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4,3

sur 5034 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
( 10/08/2013 )

Je sais! C'est un scandal!! Je n'ai jamais vu le film et je viens seulement de lire le livre... Et vous savez quoi!!! Eh bien je ne regrette rien :-)! Je sais que j'aurai aimé ce livre si je l'avais lu il y a quelques années mais je sais que le lire maintenant me l'a fait encore plus savourer!! En effet, mes quelques notions de latin appris à l'unif, mes cours sur le Moyen Age et sur l'enluminure m'ont servis pour bien m'imprégner de l'ambiance et donc de savourer chaque page. C'est un livre magistrale qui nous plonge dans la vie d'une abbaye en Italie. Mais pas n'importe quelle abbaye. Une abbaye, centre de savoir de l'époque et donc d'échanges qui a la veille d'une rencontre importante entre les représentants du pape Jean XXII et les membre de l'ordre des Franciscains qui bien que du côté de l'Empreur, vif opposant du pape, cherche a rentrer dans les grâces de ce dernier, se voit victime d'une atmosphère de meurtres à élucider. Qui donc que frère Guillaume pouvait mener à bien cette enquête, suivi de son cher Adso?
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Ouf! Fini!
J'avais bien aimé le film alors c'est sans crainte que je m'étais attaquée au livre.
J'ai trouvé cette lecture très (trop) compliquée. Pas à cause du latin, mais à cause des descriptions (le portail, misère!), des discussions et des interrogations sur la foi, les hérétiques, les ordres, bref tout l'aspect religieux. Je prenais le livre et au bout de deux pages, j'étais épuisée et j'aurais eu bien du mal à dire ce que je venais de lire. Sinon, les 75 dernières pages se sont presque lues toutes seules :-)
Un bon livre pour le mystère, mais je n'ai pas le niveau intellectuel pour apprécier tout le reste...
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En l'an 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné par son secrétaire Adso de Melk, arrive dans une abbaye située entre Provence et Ligurie.
Pris dans les luttes de pouvoir provoquées par le pape Jean XXII et l'Empereur Louis IV du Saint-Empire, Guillaume est prié par l'Abbé de faire la lumière sur la mort suspecte d'un moine.
Débutent alors sept jours d'enquête, de mystères, de morts et de débats de haute volée.
Sept jours pour trouver la vérité, ou pour sombrer dans la folie.

Le nom de la rose fait partie des romans qui m'intimident, ou plutôt faisait partie puisque j'ai dépassé mes craintes le concernant et que je l'ai enfin lu !
Dès les premières pages, j'ai eu l'impression de ne pas avoir quitté Sherlock Holmes (j'avais lu un recueil de nouvelles de ses aventures juste avant), puisque Guillaume s'est lancé dans une série de déductions dignes du grand détective londonien.
Passée cette entrée en matière plutôt rassurante, lorsque Guillaume et Adso entrent dans le vif du sujet, les difficultés sont arrivées.
Peut-être est-ce parce que j'ai lu une édition des années 1980, mais il est difficile d'apprécier pleinement une lecture si des passages en latin (parfois des paragraphes entiers !) ne sont pas traduits...
De plus, les joutes verbales et le contexte historique rendent parfois la compréhension des faits et les enjeux ardus.
Si on excepte (et accepte) ces désagréments, il reste une histoire très bien pensée, avec des réflexions très intéressantes sur le rire (qui est une composante importante de l'intrigue), et une érudition incontestable de l'auteur qui nous plonge pleinement au Moyen-Age en en rendant parfaitement la complexité, notamment sur les questions de religion. Certes, l'enquête est le fil rouge du roman, mais le nom de la rose n'est pas que cela, c'est aussi un "instantané" d'une époque trouble et qui montre combien chacun devait composer avec des avis opposés tout en suivant sa voie.

Pourquoi lire le nom de la rose ?

Je dois être honnête, ce livre demande une concentration particulière, on ne peut pas le prendre juste pour cinq minutes. En venir à bout est un challenge, mais cela en vaut la peine. J'espère toutefois que les éditions récentes contiennent des notes, sinon cela engendre forcément de la frustration (notamment sur la toute dernières phrase du livre... merci Internet ! sinon je n'aurais pas pu la comprendre).
Cependant, si vous aimez Sherlock Holmes et le Moyen-Age, suivez Guillaume et Adso, vous ne le regretterez pas !
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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Vincent Beckers a lu le Nom de la Rose ... et se posera toujours et à jamais l'éternelle question de savoir s'il vaut mieux lire un livre avant de voir le film tiré du roman, ou l'inverse.
Quant à sa petite soeur : lequel des deux ai-je préféré ... elle résonne encore et encore à mes tympans ...
Ils sont légions les ouvrages / films qui posent ces deux questions ... le Nom de la Rose (film) a marqué mon adolescence. le Nom de la Rose, livre, a marqué mon âge adulte.
Finalement, n'est-ce pas là l'essentiel : laisser une trace ?
Tiens, une idée à toi qui me lis ... Entamer le livre, regarder l'entame du film.
Poursuivre le récit écrit, poursuivre le visionnement du film, etc, ect. Idée.
Tu verras, cela ne manque pas de sel.
Vincent Beckers a dit : hugh !
Lien : https://www.vincentbeckers-c..
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Je me souviens avoir passé énormément de temps à chercher des mots dans le dictionnaire… J'ai trouvé cet ouvrage très documenté, et intéressant. Par contre j'avais été déçue par l'adaptation cinématographique, trop sanguinolente à mon goût...
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Grand classique, ce roman est à lire pour tous les amoureux des bibliothèques. La clé de l'énigme est extrêmement habile et surprenante. Toutefois ce livre est un peu trop érudit avec ses multiples citations en latin non traduites et ses interminables digressions religieuses. Cela gâche un peu le plaisir de lecture.
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Un thriller médiéval, qui vaut pour son ambiance glauque - les moines ont tous un horrible secret à cacher dans une atmosphère de nuit d'hiver... Grâce au jeune héros naïf, on arrive à comprendre l'intrigue, même si certains passages m'ont semblé plus clairs après mes études d'histoire...
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Comme d'habitude avec Eco, le nom de la Rose est un livre difficilement accessible qui, bien loin de l'intrigue policière du très bon film homonyme, présente avant tout les différentes hérésies en Italie du nord en ce début de XIVème siècle. C'est abscons mais érudit. Il faut tout de même s'accrocher un peu. A noter que la bibliothèque s'inspire ce celle de l'abbaye de Saint Martial de Limoges et que Bernard Guy, un éminent inquisiteur y est né et à officié à Toulouse. Une dimension occitane un peu occultée dans le livre.
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[Livre audio lu par François d'Aubigny]

Évidemment, il y a bien quelques petites descriptions interminables ici et là, un chouïa de digressions détaillées sur les mouvements hérétiques du XIXe, mais comme on peut les écouter d'une oreille sans perdre le fil de l'histoire, on arrive à survivre à ce roman épais.

“Que signifie penser à un lecteur capable de surmonter l'écueil pénitentiel des dix premières pages ? Cela veut exactement dire : “Écrire cent pages dans le but de construire un lecteur adéquate pour celles qui suivront.” (LXXXII 1:50)

Umberto Eco n'est pas innocent dans sa démarche, comme il l'explique interminablement dans son apostille. Tout, dans ce roman, est pensé, calculé, mis en place volontairement. En érudit truculent qui trouve sa jouissance dans les détails architecturaux, linguistiques ou culturels tirés d'antiques ouvrages médiévaux, poussiéreux et oubliés, il s'est offert une plongée vivante dans le monde qui l'habite.

Le foisonnement des élans mystiques, des vocations, des âpotresses, des dons de prophétie et des angelots en palette dépeint un monde en pleine effervescence, à la fois créatif et destructeur, où l'homme n'a que peu de marge pour exister. L'ambiance est sombre, dangereuse, pesante, loin du “calme séraphique” ou de la “joie halléluiatique”.

François d'Aubigny est excellent, comme à son habitude, Salvatore est interprété avec brio. J'ai sauté cependant l'interminable sermon de José à l'effet de réverbération pénible. La musique aurait pu être plus soignée. Au lieu de cette musiquette de polar très banale, j'aurai bien vu un bel air médiéval enlevé et sombre à la fois.

Dans son apostille, Umberto Eco entreprend de faire l'analyse de son propre roman et de le replacer dans l'histoire de la littérature – celle construite et reconnue par ses cercles universitaires et culturels. Cette dérive d'intellectuel qui ne peut résister à l'obsession délectable de la décortication et de la mise en valeur de ses propres écrits gâcherait presque l'arrière-goût laissé le texte.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Bien sûr le titre est connu de tous, bien sûr beaucoup comme moi ont déjà vu le film sans forcément s'en rappeler chaque intrigue et chaque détail ; j'ai eu envie de me frotter aux 750 pages du livre. Ce qui est sur c'est que l'on ne peut y être indifférent tant eco nous plonge dans les recoins de cette abbaye et au coeur de l'hérésie moyenageuse. Cependant, étant un lecteur "rapide" Je dois avouer que des la deuxième ligne j'ai buté sur la difficulté de lecture, sur des mots inconnus que par flegme je n'ai pas daigné vérifier le sens sur un dictionnaire ou sur Internet, pire, j'aurais sans doute dû lire avec le fameux dictionnaire Gaffiot de ma 5 ème sur les genoux. du coup j'ai raté le sens de beaucoup de citations, le sens théologique de certains chapitres.:et c'est là que cela coince, cet ouvrage serait il réservé à une élite bien sceante incapable de s'abaisser à notre bas monde ? Umberto eco est brillant sans doute, mais reste selon moi trop élitiste. Bon courage à ceux qui s'attaquent à cette citadelle...
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