Vite lu, encore plus vite oublié. Décidément les Goncourt, ce n'est pas souvent ma tasse de thé…
J'avais aimé “
Des éclairs” (2010), du même auteur et c'est ce qui m'a motivé pour essayer “
Je m'en vais” : j'ai retrouvé la même désinvolture amusante dans la façon d'écrire.
Echenoz se donne des libertés stylistiques et ce n'est pas déplaisant, c'est même assez réussi pour ce qui est de la forme.
En revanche, pour ce qui est du fond, j'ai trouvé que le livre ne tenait pas du tout la longueur : ce
la commence assez bien, l'inspiration est là, sauf que c'est pour seulement… quatre pages ! Puis elle s'épuise déjà, alors plein d'espoir, on se dit que cela va peut-être revenir, au moins de temps en temps.
Déception en ce qui me concerne, la plus grande partie du livre m'a paru insipide et m'a vraiment laissé de marbre. Il ne se passe pas grand chose et je me demande bien ce qui a pu intéresser le jury du Goncourt.