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3,56

sur 1186 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"Je m'en vais" , premiers et derniers mots du héros de ce roman de Jean ECHENOZ, paru aux Editions de Minuit en 1999 et couronné du Prix Goncourt... Cela donne à réfléchir! Ce livre est vide. Rien de particulier à dire, à raconter, à développer. Tout au plus, de nombreuses digressions peu utiles à l'histoire. Ferrer est galeriste... si le mot existait, j'aurais aimé le dire "galèriste". Il peine à vivre de l'art de ses protégés. Il peine à trouver un équilibre dans sa vie d'homme à femmes, il peine à survivre au vol du trésor qu'il a été débusquer au pôle Nord comme il peine à organiser sa vie pour ne pas être tributaire du dérèglement de son muscle cardiaque qui fait des siennes. mais, à part cela, rien. Il est le héros banal d'une histoire banale d'une vie tout aussi banale.

Alors, pourquoi avoir gratifié l'auteur d'un Goncourt? le mystère reste entier. Dû à l'époque? Fin de siècle où, dit-on, rien n'est plus comme avant mais ne ressemble pas non plus aux rêves escomptés pour l'an 2000 qui se profile? Allez savoir...

Moi, j'ai lu. Je n'ai pas accroché... et je m'en vais!
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Je n'ai pas du tout accroché au style, et du coup l'intrigue non plus. J'ai senti comme une énorme distance avec les personnages, un espèce de froid glacial que je n'ai pas du tout apprécié. Je crois que ce livre m'engendra pas d'autres lectures d'Echenoz... Un mauvais souvenir de lecture, vous l'aurez deviné je ne conseille pas !
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C'est le premier livre de Jean Echenoz que je lis. Je ne suis pas sûr qu'il y en ait un autre. Ou il faudrait qu'on me persuade qu'il est vraiment très différent de celui-ci. Il y a une sorte de cynisme mêlé de prétention qui se promène tout au long du livre à la fois dans l'histoire qu'il raconte, le personnage principal, le galeriste Ferrer, et dans l'écriture elle-même (que le passage sur le maquillage que Lybertaire a mis comme citation reflète à mon sens parfaitement). Je suis sidéré de lire sur la quatrième de couv l'extrait d'une article de Pierre Lepape (lui, le vibrant biographe de Voltaire !) pour qui "Je m'en vais est aussi la formule d'adieu d'un siècle bien incapable de savoir où il va et qui oublie même de se poser la question. Il s'en va, c'est tout." En tout cas, ce n'est pas grâce à ce livre que l'on risque de trouver un sens à "ce siècle qui s'en va" (le livre est paru en 1999). "Je m'en vais" est plutôt à mes yeux le manifeste de ceux qui ont le désabusement comme fond de commerce. Et si quelqu'un vient les dévaliser (comme c'est ce qui arrive à Ferrer dans le livre), ce n'est pas moi qui irait les plaindre, bien au contraire.
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Vite lu, encore plus vite oublié. Décidément les Goncourt, ce n'est pas souvent ma tasse de thé…

J'avais aimé “Des éclairs” (2010), du même auteur et c'est ce qui m'a motivé pour essayer “Je m'en vais” : j'ai retrouvé la même désinvolture amusante dans la façon d'écrire. Echenoz se donne des libertés stylistiques et ce n'est pas déplaisant, c'est même assez réussi pour ce qui est de la forme.

En revanche, pour ce qui est du fond, j'ai trouvé que le livre ne tenait pas du tout la longueur : cela commence assez bien, l'inspiration est là, sauf que c'est pour seulement… quatre pages ! Puis elle s'épuise déjà, alors plein d'espoir, on se dit que cela va peut-être revenir, au moins de temps en temps.

Déception en ce qui me concerne, la plus grande partie du livre m'a paru insipide et m'a vraiment laissé de marbre. Il ne se passe pas grand chose et je me demande bien ce qui a pu intéresser le jury du Goncourt.
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J'avoue et j'ai compris ne pas être la seule ne pas avoir aimé ce Goncourt. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et aussi à comprendre où l'auteur voulait en venir.
De même, je ne me suis pas attaché au personnage principal, que j'ai notamment trouvé froid.
La fin du roman m'a un peu plus plu, mais clairement je ne garderai pas un grand souvenir de ce roman.
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pas aimé le personnage principale. Pas d'empathie
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Beaucoup de mal à comprendre ce que l'on a vu à ce livre. Certes il n'est pas mal écrit, même si le choix de rendre les névroses du personnage principal par un texte rempli de chiffres est assez vite lassant. Mais pour le reste, j'en ressors avec une impression de grande frustration: personnage qui ne donne en rien envie de le suivre, et histoire qui m'a laissé aussi froid que le cercle polaire.
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Au vu des prix qu'il a obtenu, je lui retire une étoile. Il n'est pas mauvais certes mais pas exceptionnel non plus. Je m'attendais à autre chose. Je ne le déconseille pas mais je ne le conseillerai pas non plus.
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Goncourt ou pas, il faut du temps pour adhérer à la lenteur du rythme, de l'ouverture pour supporter les descriptions inutiles, de la tolérance pour apprécier les personnages insipides, de la rigueur pour progresser dans la lecture.
Certes, j'y suis arrivée. Non sans le courage d'affronter à maintes reprises les effets soporifiques de cet ouvrage !
J'ai pris le temps. Jamais lecture ne fut plus reposante !
Allons, je reconnais tout de même que l'écriture est de haut niveau. Je n'étais peut-être pas dans de bonnes dispositions, allez savoir.
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Un roman qui est déstabilisant par le mode de traitement de l'intrigue : Jean Echenoz mélange le vraisemblable et l'invraisemblable, ce qui donne un texte hybride.
Le style d'écriture m'a aussi décontenancée : je n'ai pas trop apprécié les "On" au lieu du "il / ils" .
J'ai été gênée par les interpellations pour faire avancer le texte comme celle-ci : "Et tiens, qu'est ce qu'on disait..." ou "Changeons un instant d'horizon, si vous le voulez bien". Interpellations au lecteur et/ou à l'auteur lui-même.
Les dialogues sont intégrés au récit.
Bref, j'ai l'impression que Jean Echenoz a voulu créer son propre style et ça m'a paru pompeux.
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