Un album jeunesse original qui nous parle de la maison comme une entité capable d'émotions et de sentiments.
L'album raconte l'histoire et le lien bien particulier qui unit un jeune garçon devenu un homme et la maison dans laquelle il a vécu son enfance, et donc à laquelle ses souvenirs renvoient.
Une belle histoire, surtout pour tout ceux qui sont convaincus que les lieux ont une âme.
Est également abordée la difficulté de la séparation, quand vient l'heure de déménager, il est parfois très compliqué pour les enfants de quitter l'endroit de tous leurs repères et leurs habitudes, de laisser derrière eux le cocon rassurant de la maison qui les a vu faire leurs premiers pas et leurs premières bêtises.
Les illustrations sont très agréables
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Magnifique. C'est le mot juste. Je l'ai lu sans m'attendre à grand chose, et j'ai eu les larmes aux yeux. le texte, racontant comment on peut être lié à sa maison et ses souvenirs, nous ramène dans notre enfance et nos propres souvenirs fusent.
Les illustrations douces mais puissantes (une certaine page me vient tout de suite en tête) en font un sublime album.
Les enfants apprécieront, les parents aussi sûrement.
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Cette nuit-là, le mistral fuse sous la charpente et dans les gouttières, sifflant terriblement : voilà comment les maisons pleurent.
Lecture magique et musicale par l'auteur accompagné de Philippe Beau, ombromane
Festival Paris en toutes lettres
Première Guerre mondiale dans la région de Besançon, un garçon de 14 ans est sous le feu des bombes. Blessé, il se réveille dans la cave de son « sauveur », un savant fou qui pratique des greffes abominables. Or le jeune homme découvre une proéminence qui sort de son nombril… Une main ! Récit fantasque et fantastique, aussi drôle que troublant, fable sur la différence et la monstruosité, ce roman-journal est mené tambour battant dans une langue riche et raffinée.
Ce soir, Arthur Dreyfus nous invite dans son livre d'une drôle de façon : par une lecture accompagnée de musique, de magie et d'ombres chinoises proposées par les merveilleuses mains de l'ombromane Philippe Beau.
« Cette troisième main, qui va mener mon personnage vers le pire comme le meilleur, sauver sa vie puis l'anéantir, incarne cette bête tapie en chacun, dont nous avons besoin pour vivre et pour créer, et qui demeure notre seul véritable et inévitable ennemi. Elle est invisible. J'ai voulu lui donner un corps. »
Arthur Dreyfus, La troisième main
À lire – Arthur Dreyfus, La troisième main, P.O.L, 2023.
Son : Axel Bigot
Assistante lumière : Hannah Droulin
Direction technique : Guillaume Parra
Captation : Claire Jarlan
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