Red caps, tome 2 : Flèche à tonnerre

Les Clans sont en marche pour se rassembler et entamer la (re)conquête de l'Ecosse, au profit d'un Stuart. Les hommes viennent de tous les horizons. Pauvres, paysans, nobles, bourgeois... leurs armes sont à l'image de leur statut.

Au détour d'un chemin, les Ecossais superstitieux croient voir un esprit ou une émanation du folklore... Et ils prennent peur. Davey fait l'apprentissage de la guerre et des hommes que l'on tue. C'est douloureux. Surtout quand il apprend que cette belle demoiselle de la noblesse participe aux raids anglais en rétorsion au soulèvement écossais.

Les Ecossais ne sont d'ailleurs pas si uni que cela. Certains veulent des combats de maquis, d'autres des affrontement en ligne rangée, en plaine. Dans ce second cas, c'est la curée, et les Anglais ne font qu'une bouchée des pauvres Ecossais.

Davey quitte les rebelles, retrouve Selma, son amour d'enfance, affronte le noble qui l'avait humilié en début de tome 1 et s'enfuit dans les montagnes. Au passage, il pactise avec les peuples fées, afin de pouvoir passer sans être poursuivi.

Le tome se clôt sur une mise en abyme... et si tout cela n'était qu'un conte que l'on se partage à la veillée...

Le tome est axé combats et Histoire, et n'inclut pas de féerie (sauf dans les deux dernières pages). Malheureusement, les auteurs nous montrent peu L Histoire, ne nous la rappelle pas, ne nous baigne pas dedans. C'est fort superficiel, tournant autour de Davey, qui n'est pas très fouillé, ni très intéressant (soyons franc...). Côté dessin, les paysages sont superbes mais les visages souffrent encore de beaucoup d'imprécision. Il est parfois difficile de reconnaître les protagonistes à leur seule mine.

Davey participe à la révolte contre les anglais et se retrouve au coeur de nombreuses batailles. Ce volume clos le dyptique Red caps. Les dessins des paysages sont plus réussis que ceux des personnages.

La suite de l'aventure de notre héros qui va devoir quitter le fief écossais pour aller combattre. Une belle histoire et une morale assez juste au pays des écossais. Une BD que je relis avec plaisir.