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4,52

sur 843 notes
Excellent roman historique en plusieurs épisodes. On dirait une série actuelle tant le sujet est haletant. Et pourtant, je suis loin d'être une fan de livres historiques. On y parle de Philippe le Bel, des templiers et de toutes sortes d'intrigues entre la France et l'Angleterre. le livre est à découvrir ou redécouvrir et deux adaptations à la télévision ont vu le jour. Je n'ai vu que la première avec le regretté et toujours excellent Jean Piat.
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Magistrale série, composée de 7 volumes, qui fait revivre, avec brio, l'histoire de Philippe le Bel, de ses enfants et nous plonger dans les prémices de la guerre de cent ans. Haines, amours, vengeances, complots, malédictions... tous les ingrédients sont là pour aboutir à un très grand roman.
De quoi donner le goût de l'histoire !
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Qu'elle decouverte! J'adore cette saga des rois maudits. Druon a su ecrire un roman passionnant en respectant l'histoire de France.
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L histoire avec un grand H dans tous ses états malgré me volume colossal de l ouvrage, il est presque impossible de reculer tant on bascule dans l univers des rois dont le destin se joue via une mauvaise fortune à partir de la prophétie d un homme condamne par leur justice. Toute une cour attend un sacrifice et se tourmente des l avènement d un nouveau souverain. A lire sans modération
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Je ne saurai exprimer à quel point j'ai aimé cette saga, à la fois chef d'oeuvre historique et chef d'oeuvre littéraire, et que j'ai écouté intégralement en à peine 10 jours... La version audio est par ailleurs remarquable, en grande partie grâce à un narrateur de talent, et nous donne l'impression de vivre ces évènements qui ont marqué l'histoire de France et de l'Europe.
Il est rare que l'on sache sitôt un livre refermé qu'il a marqué notre vie, mais je n'ai aucun doute sur le fait que j'aurai toujours en tête les Rois Maudits, et que je les relirai (réécouterai) sans aucun doute.
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Pour moi un véritable coup de coeur. J'adore les romans historiques. Celui ci est un chef d'oeuvre. J'ai adoré découvrir toutes les bassesses, les complots et les coups bas des rois et reines de jadis. C'est affolant comme ils n'avaient aucune moralité. Les six premières parties, sont tout aussi captivantes les unes que les autres. La septième beaucoup moins, car c'est raconté différemment.
Elle se présente plus comme un récit de souvenirs de pensées.
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J'aime bien Druon quoique parfois un peu prolixe et moralisateur.
C'est la deuxième fois que je lis cet ouvrage et autant j'ai gardé mon enthousiasme pour les six premiers tomes, autant je l'ai reperdu pour le derrnier.
De l'aveu même de l'auteur, on sent un manque d'envie de poursuivre après la mort de son héros.
Ce septième tome n'est un long monologue, une narration un peu fatiguante sans aventure ; le tome de trop ?
J'ai abandonné.
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ROMAN HISTORIQUE - Je ne réussissais pas à lire pendant le confinement. Cela relève presque du comble. le corps de mon métier réside en la lecture, je râle toujours de ne pas avoir le temps de lire tout ce que je devrais et là, pendant les trois premières semaines, rien, nada, aucune motivation. Pourtant rien à déclarer, ni drame, ni peur du virus particulière, non juste un petit quelque chose qui faisait que mes deux seuls vrais amis étaient la télévision et le frigo.

Lire des essais, historiques ou autres, demande un minimum de concentration et dans le silence de cette retraite forcée, je n'y arrivais décidément pas, trop de silence (?)

Je me suis alors rappelée qu'un énorme livre m'attendait. Livre que j'aurais dû lire depuis bien longtemps puisque sa publication a débuté bien avant ma naissance (de 1955 pour le premier tome à 1977 pour le dernier) : Les Rois maudits de l'académicien Maurice Druon (décédé en 2009)

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À ce Jour le plus grand roman historique que j'ai lu, loin devant Ken Follett, Mika Waltari, Tim Willocks, Robert Merle, Jean-Christophe Ruffin, meilleur même qu'Alexandre Dumas. C'est immense : comme l'histoire.
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Maintenant que j'ai refermé le septième et dernier tome des Rois maudits, je me sens esseulée. Quand on a fréquenté livre avec livre autant de personnages, il est étrange de leur dire adieu.

Les Rois maudits est une saga historique qui a marqué mon début d'adolescence. Je les ai lus pour la première fois vers dix ou onze ans (avant douze ans, c'est certain car je me souviens avoir vu la seconde adaptation en série lors de sa diffusion à la télé en 2005) et, fascinée par ces intrigues, ces tortures, ces personnages hauts en couleurs, je les ai relus maintes et maintes fois sans me lasser. C'est seulement l'accession à des centaines d'autres livres qui a stoppé mes relectures annuelles (en même temps que celles de tous les livres de mon enfance et de mon adolescence). Sauf que ces relectures me manquent et je m'offre parfois ce petit plaisir de redécouvrir une saga ou un ouvrage.

Cette replongée dans l'Histoire de France s'est révélée aussi plaisante et fascinante qu'il y a quinze ans. Issus d'un travail collectif – Maurice Druon ayant été entouré de plusieurs collaborateurs et collaboratrices –, les tomes se dévorent, l'écriture est fluide et on apprend mille choses sans s'en apercevoir.
Ah, cette désastreuse succession de rois incapables, indécis, coléreux, cruels, stupides, manipulés ! La mort de Philippe le Bel fait entrer la France dans un long tunnel de guerres, de famines, d'épidémie, de révoltes, qui la conduira jusqu'aux portes de la Guerre de Cent Ans. Mais quel en est le commencement ? Une malédiction jetée du haut d'un bûcher par le grand-maître des Templiers ? Des princesses adultères ? Un conflit entre un neveu et une tante trop semblables ?

Combien de destins brutalement interrompus, de libertés emprisonnées, de volontés contrariées au fil de cette histoire qui s'étire sur près de quarante ans ? Complots, empoisonnements, alliances, trahisons, mensonges font le sel de cette saga.

Des intrigues de moindre noblesse se jouent aussi entre ces pages, comme la tragique histoire d'amour entre le Lombard Guccio Baglioni et Marie de Cressay, dont les plans radieux pour l'avenir s'évanouiront lorsque leur destin sera entremêlé à celui de ces Capétiens maudits. Mais le peuple ne forme qu'un arrière-plan car les puissants ne semblent guère se préoccuper de ces miséreux, affamés, pressés par les taxes, volés et maltraités. Trop occupés à courir après les titres et les honneurs, perpétuellement en manque d'argent mais toujours menant train de vie dispendieux, ces rois, ces comtes, ces ducs sont bien indifférents aux malheurs de gens si éloignés de leur personne. Heureusement qu'apparaissent parfois – petite bulle reposante d'intelligence – des rois soucieux du bien public ou des dignitaires compétents et droits. Cependant, aussi détestables que soient les personnages (féminins comme masculins), cette narration au plus proche d'eux permet toujours de montrer leurs bons côtés, leurs pulsions généreuses, leurs remords, leurs espoirs naïfs (et de même de souligner que les bons ne le sont rarement à 100%). Bref, on échappe au manichéisme pur et dur dans cette galerie de caractères si vivement dépeints.

Le premier tome nous donne à voir la puissance de la France sous Philippe le Bel, avant que des disputes pour la succession au trône ne gâche tout cela.
Comme il est décevant, dès le second tome, de voir l'oeuvre de pacification – fin des croisades coûteuses en or et en hommes, interdiction faite aux seigneurs de guerroyer selon leur bon vouloir… – et d'unification – monnaie unique, royaumes réunifiés sous la couronne de France… – de Philippe le Bel assisté de Enguerrand de Marigny détruite en quelques mois par un héritier faible et colérique, trop sensible à ce qu'on lui murmure dans le creux de l'oreille. On ressent parfois cette même frustration désespérée qu'en voyant un Joffrey accéder au Trône de fer, mais en même temps, sans cela, il n'y aurait pas d'histoire, n'est-ce pas ? Un roi bon, juste, impartial n'aurait jamais permis ces péripéties incroyables… et pourtant vraies.

J'ai été déçue de voir le règne de Philippe V, dit le Long, résumé dans le prologue, ellipse de cinq ans dans le cours de la narration. Après Louis X le Hutin, ce roi brouillon, aux réactions adolescentes, perpétuellement indécis, bassement cruel, son frère apparaissaient comme un modèle de sagesse et de grandeur, même s'il n'a pas hésité à prendre quelques décisions radicales pour ce qui lui semblait être le bien-être du royaume. Regret donc de ne pas le côtoyer un peu plus longuement.

Puis, on arrive à ce cinquième tome, La Louve de France. Il s'agit d'Isabelle, fille de Philippe le Bel et reine d'Angleterre. Femme humiliée, reine spoliée par les favoris de son époux. Ce tome se tient entre France et Angleterre et la narration romancée de Maurice Druon se révèle diaboliquement efficace. L'histoire commence et comment ne pas être avec cette malheureuse mais digne Isabelle, avec ce Mortimer si fier bien que proscrit ? Comment ne pas supporter leur alliance, leur amour, face à cet Edouard entouré de conseillers cupides, qui pille et rabaisse son épouse ? Mais les intrigues progressent et la roue tourne, ceux qui étaient si bas regagnent leur pouvoir, ceux qui régnaient en toute impunité perdent leur influence et leurs richesses, et les pensées que Druon accorde à ses personnages ont fait changer mon coeur d'allégeance. Car il faut croire que les puissants sont toujours détestables, incapables de ne pas abuser de leur pouvoir sur les plus faibles. L'intolérance et la jalousie de Mortimer deviennent intolérables tandis que le roi aspirant à une vie simple, à un minimum de respect, inspire pitié et sympathie.

Ah, et ce sixième tome, le Lis et le Lion, qui donne une si belle place entre ces pages au personnage flamboyant de Robert d'Artois ! Son procès, ses machinations, ses haines, ses attirances, ses promesses, ses mensonges… quel protagoniste unique ! On l'admire, on le déteste parfois, on l'aime aussi, il inspire des sentiments multiples, fluctuants, mais ne laisse pas de marbre.

Le tome 7, Quand un roi perd la France, se détache véritablement des six premiers tomes. En vérité, la fin de la saga est à la fin du sixième tome, tout dans le ton de l'auteur le fait voir ainsi : la fin est clairement annoncée, suivie d'un épilogue qui permet de résumer ce qu'il est advenu par la suite des autres personnages, les évènements du tome 7 y sont même rapidement narrés. Ecrit une quinzaine d'années après les autres, ce septième tome tranche avec les autres, ne serait-ce que par cette narration à la première personne, long monologue d'un cardinal en mission papale. Il nous donne à voir la médiocrité du roi Philippe VI de Valois, les impulsives décisions de son fils Jean II, ruinant le royaume, perdant batailles et sièges. C'est un tome que je n'avais dû lire qu'une seule fois, arrêtant le reste du temps mes lectures au tome 6. S'il ne m'a pas paru aussi insupportable à lire que dans mes souvenirs, si la lecture a été aussi agréable que pour le reste, il s'agit toutefois d'un opus que je n'apprécie que moyennement, principalement car je le trouve superflu. Ça reste néanmoins une plongée intéressante dans les gouvernements calamiteux de cette nouvelle dynastie régnante, celle des Valois.

Sept volumes absolument enthousiasmants qui nous font entrer dans les coulisses de l'Histoire de France. Certes, c'est romancé, mais c'est aussi tellement fascinant de côtoyer au plus près ces personnages sans foi ni loi auxquels on s'attache immanquablement : ces récits présentent en outre l'indubitable qualité de laisser une belle place aux femmes, qu'elles soient reines, comtesses ou servantes. Manigances et ambitions personnelles, ou comment faire naître une guerre à partir de pas grand-chose. Rien à dire, c'est mené de main de maître. C'est bien écrit, jolie tournure de phrases et humour subtile, c'est un régal !
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