C'est un livre touchant qui représente la triste réalité de la vie des aidants. Ne pas lâcher une personne malade quoi qu'il en coûte peu importe la raison (promesse, amour, peur,...) est un acte bien difficile à accomplir pour certains puisqu'ils préfèrent la fuite mais pour d'autres, ceux qui restent jusqu'à la fin, c'est le sacrifice de leur vie. La maladie ne touche qu'une personne et pourtant, a travers cette histoire, on se rend compte de l'impact que celle-ci peut avoir sur plusieurs personnes (Pierre, Lucie, Nathalie,...).
Le texte est bien écrit et la lecture fluide. Seul hic, nous retrouvons parfois des répétitions d'un chapitre à l'autre.
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Maintenant, seul son esprit avait un regard perçant, mais pour voir quoi ou qui ? Son futur,
Lucie savait qu’elle n’en avait plus ; il n’existait plus hors les murs de cette maison. Plus de théâtre, de restaurant, de cinéma, en un mot plus de culture, sinon qu’au travers du petit écran.
Elle en souffrait, alors qu’elle s’était toujours intéressée à la vie culturelle de ce monde.
Heureusement il y avait encore Arte pour la nourrir de ce festin artistique, mais c’était sans le plaisir de sortir, sans voir les gens, sans leur parler, sans communier d’un regard ou de quelques mots d’une émotion partagée sur l’instant. Seul son mari l’accompagnait dans cette traversée du désert qu’est la vie d’une malade.