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3,96

sur 6160 notes
Une enquête policière de Sherlock Holmes et du Dr Watson un peu angoissante. Ils sont invités pour faire toute la lumière sur un décès dans une grande maison sinistre sur la lande sombre et isolée.
Comme à son habitude, le detective suit son enquête sans distiller d'informations importantes.
Le dénouement a toute son importance puisque c'est là que viennent les explications.
Le récit est bien mené, des explications rationnelles succèdent aux visions fantastiques (ce qui m'a un peu déçue car j'aimais bien l'idée d'un chien surnaturel).
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J'ai beaucoup aimé ce livre, sincèrement.
J'ai découvert Doyle avec ce roman, et j'ai été tout de suite emballé.
L'intrigue est saisissante et l'histoire se suit sans difficulté.

Donc vraiment gros, gros coup de coeur pour ce livre que je recommande fortement si vous aimer les histoires policières, d'enquête.

Pour découvrir Sherlock Holmes, il n'y a pas mieux.
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C'est toujours divertissant de se replonger dans ces classiques qui sont à l'origine de tant d'oeuvres contemporaines.
J'ai bien "Le chien des Baskerville". Tout le talent de Conan Doyle est à l'oeuvre pour nous offrir un récit efficace et une fin tout à fait surprenante.
Sherlock Holmes est arrogant à souhait, mais c'est aussi ça qui fait son charme.
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Le Chien des Baskerville est un exemple typique de la structure classique du roman policier, qui, sans surprise, fonctionne à merveille. Les pièces du casse-tête sont révélées tour à tour, puis assemblées dans une conclusion digne du meilleur détective de la Grande-Bretagne (de la planète entière, selon M. Holmes!). Les dialogues, révélateurs de la psyché des personnages, s'ajoutent aux scènes de poursuite tendues pour former une enquête des plus intéressantes. J'ai été captivé par le va-et-vient entre les impulsions superstitieuses de certains, pour expliquer le crime, et la froide rationalité de Sherlock.
D'ailleurs, conseil aux futurs lecteurs: pour apprécier ce livre à sa juste valeur, prévoyez peu de séances de lecture pour le terminer. C'est ainsi que le mystère, aussi simple soit-il, prend toute son ampleur.
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Sherlock Holmes, accompagné de son associé Watson, est amené à se pencher sur l'étrange mort de Charles Baskerville, dans le Devonshire, avec comme sinistre paysage la lande.
Une malédiction familiale s'ajoute à l'affaire : tout Baskerville vivant au manoir et qui oserait s'aventurer sur le chemin de la lande, connaîtrait une mort certaine dans les griffes d'un chien sanguinaire.
Fantasme ou réalité ? le mystère reste entier. Mais une chose est certaine, Henri Baskerville, l'héritier légitime arrive bientôt au manoir. Holmes et Watson vont tout faire pour élucider la mort de Charles et protéger Henri.

En raison de la notoriété de ce roman, je ne m'éterniserai pas davantage sur l'histoire mais plus sur mon ressenti.
Je n'avais jusqu'à présent jamais lu de livres de Doyle et je le regrette sincèrement. J'ai été emportée par la fluidité de sa plume, l'ambiance glaciale et sinistre qu'il a su mettre en place, des descriptions si réalistes que l'on se croirait au bon milieu du Devonshire. Sans oublier la profondeur des personnages, je les ai tous imaginés sans difficulté et aucun d'eux n'a sonné creux. J'ai d'autant apprécié que Watson soit mis en avant en étant le premier sur place pour résoudre l'enquête. Sa correspondance avec Holmes nous permettait de mieux cerner Watson, mais aussi son désarroi, ses interrogations et ses convictions. La fin termine en beauté, je n'ai rien à redire, j'ai pris un immense plaisir à lire ce roman, pour preuve je l'ai terminé en 2 jours !
Je ne peux que le conseiller, c'est un excellent classique, que je ne pense pas oublier de sitôt.
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J'ai "lu" ce livre en livre audio. Je cherchais quelque chose à écouter pour tenter de vaincre l'insomnie et je me suis retrouvée à la recherche d'un classique, que je n'avais pas spécialement envie de lire mais qui, à mon sens, se devait d'être lu, pour ma culture générale. le livre étant libre de droits, un fort gentil monsieur s'est enregistré pendant la lecture et a mis ses fichiers à disposition.

Au départ, j'ai un peu rigolé car ce monsieur qui prête sa voix joue vraiment la comédie, et singe par exemple l'accent anglais quand c'est Sherlock qui parle. Passé ce moment de flottement, j'ai bien accroché à l'histoire. Un petit meurtre à élucider, un Sherlock omniscient, un Watson serviable et une petite histoire anglais de très bon goût. Un peu comme avec l'Agatha Christie que j'ai écouté, j'avais envie de m'installer à la fenêtre avec une cup of tea. Sherlock Holmes doit être le pendant masculin de Miss Marple.
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Il s'agit sans doute de l'oeuvre la plus célèbre parmi celles de Conan Doyle, et l'une des meilleures. L'enquête bénéficie de l'ambiance sombre et envoûtante des campagnes britanniques, et d'une enquête volontairement mystérieuse et empreinte d'une touche de fantastique. Conan Doyle nous dépeint les landes du Devonshire comme personne, nous plongeant dans cette atmosphère avec Watson.
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Un livre qui me faisait peur petite, lorsque je l'ai lu pour la première fois. Un régal toutefois que ce soit à la première lecture ou aux suivantes, tant l'énigme des parfaitement ficelée tient en haleine jusqu'au dernières pages. le flegme britannique et le charme du duo Sherlock Holmes - Watson font le reste.
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Mon premier Sherlock Holmes.
Et bien, ce n'est pas mal du tout. Il y a des rebondissements, des informations qui vous font changer d'avis, des histoires qui se croisent….
On se rapproche du genre policier "Agatha Christie", je crois que, tout comme dans un bon "Poirot", vous n'aurez jamais tous les éléments pour trouver la vérité mais que vous n'aurez toutefois de cesse d'essayer...
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Eh bien voilà. C'est enfin fait : J'ai lu le Chien des Baskerville.

Ma grand'mère – fervente admiratrice de Conan Doyle – m'a demandée si j'avais le sentiment que je pouvais mourir tranquille. J'ai regardé successivement ma guitare que je dois réaccorder, mon chien qui pleurait pour sortir et mon immense bibliothèque remplie d'une multitude de livres que je n'aurai jamais le temps de lire. Et j'ai répondu que non.

Déprimée, la galette ? Ni plus ni moins que d'habitude. Après tout, on ne peut pas vraiment dire qu'on peut mourir tranquille. C'est comme quand tu dois quitter ta maison avant de partir en vacances. Tu as à peine bouclé ta ceinture que tu te demandes si tu as bien éteint la lumière de la salle de bain, si tu as bien pensé à fermer le gaz et si le vasistas de la chambre bleue est bien ouvert, histoire que ce connard de chat puisse sortir un peu.

En bref, dans la vie, tu auras toujours des trucs à faire qui t'empêcheront de tirer ta révérence l'esprit tranquille.

Oui, il m'aura fallu une carte VIP au Joyeux Club des Insomniaques et un débat avec un vieux cureton – et non pas un vieux croûton, hein, je vois la blague venir – pour conclure que la mort, c'est frustrant.

Je suis une galette-saucisse très perspicace, je sais.

Perspicace comme l'ami Sherlock ?

N'exagérons rien. Mais admire plutôt cette transition de qualité qui me permet de passer de mes conclusions nocturnes à la critique d'un bouquin de le sieur Conan. Ou Arthur. Ou Arthur Conan, je n'ai jamais compris comment il s'appelait.

Bon, comme à notre habitude, rapide rappel de l'histoire.

C'est un mec, Sir Charles Baskerville, qui meurt. On raconte qu'un soir, alors qu'il se promenait tranquillou dans son jardin en fumant un joint (l'histoire dit un cigare, mais je pense que c'est plus #BobMarleyFriendly), Charles a vu un gros chien, et que paf ! son petit coeur a lâché.
Que c'est triste.
le détail emmerdant, c'est que ça rappelle une bonne malédiction qui plane sur la famille Baskerville depuis quelques générations déjà.
Alors, créature infernale ? Gros rottweiler habitué des landes du Devonshire ? Ou bien juste un petit poney tout mignon qui passait par là ?
Ne t'attends pas à ce que je te dise la réponse. Si tu veux savoir, fais comme tout le monde et va lire ce livre.

Parce que le lire, ça en vaut le coup. Pourtant, je n'aime pas lire la littérature étrangère. Mais là, franchement, c'est pas mal. Je me demande qui était le fournisseur de Arthur/Conan/Arthur-Conan, parce que, pour inventer et résoudre des enquêtes pareilles, il faut être sous quelque chose de pas très licite.

Bah, pas grave, j'aime bien les transgressions. Ça doit être mon côté anar' du dimanche.

J'aimerais juste parler d'un truc, parce que j'y pense comme ça et que j'aime bien divaguer, et aussi parce que c'est ma critique et que je fais ce que je veux.

le Chien des Baskerville, qui aime hurler la nuit mais je pense que c'est parce qu'il s'est cogné le petit coussinet contre la table basse, me paraît quand même vachement plus con que mon chien.

Dis-je ça parce que de toutes façons, j'ai toujours préféré les chats, et que le seul chien qui trouve grâce à mes yeux, c'est le mien ? Possible. Mais en même temps, mon chien Philippe – officiellement un hommage à Delerm, officieusement à mon syndicaliste moustachu préféré – est un chien très intelligent qui a su développer, en ma charmante compagnie, un esprit artistique dont, tu en conviendras, la majeure partie des autres chiens sont dénués.

Exemple pas piqué des hannetons : Quand ronronne en fond sonore la voix suave d'un troubadour sétois ou bien celle d'un communiste moustachu adepte des arrangements très 80's et que si tu l'écoutes un dimanche soir pluvieux, tu pleures, Philippe se couche et ferme les yeux paisiblement. Quand l'on coupe la musique, Philippe se réveille et me foudroie d'un regard mélangeant ahurissement et déception, et ne se rassérène que lorsque la guitare ou les synthés dégueulasses ont repris. Sinon il me fait la gueule pendant vingt minutes.
Par contre, quand passe la voix d'un certain adepte des mots bleus, ou bien celle d'un mec qui, à ses heures perdues, aime donner du soleil dans la nuit, Philippe se lève, se secoue, et se tire dans une autre pièce.

En conclusion, Philippe est plus sensible que le Chien des Baskerville, qui ne fait que sauter sur les gens dans le but de leur faire peur.

le Chien des Baskerville, c'est un chien qui préfère écouter Motörhead à Anne Sylvestre. Il accorde plus d'importance à la guitare qui sature plutôt qu'à la poésie des textes. Pfff, quel ignare...

(en vrai j'dis ça, mais j'aime beaucoup le metal. Bisou sur le front de tous les métalleux.)

Cependant, c'est vrai, Philippe – mon chien, toujours – n'a pas la force du Chien des Baskerville. Philippe ressemble plus à un gros nounours, donc quand il court à ta rencontre, tu ne te liquéfies pas.

Toutefois, je t'avouerai que, depuis la lecture de ce bouquin de l'ami Arthur/Conan/Arthur-Conan, je ne suis pas tellement rassurée quand Philippe vient s'allonger près de moi.

Je vais donc de ce pas vérifier dans les archives familiales s'il n'y a pas de malédiction mettant en scène une mort violente due à un être appartenant à la gente canine qui planerait sur moi.

Bah quoi, on n'est jamais trop prudent...
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