Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon

Je sors de cette lecture avec un avis plutôt mitigé. Je trouve ce Prix Goncourt bien, mais sans plus. Je ne peux pas dire que j'ai pris un grand plaisir à le lire. C'est un premier roman que je découvre de J-P Dubois et franchement je ne suis pas très motivée pour lire un autre pour l'instant.
L'histoire est celle de Paul Hansen qui est en prison. Au début, on ne sait pas pourquoi il est en prison et ça peut être frustrant (ce fut pour moi) même si on le saura plus tard. Au lieu de cela, nous sommes emmenés dans un voyage dans le passé de Paul et celui de sa famille .
Les relations personnelles de Paul je ne les ai pas trouvées si bien développées et je trouve ça étrange car elles jouent un rôle important dans sa vie. L'écriture n'est pas assez fluide a mon gout et les personnages manquent de profondeur.
Il y a quand même quelques moments forts que j'ai appréciés et l'humour était assez sympa. Je me suis attachée au personnage de Patrick, le compagnon de cellule de Paul, que je trouve excellent, haut en couleur et j'ai été touchée par l'amitié qui se développe entre eux.
Tout cela n'est que mon humble avis, lisez ce roman s'il vous donne envie et faites vous votre propre avis.

Je n'en reviens pas du fait que ce petit roman charmant certes mais profondément insignifiant a gagné le Prix Goncourt. Il faut penser que l'on n'est vraiment pas dans une grande époque de la littérature française.
"Tous les hommes" raconte le parcours de Paul Hansen un nul qui vogue à la dérive. Né en France d'un pasteur danois et d'une française très affranchie, il suit le père qui quitte la France pour le Canada quand son mariage prend fin. Paul ne pardonne jamais à sa mère son indifférence et sa distance envers lui. Il apprend à aimer son père seulement quand son père devient athée et se livre corps et âme au démon du jeu.
Par hasard, Paul trouve un métier qui lui plait celui du concierge. Il travaille dans la même résidence pendant une trentaine années. Il se marie avec une femme qu'il adore. Il constate qu'il est très heureux. Alors deux catastrophes arrivent coup sur coup. Sa femme meurt quand l'avion qu'elle pilote s'écrase. Ensuite, le propriétaire de la résidence où il travaille meurt à son tours et Paul se fait congédier. Pour la première fois de sa vie, Paul se révolte et essaie de tuer le nouveau patron qui l'a mis à la porte. Il ne réussit pas le coup et finit par passer deux ans dans le prison de Bordeaux.
L'intrigue est sans la moindre doute extrêmement banale. En plus tout est très factice. le père de Paul n'est pas un véritable danois et le Canada où habite Paul a très peu à faire avec le Canada où je vis. Malgré tout le roman est touchant. Comme histoire d'une petite personne qui connait très peu de moments de bonheur dans la vie, "Tous les hommes" est authentique et touchant.

C'est avec une grande tristesse que j'avoue ici avoir raccroché.
Oui Monsieur Dubois, vous que j'admire tant, je n'ai pas pu poursuivre ma lecture, j'ai honte, j'ai comme l'impression de vous avoir trahi.
J'en suis désolée, soyez-en certain !
Votre plume, votre vocabulaire sont bien au rendez-vous, mais la construction du roman qui part dans tous sens m'a désarçonnée. Tous ses souvenirs entremêlés m'ont perdue.
Mais je me réjouis que vous ayez reçu le prix Goncourt, vous le méritez tellement. Je n'ai pas été au rendez-vous, ça arrive. Mais promis, je serai là pour votre prochain roman.
Vous l'avez dit, Tous les hommes (et les femmes aussi) n'habitent pas le monde de la même façon, c'est aussi vrai pour les livres. Tous les hommes (et les femmes) n'aiment pas les livres de la même façon...
A très vitre Monsieur Dubois.

Roman dont l'histoire présente peu d'intérêt. Une petite tragédie de la vie ordinaire dont il ne faut pas trop s'attacher au caractère vraisemblable. Quelques destinées intéressantes: le personnage principal, son père.
J'ai été globalement déçu. Je m'attendais à mieux de jean Paul Dubois, que j'ai lu dans les années 2005 : "une vie française", très bien écrit et plus intéressant, et «  vous plaisantez M. Tanner » plus distrayant. le titre du prix Goncourt m'a ramené vers cet auteur, et je l'ai relu par curiosité: ce roman n'est pas son meilleur. D'ailleurs je m'interroge de plus en plus sur ce prix. Je viens également de lire « La carte et le territoire » de Michel Houellebecq. On se demande pourquoi il a obtenu le prix Goncourt pour ce roman en particulier. Ce prix serait il une distinction pour l'auteur plutôt que pour le roman, comme je le pensais jusqu'à présent ? Une sorte de palme académique ?

Livre finalement assez moyen.
C'est l'histoire d'un prisonnier qui raconte essentiellement son parcours de vie depuis son enfance jusqu'à son emprisonnement. En parallèle, il y a la cohabitation et la personnalité très particulière de son codétenu.
On se laisse porter par cette histoire mais il manque un je-ne-sais-quoi difficile à définir, comme un souffle ou une profondeur… C'est un peu trop neutre, trop plat, je n'ai pas "vibré» à la lecture de ce roman. Pourtant l'histoire est intéressante.
C'est la deuxième livre que je lis de cet auteur et à chaque fois, j'ai eu cette impression diffuse de légère déception.

Très déçue, je dois dire. J'ai eu beaucoup de mal à le finir et pourtant, il y a ce petit côté humour "sourire en coin" que j'aime bien chez l'auteur. Mais ce sont le mélange des 2 histoires qui m'ont vraiment lassée. Paul se retrouve pendant 2 ans en prison et on ne sait à la fin que la raison de son incarcération, même si on s'en doute. Et, entre la description de sa vie dans sa cellule avec un partenaire étonnant, on revoit son passé qui l'a fait atterrir entre ces 4 murs. La prison ? Bon, pas sympa, entre les rats, les défécations, les gastros et j'ai bien aimé le personnage de Patrick, gros costaud aux cheveux d'ange. Et puis il y a le père, pasteur mais qui perd la foi et se met à jouer aux courses, la mère qui dirige un cinéma d'art et d'essai et va programmer des films pornos. Pourquoi pas et je dirais même : oui. Mais pourtant, il n'y a pas de véritable accroche, mais pas du tout prise, emmenée, emballée malgré des caractères athypiques. Quant à valoir un prix Goncourt, ah ça non, désolée M. Dubois !

Paul, le personnage principal et narrateur de ce roman est en prison. Nous allons découvrir sa vie et celle de ses parents. Ces trajectoires de vie passent par Toulouse, le Danemark, Thetford mines et Montréal au Québec. Des vies à la fois ordinaires et surprenantes, déroutantes avec leurs dérapages... Quelques personnages secondaires vont influer sur la vie de Paul pour le meilleur ou pour le pire. On retrouve les descriptions techniques précises, caractéristiques de l'auteur, mais aussi beaucoup d'humanité dans la plupart des personnages, de l'humour et de la dérision.

Le narrateur, Paul Hansen, a été condamné à deux ans de prison pour une agression. Il partage sa cellule avec Patrick Horton, un Hells Angel en attente de son procès pour meurtre. le roman fait des aller-retour entre cette cohabitation -sous des dehors de brute épaisse le codétenu se révèle un brave homme plein de bon sens- et le passé de Hansen qui l'a mené là. C'est toute son histoire que le personnage nous raconte, depuis son enfance toulousaine jusqu'à son installation au Québec où il a travaillé comme gardien d'immeuble pendant 26 ans.

C'est un roman que j'ai lu sans déplaisir, même si des descriptions techniques de lieux ou d'objets m'ont parfois donné l'impression de lire une fiche Wikipédia. le message, j'imagine, c'est qu'il faut profiter de son bonheur tant qu'on l'a sous la main. Jean-Paul Dubois traite ça d'une façon qui n'apporte rien de nouveau à la question, il me semble. L'histoire est gentille, il y a un ou deux passages bien trouvés mais franchement, qu'en restera-t-il dans quinze jours ?
Lien : http://monbiblioblog.revolub..

J'étais très curieuse de lire ce livre qui remporte actuellement beaucoup de succès de la part des lecteurs. Je devrais peut-être me méfier de ces livres portés par des commentaires très positifs et déclarés comme étant dans les meilleurs de l'année ... Perso j'ai vraiment dû persévérer dans cette lecture pendant la première moitié du roman... ensuite la seconde partie était plus "attachante". Pour moi ce n'est vraiment pas le livre de l'année !
Il se laisse lire bien sûr, quelques notes de poésie et réflexions sur notre place ici-bas. Mais rien de transcendant -pour moi.
Désolée pour les fans ! Je ne fais pas partie du groupe.

Paul est en prison mais nous ne savons pas pourquoi. Nous partageons avec lui son quotidien de « co-locataire » de Patrick, un « gros dur »passionné de moto, avec qui il n'a rien en commun mais qu'il trouve parfois émouvant.

À coups de flashbacks, Paul retrace le fil de sa vie. Son enfance, son père pasteur et sa mère, gérante d'un cinéma « art et essai », son travail d'intendant de l'Excelsior, sa rencontre avec son épouse…

Découverte d'un auteur et découverte d'une belle plume.
Une écriture stylée, souvent ironique et qui a le sens de la formule mais qui m'a laissée sur le bord du chemin.

Il n'y a pas de fil conducteur, on passe d'un sujet à un autre, rien n'est vraiment approfondi. J'ai trouvé que c'était un peu décousu…

Du coup, je ne me suis pas attachée aux personnages et ai seulement continué ma lecture pour enfin connaitre la raison de son incarcération.
Je reste néanmoins certaine que cet auteur pourrait me plaire et je reprendrai donc rendez-vous avec lui.