Des hordes germaniques sont anéantis par la volonté d'un seul homme pendant que le Mongol trépigne d'impatience aux portes de l'empire.
Un affrontement épique et un péril décuplant la force défensive d'un peuple régulièrement sur des charbons ardents.
Le cinq Avril mille deux cent quarante deux dévoile un archétype stratégique destiné à se reproduire régulièrement dans le temps.
Le Teuton qu'il soit à cheval ou mécanisé n'est pas humain et se combat jusqu'à la mort.
Sergei Mikhailovich Eisenstein en redonnant vie à l'histoire, par son éternelle récurrence montre la détermination d'un pays à sauvegarder ses terres régulièrement menacées.
Cette fresque nationaliste intemporelle transporte dans son histoire une procédure ancestrale, invitant toujours un ennemi potentiel à visiter son jardin afin de mieux l'anéantir.
Le message est clair, la bataille du lac Peïpous, annonce par sa stratégie, la déroute de Stalingrad ainsi que l'écriture future d'une page d'histoire encore endormie.
La sauvegarde de la mère patrie perpétuellement façonnée à l'aide d'un même modèle noyant ou frigorifiant le talon d'Achille d'un adversaire imposant mais impuissant devant des situations climatiques extrêmes.
Divinités protectrices d'un pays gigantesque scrutant de temps en temps l'horizon.
Sait-on jamais !
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