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sur 6177 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Marguerite Duras nous ressert le couvert d'Un Barrage Contre Le Pacifique en écrivant cette sorte d'addendum trente-cinq ans plus tard, où elle redore le blason de celui qu'elle appelait alors Monsieur Jo et qu'elle ne nomme désormais plus dans L'Amant que "l'homme de Cholen", nous offrant, ce faisant, un genre de pendant à la Lolita de Nabokov, mais raconté du point de vue de la jeune fille.
Avec l'âge, la reconnaissance et la maturité, Marguerite Duras n'éprouve plus le besoin de romancer ou d'aménager ses souvenirs autobiographiques comme dans le Barrage. Ici, elle laisse couler ses souvenirs et ses sensations à la façon du cours paisible du Mékong et nous les livre, non pas bruts, car l'âge aidant, ils sont largement passés au tamis des omissions, des hypertrophies et des embellissements divers mais donnent un réel sentiment d'authenticité, car on sent bien qu'elle ne cherche plus à plaire.
On dirait plutôt un addendum, un testament littéraire sur sa vie à Sadec en Indochine, destiné à ses proches pour quand elle ne sera plus. Aussi, je conseille au lecteur de lire préalablement Un Barrage Contre Le Pacifique, qui est en quelque sorte la pièce maîtresse à laquelle l'auteur souhaite apporter des éclaircissements ou des modifications (notamment le fait qu'à l'époque où elle écrit le Barrage, sa mère et son frère aîné ne sont pas encore morts et elle ne peut donc pas avouer dans le livre ce qu'elle leur a caché durant toute sa vie, d'où le rôle tronqué de Monsieur Jo, qui retrouve ses lettres de noblesse dans L'Amant tandis que son frère Joseph subit, lui, plutôt une rétrogradation et devient moins attachant).
Néanmoins, il faut prévenir le lecteur qu'à aucun moment on ne retrouve la construction et la linéarité d'Un barrage Contre Le Pacifique. L'Amant est une somme de souvenirs souvent pêle-mêle comme notre cerveau les emmêle parfois en oubliant de les classer.
Stylistiquement, ces discontinuités et cette manière de ne pas nommer les personnages principaux engendrent un certain mystère et possèdent un potentiel lyrique et nostalgique indéniable, mais ce n'est là que mon avis, autant dire, pas grand-chose.
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« L'amant », livre écrit par Marguerite Duras en 1984 a reçu cette même année le prix Goncourt. Édité aux Éditions de Minuit en Juillet 2011, l'ouvrage est très court (137 pages) et se lit d'une traite bien qu'il fasse partie de ces livres qui présente plusieurs facettes.

Première facette, celle d'un amour impossible entre un Chinois richissime qui découvre le corps de Marguerite mais ne peut exprimer ses sentiments qu'à travers la parodie (page 61), Marguerite qui n'est alors qu'une enfant de quinze ans, avec un corps en pleine transformation. Ce Chinois, « l'homme de Cholen », n'aura pas la force de l'aimer, elle, contre son père, ce père Chinois qui obligea son fils à quitter la France alors qu'il y achevait ses études universitaires.

Deuxième facette, celle de la découverte par Marguerite de sa sexualité. Cette initiation amoureuse, Marguerite la vit comme une soif de savoir, une soif d'émotions, un jeu subtil où tout est permis, sans tabous : « c'est à elle de savoir » (page 46). Elle découvre le corps de l'homme de Cholen, mais aussi celui d'Hélène Lagonelle, un corps lourd, innocent, avec des seins à dévorer (page 88).

Troisième facette, celle de l'émancipation. Marguerite a quinze ans. Elle veut aller à la découverte du monde et couper le cordon ombilical avec sa famille. Adolescente, elle agit avec conviction, pleine de certitudes, voulant se mettre à l'écart de sa famille, pour la première fois et pour toujours (page 46). Cette démarche la projette dans le monde des adultes, loin des rêveries enfantines ; elle s'immerge dans une réalité nouvelle, pleine de surprises : se prostitue-t-elle vraiment quand elle couche avec son Chinois ? Elle n'en est pas convaincue, et puis elle ne peut échapper à certaines obligations envers elle-même, à commencer par l'obligation de tracer sa propre route.

Quatrième facette, celle d'une famille pas ordinaire. le père est absent, la mère est accablée, seule avec ses enfants, à savoir un fils ainé, un jeune frère et Marguerite. Cette famille, c'est une histoire commune de ruine et de mort (page 33). La mère hurle dans le désert de sa vie (page 55). le fils ainé est chéri par la mère (« mon fils, c'est mon enfant ») et haï par Marguerite car il dilapide la fortune familiale, vole sa propre mère, viole la domestique et menace son jeune frère. Ignorant Marguerite, il semble souffrir de ne pas pouvoir faire le mal librement (page 72). Marguerite lui préfère son frère cadet, d'ailleurs elle aime danser avec lui (page 66), avec cet attrait qu'exerce le rapprochement des corps. Elle lui portera un amour insensé (page 125). La mère est clairement folle (page 32) ; elle achète des couveuses électriques, y place 600 poussins qu'elle fait griller suite à une fausse manoeuvre ; en hiver, elle fait monter des moutons dans sa chambre. Folle et violente de surcroit : Marguerite, toute petite déjà, était nue et frappée, longtemps, jusqu'au danger, obscur et terrifiant (page 72), car les deux autres enfants ne sont jamais que « les plus jeunes » : le rejet est total, et cette mère -qui sait être intelligente, vive, gaie et d'un naturel incomparable (page 72)- porte en elle beaucoup d'amour et beaucoup de haine.

Cinquième facette, celle d'une Indochine de l'entre deux guerres avec ces Français qui vivent de chasse, de réceptions, de jeux et d'alcool au coeur de Saigon, avec ce pensionnat et ses règles strictes, ces grandes voies à l'américaine, sillonnées par les tramways, ces pousse-pousse, ces cars, ces terrasses qui donnent sur le Mékong, ces plantes vertes, comme mortes de chaleur sous la fournaise (page 54). Les blancs y vivent dans l'opulence et l'indifférence (pour ne pas dire le mépris) envers la population indigène. Ils résident dans des maisons bâties sur des terre-plein, isolées des serpents, des fourmis rouges et des inondations. L'après-midi, on y joue du piano en dégustant le thé apporté par les boys. Chez Marguerite, l'argent manque et les frères ne font rien pour y remédier : coucher avec l'homme de Cholen, c'est le moyen pour Marguerite d'obtenir des diamants, de l'or, du jade, de « sauver les apparences », d'affirmer leur statut de famille française en pleine Indochine, par fierté, par orgueil. L'argent, c'est le moyen de réaliser un rêve : retourner en France.

« L'amant », roman largement autobiographique de Marguerite Duras, plonge le lecteur dans des souvenirs jetés pêlemêle, au fil des pages, avec ce mouvement perpétuel d'allers-retours entre le passé, le présent et le futur. L'atmosphère est riche d'émotions, de mystère et de nostalgie. L'ouvrage, écrit avec sincérité, sans pudeur, avec mélancolie, dans un style, avec une syntaxe et une ponctuation si peu classiques (cf. ma citation), sur un ton lent et décousu, avec une grande économie de mots et des non-dits, laisse pointer, parfois à l'excès, le tragique, le pathos. de l'ennui ? Non point. Sur le ton de la confidence, Marguerite s'observe et dissèque ses émotions, de l'extérieur, résignée, avec calme et persévérance : laissant derrière elle le principal de sa vie, la misère (page 73), elle entrevoit son destin, écrire des livres (page 122). Belle recherche de soi, et bel aboutissement. Je recommande et mets quatre étoiles.
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Ici tout se passe comme dans un songe avec ses périodes de rêves et de cauchemars. Il y l'enfer familial dans lequel on ne parle pas, dans lequel on méprise, dans lequel on utilise et épuise, un frère malveillant et manipulateur, une mère gagnée par la folie, assassinée par la société et il y a le deuil de l'enfance, de l'innocence, la découverte de la liberté, de la jouissance.
c'est en Indochine dans cet environnement fracassant que se construit la jeune fille entre la violence familiale et l'amour inconditionnel de l'amant.
La plume de Marguerite Duras est puissante, elle exprime le tumulte intérieur de sa jeune adolescence avec une clarté impressionnante mais aussi avec le recul que lui procure les souvenirs polis par les ans.
Ce fût pour moi un grand moment de lecture, assaillit de toute part par les sentiments que nous projette l'auteur,cela ne devant pas laisser oublier que le personnage principal qui affronte cette vie n'a que 15 ans.
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Pour son roman L'Amant, Marguerite Duras obtient le prix Goncourt en 1984, puis le prix Ritz-Paris-Hemingway en 1986 (meilleur roman publié en anglais dans l'année). Dans ce roman, elle reprend les thèmes et les images que l'on retrouve dans la plupart de ses récits, et évoque sa jeunesse en Indochine et sa liaison avec un riche Chinois d'environ 27 ans, alors qu'elle n'a que 15 ans et demi.

Marguerite Duras reprend plus de 30 ans après, le thème de son roman Un Barrage contre le Pacifique, mais dans une version plus autobiographique. Dans l'incipit, l'auteur nous indique les motivations qui l'ont poussée à écrire ce livre plus de 50 ans après les faits : elle souhaitait raconter « la face cachée de sa vie ». Elle précise cependant que tout n'est pas totalement fidèle à la réalité, il ne s'agit donc pas d'une autobiographie fidèle mais plutôt d'une autofiction.

Le thème principal est l'amour impossible entre un riche Chinois et Suzanne, une européenne issue d'un milieu modeste de 15 ans. Le contexte de l'Indochine de cette époque les oppose par leur différence d'âge, leur appartenance sociale et leur origine ethnique. Ce livre traite également les relations entretenues entre tous les membres de la famille dans l'Indochine de la fin des années 1920. Toutefois la transgression sociale est probablement le message principal que retiendra le lecteur.

La véracité de cette rencontre et la liaison qui s'en suivit peuvent être discutées et Duras adopte elle-même sur cette question une attitude ambigüe. Certains éléments du récit sont donc inventés ou restent volontairement peu précis, soit parce qu'elle ne souhaitait pas livrer ces détails, soit plus fréquemment parce que ses souvenirs la trahissaient. Ainsi, à plusieurs reprises, l'histoire de l'amant a été décrite mais transposée de différentes manières. Dans un carnet Duras en relate les circonstances, celles d'une rencontre avec un certain Léo. Dans Barrage contre le Pacifique, Léo, prénom d'emprunt, devient M. Jo, personnage romanesque, aussi blanc de peau que Suzanne sa jeune maîtresse. Dans L'Amant (1984) et L'Amant de la Chine du Nord (1993), il devient asiatique. Duras revendique ainsi une liaison dont le caractère le plus scandaleux relevait davantage du préjugé ethnique (une blanche avec un Chinois) que de la différence d'âge (il a deux fois le sien). Mais elle esquive, en magnifiant le jeu de la séduction et la jouissance érotique, le sens d'une relation moins sentimentale que vénale.

Le « style Duras » est reconnaissable, le texte clair est saupoudré de nombreuses paraphrases rendant la lecture énigmatique. Dans "l'Amant", le texte est également très fractionné, en de nombreux paragraphes. C'est à rapprocher des souvenirs imprécis de l'auteur. Cet éparpillement des phrases est aussi symptomatique des disfonctionnements dans la relation que devaient avoir les personnages ; aux errements d'une recherche du plaisir, fut-il purement vénal, répond la déstructuration des phrases du style de l'auteur. Ici, le "Style Duras", c'est la capacité à mettre en relation la pudeur et l'impudeur avec beaucoup de sensibilité. Et c'est d'une redoutable efficacité

Duras obtient le prix Goncourt à la sortie de son livre, fin 1984. La presse nationale et internationale est dithyrambique : « Newsweek » consacre pour la première fois une pleine page à un écrivain français. L'ouvrage est traduit dans plus de trente langues et dépasse en nombre d'exemplaires vendus à l'étranger La Condition humaine d'André Malraux et L'Étranger d'Albert Camus, alors en tête des meilleures exportations françaises. Les raisons de ce succès sont diverses : la transgression des interdits ethniques et sexuels, l'initiation à l'amour... le registre de la confidence et de partage a l'art d'émouvoir le lecteur. En outre, certains passages sulfureux abordent crûment la sexualité et pouvaient choquer en 1984 et en conséquence encourager la curiosité. Ces mêmes passages font l'objet d'études littéraires au lycée aujourd'hui ; le spectaculaire succès en librairie et l'aura de Duras légitiment sans doute cette audace de présenter à des lycéens de 15 ans un roman qui évoque la vie amoureuse et sexuelle d'une lycéenne de 15 ans dans les années 1930.
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J'ai découvert L'Amant après son adaptation au cinéma par Jean-Jacques Annaud. J'avais beaucoup aimé ce court roman qui évoque la fin de l'adolescence entre la maison familiale et le pensionnat à Saïgon, entre les relations difficiles avec sa mère et son frère et un premier amour passionnel...
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Suzanne a 15ans 1/2 , elle repart de Sadec pour rejoindre Saïgon où elle est scolarisée au lycée français. Sur le bac elle est remarquée par un chinois aisé . L'homme de Cholen ainsi qu'elle le désigne va dès lors prendre une place de plus en plus importante dans sa vie d'adolescente l'initiant à sa vie de femme ....
Autobiographie romancée de Marguerite Duras , ce roman n'est pas que le récit de ses amours de jeunesse, loin de là ! C'est aussi le récit des relations amour/haine qui lient les membres de cette famille de blancs expatriés en Cochinchine comme l'on disait à l'époque. La mère est institutrice, le père est décédé, le frère est un garçon violent, joueur, prêt à tout pour trouver de l'argent , laissant sa mère assumer ses dettes, quant au petit frère il vit dans la peur perpétuelle du frère aîné.. Suzanne semble ne voir que l'intérêt dans sa relation avec l'homme de Gonem mais n'est-ce pas mensonger ?
Un récit ou plutôt une kyrielle de petits récits fragmentés et fragmentaires comme si les souvenirs affleuraient à la surface, comme si l'inconscient remontait à la surface. Une narration déstructurée typique du Nouveau roman sans chronologie aucune peut désarçonner mais quelle écriture !! que les images suggérées sont belles , l'amour pour son pays de naissance est là , il éclate à chaque page dans un foisonnement de couleurs, de lumière et de sons . Vous l'aurez compris j'ai aimé ce roman même si j'ai ,par moment,
suffoquée devant la violence sous-jacente de certaines lignes. Un très beau roman sans oublier le très beau film qu'il a inspiré à Jean Jacques Annaud
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Marguerite Duras manie une langue qui lui est si personnelle : c'est celle qui répond à ses besoins. Elle suit son propre rythme : celui de sa respiration, de sa parole orale, de ses émotions. C'est pourquoi ses récits sont très vivants, très authentiques. On sent son agitation, sa colère, sa passion. C'est tumultueux comme un torrent. Je crois qu'elle aime se trouver dans l'élan de son lyrisme, unique.

Ce récit est autobiographique. Il raconte un épisode de la vie d'adolescente de l'auteure, alors qu'elle vit à Saigon, qu'elle a 15 ans, et qu'elle a déjà en elle l'ambition d'écrire. C'est l'histoire d'un amour, d'une passion, avec son amant chinois de Cholon.

Le jour de leur rencontre, l'auteuré traversait le fleuve. Elle portait un chapeau d'homme, des souliers d'or et une robe de soie. Un homme l'observe du fond d'une Limousine, et il est déjà amoureux d'elle. Ils iront dans une garconniere qui sera le lieu de leurs ébats.
Marguerite Duras nous raconte dans ce livre les relations tendues qui existaient dans son milieu familial. Elle avait des idées très noires dirigées contre son grand frère et sa mère.

L'histoire de l'amant chinois de Marguerite est un événement crucial dans la vie de Duras, presque de l'ordre du mythe intime. Je suis heureuse d'avoir pu enfin lire ce beau livre, que j'ai trouvé superbe.
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Roman autobiographique , Duras raconte sa liaison avec un riche chinois en l'Indochine. Cette histoire d'amour est troublante, sensuelle. L'initiation amoureuse de la jeune fille est sublimée par le lieu même ou elle se déroule. Cet amour va rencontrer des oppositions côté asiatique comme du côté des colons. Il faut dire que la jeune fille est àgée de 15 ans et que les transgressions sont nombreuses.
Duras réussit un magnifique roman, ou elle mets aussi en avant ces problèmes familiaux (avec sa mère, son frère), son envie déjà d'écrire, elle décrit une passion faite de délicatesse, de pudeur et d'impudeur, de plaisirs des sens. Si le ton lent parfois décousu peut irriter force est de saluer un très grand livre maitrisé sur un amour interdit. Prix Goncourt.

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Court roman sur une autre époque, celle de l'empire colonial français, dans les années 1930, en Indochine. On y entrevoit les différences qui marquent alors la société : les domestiques locaux, les petits fonctionnaires blancs qui ont le pouvoir, les Chinois riches mais subissant quand même le racisme.

Court roman sur une vie familiale en perdition depuis le décès du père, avec une mère directrice d'école escroquée, un frère aîné soumis à ses addictions, un petit frère qui mourra jeune.

Court roman sur la première relation de Marguerite Duras, qui avait 15 ans et demi, avec le Chinois de Cholen, richissime mais qui ne pouvait épouser « la petite prostituée blanche du poste de Sadec », malgré son amour.

Court roman appartenant à un mouvement littéraire du 20e siècle, le Nouveau Roman, mettant en avant le travail d'écriture, le narrateur n'étant pas omniscient mais partial et partiel, et la structure de l'intrigue n'étant pas le point central.

Étonnamment, « L'Amant », qui a reçu le prix Goncourt en 1984, est très dense tant sur le fond que sur la forme. J'ai aimé le style, le voyage, la découverte d'un temps révolu.
Marguerite Duras avait atteint la majorité sexuelle, fixée à 13 ans jusqu'à l'ordonnance de 1945 et à 15 ans depuis, cependant n'était-elle pas un peu jeune pour vivre cette aventure et n'est-ce pas pour cela que « très vite dans [sa] vie il a été trop tard » ?

Il est possible que je prolonge par la suite ma lecture avec « Un barrage contre le Pacifique » : je suis curieuse de voir comment l'auteure a pu présenter les mêmes faits différemment, à deux périodes de sa vie, avec les apports du vécu et de l'expérience.
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Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est le style. C'est beau, c'est poétique, c'est comme une musique qui vous envoûte, vous fermez les yeux et vous partez en voyage...
On peut ne pas aimer le personnage de Marguerite Duras, son image publique, ses frasques médiatiques et pour autant adorer cette oeuvre.
J'ai apprécié cette capacité à faire des allers-retours entre le présent et le passé, à faire apparaître cette histoire d'amour à travers une série de souvenirs qui s'emboîtent les uns dans les autres progressivement, naturellement, sans effort, enveloppés d'une poésie exacerbée par les phrases courtes du récit.
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