre son égale (ou presque) version féminine ?
C'est sur cette fin que se conclut cette magnifique série de quatre épisodes. Les dessins sont toujours aussi beaux et réalistes et le scénario construit, Long John Silver toujours aussi puissant, sauvage et solitaire, éclipsant tous les personnages annexes.
Ceci dit j'ai trouvé que l'histoire devenait un peu artificielle sur la fin et manquait de cette originalité qui en faisait le charme. Mais j'ai tout de même adoré l'ensemble !
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Etant fan du roman l'île au trésor, ma crainte était d'avoir une bande dessinée qui se veut libre mais qui ne serait qu'une adaptation du roman dans une forme ou une autre.
Il n'en ai rien à mon goût, Dorison et Lauffray ont su à mes yeux s'inspirer du roman pour nous livrer une proposition intéressante et qui dénote suffisamment du livre.
Silver et Livesey, deux personnages issus de l'oeuvre originelle, profitent d'un développement remarquable et on redécouvre les personnages.

Quand le roman s'appuie sur Jim Hawkins, il s'appuie sur un personnage tout de suite attachant et que le lecteur va tout de suite prendre en sympathie.
Ici, Dorison casse cette facette et aucun personnage ne semble être "gentil" ou "méchant", chacun défend juste son idéal et ses envies. L'envie de richesse, l'envie de liberté, l'envie d'autonomie et ce qui renforce l'attachement aux différents personnages, peu importe la gravité ou la violence de leurs actes.

Graphiquement, les dessins de Lauffray sont superbes et ils nous plongent au coeur de l'aventure maritime. Les décors prennent souvent le dessus sur les personnages, mais il arrive à nous communiquer leurs sentiments en quelques traits pour pas qu'ils ne soient "noyer" dans la page. Difficile quand un homme n'est finalement pas grand chose dans l'immensité d'un bateau ou d'un océan.

Long John Silver est à mes yeux un pari réussi et parlera à beaucoup de fans du roman de Stevenson.
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Le tome 4 des Long John Silver de Xavier Dorison et Matthieu Lauffray est naturellement une apothéose : le scénario est digne des plus grandes histoires de pirates et le graphisme monte également en puissance.
C'est aussi pour moi le moment de rédiger un billet plus global sur l'ensemble de la série…

L'hommage à Stevenson sert de cadre et la figure de Long John Silver de fil conducteur tout au long du récit et des dessins. Il demeure le personnage le mieux travaillé tant dans ses attitudes que dans les portraits en gros plan ; encore une fois, je vais me répéter mais j'ai été un peu déçue par le traitement des physionomies dans l'ensemble de la BD… Par contre, les scènes de bateau, sur le pont, dans la voilure et à l'intérieur dans les cabines ou la cale sont très réussies de même que la jungle oubliée et la cité fabuleuse… Les grands dessins en pleine page sont fascinants par leurs couleurs et le souci des détails.
Le scénario est dans la lignée des grandes histoires de pirates légendaires et de trésors fabuleux dans des endroits improbables ; tous les ingrédients sont là avec des personnages hauts en couleurs et des décors incontournables dans le genre. Mais surtout, les auteurs ont su donner sa place à la légende, avec la figure du chroniqueur qui relate les aventures du pirate et fera en sorte qu'il ne tombe pas dans l'oubli. le tome 4 se termine en livrant l'identité du destinataire de la lettre du narrateur des quatre tomes et en célébrant un certain idéal de vie et d'aventures.

Cette série des Long John Silver est une belle immersion dans la piraterie et ses idéaux avec, aux côtés du rôle-titre, un personnage féminin ambigu, prisonnière des codes d'une époque, qui se donne « le droit d'utiliser tout et tout le monde » pour arriver à ses fins.
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Ce n'est jamais facile de terminer une histoire surtout lorsqu'il s'agit d'une chasse au trésor. Et pourtant, là encore, les auteurs ont réussi une belle prouesse. Je ne reviendrai pas sur les qualités du scénario, du dessin, de l'atmosphère et du travail sur les personnages. Je suis complètement séduit.
Le dernier tome fait honneur aux précédents et l'atmosphère étouffante se transforme enfin en pierre et bâtiment. Nos héros arrivent finalement au but de leur voyage et affronteront tous les obstacles mis devant leur route, en allant puiser dans leurs dernières forces. Personne n'en sortira indemne…
Une série majeure pour moi. J'ai adoré l'atmosphère et les personnages, chacun attaché à sa propre destinée. A lire et à relire.
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Une fin en apothéose, très mystique comme je les aime. La cité perdue de Guyanacapac est très réussie, dans les couleurs, dans l'ambiance, qui évoquent réellement les fameuses cités d'or ( je fais partie de la génération du dessin animé). L'aspect mystique/mythologique est parfaitement mis en scène avec la notion du sacrifice et des fanatiques d'un dieu inca assez pervers. Idem pour les grands idéaux de la piraterie avec une mention spéciale pour la relation entre Long John et Vivian (qui m'a surprise !), j'aime le parallèle fait entre les personnages et la fin , même si elle n'est pas un happy ending bisounours pour tout le monde est parfaite : exactement celle qu'on a envie de lire !


Ce que j'aime : les planches sur la cité perdue, la relation Long John/Vivian, la mystique et.... les varans !


Ce que j'aime moins : bah zut c'est fini...


En bref : Une belle conclusion douce-amère pour cette saga, la fin est parfaite et les représentations de la cité et de la mystique très réussies !


Ma note


9/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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Ce quatrième volume conclut le voyage de Long John Silver vers Guyannacapac. L'histoire atteint son climax dans ce dernier volet et la tension est à son apogée.

Cela fait un petit moment que j'avais lu les trois premiers tomes mais ce dernier opus m'a paru un léger cran en dessous : tout s'enchaine assez vite et parfois de manière confuse. On assiste à une profusion d'explosions et d'affrontements, émaillés d'une cohorte de visages monstrueux.

Le graphisme reste de qualité et rend parfaitement bien l'atmosphère sombre et lourde.
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Tout est dit dans les derniers mots du dernier paragraphe. Quatre tomes pour une histoire complète avec un découpage somme toute assez cohérent. Dans le premier tome, les auteurs présentent les personnages et le contexte de l'histoire. Intitulé du seul personnage féminin de l'histoire, on comprend assez vite que Lady Vivian Hastings est un personnage principal de l'histoire au même titre que John Silver. Dotée d'un tempérament fougueux, insoumise à son mari, enceinte d'un amant, elle détonne dans cette Angleterre de la fin du 18è siècle. Une fois ces personnages présentés, les aventures commencent réellement avec le deuxième tome et la traversée de l'Atlantique. le troisième tome s'attache au passage dans le continent sud-américain tandis que le quatrième et dernier tome laisse place au dénouement explosif dans la cité de Guyanacapac. Notez que je ne spoile en rien l'histoire, les titre des tomes étant suffisamment évocateurs.

le dessin Mathieu Lauffray est également très réussi et parvient à instiller au lecteur les différents sentiments par lesquels passent les héros. Ca passe par les visages et les couleurs, les ombres en particulier. Les paysages sont également somptueux et on notera en particulier dans chaque tome une paire de double-planches tout simplement magnifiques. Long John Silver est donc un parfait exemple d'un récit d'aventures pleinement réussi sur tous les aspects, de la construction progressive et tout en accélération du scénario au dessin qui colle à l'ambiance de l'histoire. N'hésitez donc pas, jetez-vous dessus.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Guyanacapac existe. Décrire ce tome, ce serait raconter la fin de cette quadrilogie. On peut y admirer de grands dessins plein de force. Outre la piraterie dans sa quintessence, l'approche d'un trésor sublime, j'y ai trouvé un peu d'inspiration type Rayon U. Une belle histoire de forbans...
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