Je tiens à remercier Babelio et les éditions AGU Formation pour ce superbe petit bijou.
Au départ, je pensais recevoir un guide des gestes d'urgence expliqués assez simplement et en images pour être perçu et compris par les plus jeunes. Et j'ai reçu beaucoup plus que cela. Un descriptif de l'importance du toucher, du mouvement vers l'autre. Car comment aider une personne ayant un problème si on ne décide pas de s'en approcher ? Comment savoir quel geste poser et surtout comment y arriver si on ne touche pas la "victime" du malaise ?
En marge de cette discussion se trouvent en petites phrases simples et grâce à de légers croquis les principaux gestes des premiers secours, développés en dialogue, ce qui permet au lecteur de les mettre plus facilement en situation.
Le livre est pleins d'images de la vie autres que celles liées aux gestes d'urgence, et cela lui donne une profondeur qui attirera sans doute les enfants et même les plus grands.
Petit bémol, j'ai eu à deux reprises l'impression d'un manque de mots en fin de pages (problème de mise en page ?). Ça ne rend pas la compréhension impossible, mais c'est vraiment dommage. J'ai aussi été étonnée que le titre du livre ne soit pas complet sur la couverture, mais peut-être est-ce voulu ?
Encore merci pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie         20
Je remercie la masse critique jeunesse Babelio et AGIR Formation pour l'envoi de ce livre .
Ils sont unis par le même destin : lutter contre le royaume des rêves .
C'est un livre original et particulièrement intéressant pour sensibiliser les enfants à aller vers les autres, pour les toucher et leur parler en attendant les secours.
C'est un livre plutôt pour les plus jeunes avant le collège, pour une première approche des gestes de premiers secours .
Le récit est d'une écriture simple et écrit en caractères assez gros, très lisible.
Bien que l'ensemble de l'histoire soit un peu confus entre le concours de Street Art et le problème des rêves. C'est un livre particulièrement bien illustré à chaque page, ce qui donne envie de le lire.
Une partie de l'histoire est racontée par ces illustrations .
Commenter  J’apprécie         40
Je m’étais imaginé que les élèves de ma classe et du collège ne seraient pas intéressés par le thème des gestes d’urgence. En réalité, ils ont été enthousiasmés. Je vais vous raconter tout cela…
Je m’appelle Lisa, j’ai 14 ans, et je suis en quatrième. Avec ma petite bande d’artistes en herbe, nous sommes passionnés par le théâtre, le groupe de rap local, sans oublier le précieux flipper qui se trouve au foyer du collège. Je ne suis pas une élève exceptionnelle. Mais cela n’a aucune importance…
Au fait, dans ma bande, nous sommes quatre. Ils sont tous un peu comme moi, souvent difficiles à saisir, parfois enlisés dans une sorte de léthargie ou parfois animés d’une énergie apocalyptique. Bref, dans les deux cas, il suffit d’attendre que cela passe. Chacun a son rôle.
Il y a Doc Dean. Son prénom, c’est Marc, mais il préfère qu’on l’appelle Doc Dean. On ne sait pas trop si c’est en référence à un film d’épouvante ou à un groupe de rock. Il faut reconnaître que Doc Dean a un statut particulier dans notre groupe. C’est le plus âgé. Il est en troisième. Il s’est attribué l’unique fauteuil du foyer. Il détient ainsi un rang ultime sur notre échelle de respect. Julie, c’est l’intellectuelle du groupe. Elle a toujours un bouquin à la main. Elle a aussi une incroyable dextérité pour envoyer un coup de pied aux garçons là où ça fait mal. Elle est dans ce type d’action extrêmement féroce, et elle est redoutée. Quant à Aissa, les garçons la surnomment « Tomb-Raider » en hommage à un célèbre jeu vidéo. Elle a des yeux bleu marine qui rendent les garçons complètement dingues. C’est aussi l’âme de l’équipe de filles de volley-ball du collège. Moi, je suis plutôt l’artiste, du moins, c’est comme cela qu’ils m’appellent. J’ai la capacité de photographier un lieu, une forme, et de les redessiner parfaitement de mémoire.
Le foyer, où se trouve le flipper, est notre lieu préféré. On s’y retrouve le plus souvent possible.
https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=60269&motExact=0&motcle=&mode=AND
LE VOTE BLANC TOUJOURS CENSURÉ
vote-blanc.org
Quatre millions d'électeurs ignorés
Olivier Durand
Préface d'Alexandre Malafaye
Questions contemporaines
Réfléchir au vote blanc reste transgressif en 2018, mais quand on voit l'ampleur que le bulletin blanc a pris dans les urnes lors de la dernière élection présidentielle, qui pourrait prétendre qu'une telle réflexion n'est pas largement légitime ?
L'auteur, de juillet 2016 à juillet 2017 a effectué sept rencontres de quinze invités (parmi lesquels se trouvaient des personnalités politiques, universitaires, et journalistiques) pour réfléchir à cette question et nous offre aujourd'hui dans son ouvrage la synthèse de ses échanges.
Olivier DURAND, enseignant, est le président de l'Association pour la reconnaissance du vote blanc. Celle-ci milite pour l'inscription des bulletins blancs dans la catégorie des suffrages exprimés.
Broché - format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-14751-2 ? 25 juin 2018 ? 202 pages
+ Lire la suite