La forme empêche d'apprécier le fond. Ce livre, je l'ai trouvé sincèrement mal écrit.
Il ne m'a pas permis d'apprécier le sujet principal - les témoignages d'exorcisme pratiqués par des prêtres consacrés - au point de faire des pauses entre chaque récit tant j'étais écoeuré par l'accumulation des trois petits points à chaque fin de phrase.
Les témoignages sont mal rapportés, et très lourdement retranscrits. Même s'il s'agit d'une enquête, l'auteur manque de style. Et quand le sujet devient intéressant, qu'on s'attend donc à ce qu'il y ait un approfondissement du sujet, il n'y en a pas ! Je pense notamment aux loges ésotériques qui pratiquent l'occultisme comme la Wicca.
Le fil rouge qui réunit toutes ses paroles de prêtres restera pour moi la solitude. Ce profond désarroi, ce manque d'écoute et de repères qui pousse ces gens à les consulter pour se décharger de toute responsabilité. Il faut bien trouver un coupable à tout ça, alors pourquoi pas Satan.
J'ai trouvé certains parcours de vie très triste. Des gens capables de tout accepter, de tout payer, pour trouver une réponse à tous leurs malheurs.
Une société qui baigne dans une spiritualité confuse. Qui ne croit plus en Dieu, mais qui remplit des salles de conférence quand on parle du Diable et de son emprise.
Il y a également le besoin du merveilleux, du sensationnalisme, de la transgression qui envoûtent certains avides du "toujours plus" pour combler le vide de leurs existences.
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Ils croient, ou sont prêts à croire, à n’importe quoi : les ondes ou les esprits frappeurs. Ils ont vu L'Exorciste à la télé, ils ont lu des livres... Le monde, avec ses gadgets et ses certitudes, ne leur suffit plus. Ils veulent du mystère, de l’occulte, de la magie. De l’inexplicable... Ils consultent les voyantes, s’inquiètent de leur avenir professionnel, leur vie conjugale bat de l’aile, ou bien leur confort matériel leur paraît insuffisant. Certains se rongent, noyés dans leur cauchemar et l’enfer du quotidien... Et les gens dits « normaux » ricanent...
Notre société, disent les psychiatres – eux aussi débordés –, renvoie une image idéalisée et inaccessible de beauté, de réussite, de richesse et de puissance. Les gens qui ne correspondent pas à ces images, et qui n’ont par ailleurs aucune stabilité spirituelle ou affective, finissent par avoir peur. Ils vont voir des mages pour être rassurés...
Les Grecs, quant à eux, identifiaient le mal à Typhon, un dieu monstrueux, au corps recouvert d’écailles ou de vipères. Vaincu par Zeus, enfoui dans les profondeurs du Tatare, Typhon était le père du Sphinx, du Lion de Némée, de Cerbère, de l’Hydre de Lerne et de l’Aigle de Prométhée...
Selon le rituel de 1614, trois signes permettent de « discerner » l’action diabolique : le fait de parler une langue inconnue, de dévoiler des faits distants ou cachés, de faire preuve de forces qui dépassent les capacités naturelles...
Ainsi Satan propose à Jésus d’être tour à tour magicien, surhomme, dictateur. Les trois tentations symbolisent les épreuves que les hommes doivent vaincre : l’orgueil, le désir de posséder, la recherche du plaisir...