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4,3

sur 5034 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il existe des livres plus ou moins difficiles d'accès.
Des livres difficiles à écrire, des livres difficiles à lire. Ce ne sont pas forcément les mêmes.
En principe, comme toute oeuvre d'art, plus le roman est complexe, plus il demande d'efforts, plus le plaisir sera grand, car on y trouvera toujours quelque chose de nouveau, qui ne nous était pas apparu à la première lecture.
C'est précisément le cas du Nom de la Rose. Et Umberto Eco s'en explique dans l'apostille, une véritable leçon d'écriture. Il revendique cet élitisme que l'on aime tant à rejeter depuis quelques années.
Or l'élitisme n'est pas condamnable en soi, c'est cette suffisance, cette pédanterie qui en découle qu'il faut combattre. Amener un lecteur, et plus généralement toute personne, à se dépasser est un joli challenge. Eco souligne qu'il faut « révéler le lecteur à lui-même » et non lui donner forcément ce qu'il demande. C'est justement ce que je soutiens mordicus et qui fait la différence entre l'art et le commerce.
Si l'écrivain effectue son travail ; le lecteur doit fournir sa part. Amener le lecteur au livre et non l'inverse. Quelle réjouissance d'avoir ingéré ce qu'on pensait hors de portée, quelle fierté de partager cette impression d'avoir accès à un niveau supérieur, quel bien-être de se sentir porté, élevé. Randonner en montagne n'est pas autre chose.
Eco révèle que son titre de travail était « l'abbaye du crime », plutôt réducteur au vu du foisonnement final. Cette abbaye du crime, c'est j.j. Annaud qui le tourne, dans son adaptation « grand public ».
Le roman est d'une toute autre facture et ces crimes ne sont qu'un vague prétexte à une histoire de la religion, un traité philosophique et quelques questionnements d'ordre politique. du reste, c'est un formidable témoignage de cette époque médiévale où l'inquisition règne en maîtresse, en ogresse.
Le dosage est parfait : on apprend tout en se divertissant (ici, le rôle de l'enquête menée par un franciscain anglais qui ressemble davantage à Alec Guiness qu'à Sean Connery). Cependant, il vous faudra faire un effort, à commencer par tous ces passages en latin, non traduits (et en cela, c'est une erreur, l'élitisme ici se change en une détestable volonté d'exclusion – une note de bas de page n'aurait pas été du luxe).
Eco reconnaît que les cent premières pages sont, en quelque sorte, un examen de passage, une pénitence (ce sont ses propres mots!) afin d'avoir accès au reste du roman. Il l'a voulu, comme une sorte de clé. Personnellement, je n'ai pas vu ces fameuses cent premières pages. Pour moi, hormis les chapitres de pure enquête et déduction (le premier, donc) ainsi que l'incendie générale, le roman en son entier est obscur et demande une grande attention (en principe, comptez une vitesse de lecture deux fois moindre que pour une banale comédie romantique).
Débat sur la pauvreté du Christ, quête absolue du savoir (et en écho, quête de l'Amour), place de l'église. Mais le personnage central du roman n'est ni Guillaume de Baskerville, le futé enquêteur aux raisonnements dignes d'un Holmes, ni le moinillon novice qui relate les faits mais bien la bibliothèque de l'abbaye, organisée en véritable labyrinthe. Tout est mis en oeuvre pour y interdire l'accès. Ce paradoxe m'a toujours heurté : c'est dans les bibliothèques de l'Eglise qu'on trouve le plus d'oeuvres interdites, que l'Eglise condamne, hérétiques en somme. Un qualificatif qui revient quasiment à chaque page de cette période inquisitoriale.
Comme si l'Eglise nous affirmait : voici les livres dont vous n'avez pas accès... mais que nous sommes seuls à pouvoir les consulter. L'élitisme dans toutes ses dérives, justement.
Et parmi les livres interdits, le seul, l'unique, le plus recherché. Un écrit d'Aristote... Mais, chut ! Je n'en dis pas plus.
Du reste, le titre était une évidence  : le labyrinthe.
Eco parle en effet du titre, sous-entendant qu'il doit en dire suffisamment tout en en révélant le moins possible. Ce labyrinthe, il est là, entre vos mains. A vous d'essayer d'en sortir.
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Umberto Eco nous plonge tout droit dans les profonds méandres religieux et hérétiques du moyen âge avec son roman "Le Nom de la rose".

L'ambiance (lourde et très bien campée) régnant dans l'abbaye place le lecteur tout au long du récit dans une belle intrigue 'policière'.

J'ai trouvé très intéressant le fait de mélanger médiéval et policier (même si bien sûr ce n'est pas le premier ouvrage dans ce style) parce que cela offre des possibilités tout de même encore peu exploitées sur les croisements de genre.

Un classique à lire !
Lien : http://jeanmarc06.wixsite.co..
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Ma première rencontre avec Umberto Eco ne fut pas une réussite. Un bac blanc de français, un horrible voyage avec un saumon et une très mauvaise note plus tard, j'éprouvai pour lui une forte aversion qui me tint éloignée de ses écrits pendant plus de 20 ans ! Et puis, comme on dit, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ; alors contrairement à mes habitudes, j'ai cédé aux sirènes de la médiatisation qui, depuis qu'il a eu le culot de disparaître ne tarissent plus d'éloges sur cet immense génie – mais combien de ces journalistes éplorés avaient déjà posé les yeux sur un de ses textes auparavant ?! – et j'ai donc ouvert avec une appréhension non dissimulée « Le nom de la rose ». Et je l'ai lu. Et j'ai aimé !

Dire qu'on est en présence d'un roman facile à lire serait un mensonge plus qu'éhonté. Umberto Eco est un linguiste de génie qui n'hésite pas à faire dans l'obscurantisme. Entre les passages en latin non traduits, l'étalage parfois indigeste de savoir ou encore une concentration de mots inconnus à faire pâlir Bernard Pivot, cette lecture fut tout sauf reposante. Mais je me suis accrochée et j'ai fini par vraiment accrocher ! Au final j'ai appris plein de choses, et j'ai également dévoré bon nombre de pages Wikipedia, de St François d'Assises à Aristote en passant par le ténébreux pape Jean XXII !
Certains ont réduit ce livre à un roman policier. D'autres se concentrent plutôt sur le côté théologique voire philosophique du récit, et d'autres encore y voient une leçon d'histoire ou un traité d'art médiéval. Pour moi, il est tout à la fois ! Et c'est justement cette pluralité qui lui confère sa singularité.

Sagesse et connaissance – qu'on réunissait alors sous le terme de sapience – sont le coeur et l'âme du texte ; et la bibliothèque, écrasant personnage principal en est le symbole. Entre les références aux manuscrits célèbres qu'elle cache en son sein et la présence dans le noeud de l'intrigue de grandes figures historiques telles que Michel de Césène, Ubertin de Casale ou encore l'impitoyable Bernard Gui, la réalité se fond dans la fiction à tel point qu'on en perd parfois la notion. Les débats politiques semblent incroyablement actuels : remplacez la pauvreté du Christ par le code du travail, la légitimité du pape par celle de notre président et vous vous croirez à l'Assemblée Nationale un mercredi après-midi (ou au bar PMU du coin de la rue, c'est selon).

L'aspect thriller quant à lui est parfaitement maîtrisé. Des secrets, des morts, des complots... le tout impeccablement mis en valeur par la sagacité de Guillaume, véritable Sherlock Holmes des temps anciens (et on ne me fera pas croire que le choix du patronyme Baskerville fut fortuit) et de son ingénu Adso-Watson. J'avais de vagues souvenirs du film qui m'ont permis d'assembler les pièces du puzzle assez facilement, mais je pense que sans cela j'aurais été soufflée par le dénouement.

Je viens tout simplement, alors que je ne m'y attendais pas, de lire un véritable chef-d'oeuvre ! J'en arrive même à penser que, peut-être, un jour, j'oserai affronter « Le pendule de Foucault ». A présent, tout est possible !

Lien : http://www.labiblidekoko.clu..
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Ce roman est un véritable monument. C'est probablement la lecture la plus complexe à laquelle j'ai eu affaire depuis la fin de mes études il y a 20 ans. Elle est à mon humble avis réservée aux érudits. J'ai mis un temps fou à essayer d'en comprendre le plus possible même si je pense être passé à côté de nombreux passages. Un huis-clos noir et moyenâgeux qui ne sera pas à la portée de tout le monde.
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Voilà une oeuvre qui demande beaucoup de silence et de concentration. Si l'enquête menée par Guillaume et son novice est le nerf central de l'oeuvre, Umberto Eco développe longuement l'atmosphère pesante de ce siècle où de violents débats politiques et théologiques ont lieu. Revenant sur l'inquisition, Eco, par le biais de Guillaume de Baskerville, nous pousse à réfléchir à la liberté de croyance et la place de l'Eglise dans cette foi. En choisissant un novice pour narrateur, Umberto Eco parvient à donner l'illusion de cette naïveté à la découverte de la vie et notamment de la vie religieuse confrontée aux choses de la vie réelle.

Au niveau de la construction, chaque chapitre correspond à une heure dans la vie monacale. Tout comme de nombreuses oeuvres de l'époque (Umberto Eco laissant croire qu'il a trouvé un manuscrit, comme le fit Cervantès pour Don Quichotte), chaque début de chapitre est surmonté par un court résumé de trois lignes.

Il ne s'agit pas d'un livre que l'on dévore, tout du moins, je ne l'ai pas dévoré. Impossible de le lire dans un lieu bruyant, impossible de le lire en étant fatiguée. La première partie du roman pourrait décourager, et l'auteur s'en félicite :

"Après avoir lu le manuscrit, mes amis de la maison d'édition me suggérèrent de raccourcir les cent premières pages qu'ils trouvaient trop absorbantes et fatigantes. Je n'eus aucune hésitation, je refusai. Je soutenais que si quelqu'un voulait entrer dans l'abbaye et y vivre sept jours, il devait en accepter le rythme. S'il n'y arrivait pas, il ne réussirait jamais à lire le livre dans son entier. Donc les cent premières pages avaient une fonction pénitentielle et initiatique. Tant pis pour qui n'aimerait pas : il resterait sur le flanc de la colline." Umberto Eco, extrait d'Apostille au Nom de la rose

Pour couronner le tout Umberto Eco a pris un malin plaisir à ne pas traduire les passages en latin, nombreux au début du récit.

Mais tout cela ne retire rien au plaisir de lire ce livre d'une grande richesse, comportant plusieurs niveaux de lecture. Il s'agirait même d'un livre à relire. L'Apostille située en fin de l'ouvrage est un petit bijou pour les amoureux de la littérature, Eco y dévoile le processus d'écriture du roman, le travail d'un écrivain.
Lien : http://deslectureshumaines.w..
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Le Nom de la Rose' d'Umberto Eco est un chef d'oeuvre dans son genre. Rares sont les polars « dissimulés » dans un contexte historique fort et dans un cadre théologique, métaphysique et philosophie marqué.

Finement tissée, la toile de l'enquête autour du mystère de la bibliothèque de l'abbaye est très originale et conserve son suspense jusque dans les derniers chapitres. La relation entre Guillaume de Baskerville, moine franciscain avisé, sage et plein de malice (superbement incarné au cinéma par Sean Connery par ailleurs !) ; avec son jeune novice Adso est forte et donne du corps au roman.

Pourtant, ‘Le Nom de la Rose' n'est évidement pas qu'une simple enquête quasi « policière ». C'est surtout une immersion au coeur de l'Inquisition en plein Moyen-Age, où opposition entre franciscains et bénédictins, débats sur le rire et réflexions sur les signes et mots font de l'ouvrage une plaidoirie philosophique pour la liberté dont je reconnais mettre parfois un peu perdu dans la longueur des discussions souvent théologiques.
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Le nom de la rose, c'est un peu accompagner deux potes à une soirée où tu ne connais personne. Ils parlent des histoires et des amis d'un autre temps, pendant que tu sirotes ton cocktail en écoutant d'une oreille. Puis tu rentres petit à petit dans leur cercle, tu t'amuses et au final, ça ne manque pas, tu te dis que c'est LA soirée de l'année. En effet, ce roman est un Graal pour qui veut bien s'y investir. Si vous cherchez une balade modeste d'un point A à un point B, il aura certainement quelques lourdeurs (c'était un peu mon cas, mais paradoxalement ce sont elles qui pourraient me donner l'envie de le relire, persuadé d'être passé à côté de quelques perles dedans)mais si vous voulez dans un roman vous amuser entre les enquêtes, l'histoire, les nombreuses références et les escales philo. Vous allez adorer. Sans parler du final époustouflant.
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Ça doit être la troisième fois que je m'attaque à ce bouquin, les deux essais précédents ayant lamentablement échoués, le roman me tombait littéralement des mains. Comme je n'ai pas envie de fracasser ma liseuse je décide de lui donner une nouvelle chance avec cette édition augmentée.

Le texte à proprement parler est celui de l'édition 2012 du roman. Edition dans laquelle Umberto Eco corrige quelques erreurs de traductions de ses sources médiévales. Mais surtout l'écriture est réagencée afin d'éviter les innombrables notes de bas de page (notamment au niveau des citations latines).

La vraie fausse préface de l'Abbé Vallet (le traducteur du manuscrit d'Adso de Melk, qui est le corps du roman) est d'un intérêt très limité et flirte avec l'imbuvable tant ces quelques pages sont chiantes à lire. Lors de ma première tentative de lecture j'ai renoncé avant même de terminer cette préface. Pour ma seconde tentative je l'ai purement et simplement zappée. Pour cette troisième fois – qui fut la bonne comme le prouve la présente chronique – j'ai opté pour un juste milieu en la survolant en diagonale.

Soit dit en passant j'ai aussi opté pour la diagonalisation de certains passages du récit ou de certaines descriptions. le droit de sauter des pages (lire en diagonale en l'occurrence) faisant partie, selon Daniel Pennac, des droits imprescriptibles du lecteur (cités dans son essai Comme Un Roman), il eut été dommage de s'en priver.

Le texte est donc rédigé à la première personne, c'est la traduction d'un manuscrit écrit par Adso, bien des années plus tard, dans lequel il relate ces quelques jours éprouvants passés à l'abbaye.

Malgré quelques longues digressions l'intrigue est captivante de bout en bout, surtout le cheminement intellectuel de Guillaume de Baskerville pour découvrir la vérité et décrypter les nombreux mystères qui entourent cette bibliothèque et cette série de crimes.

Bien que l'intrigue se déroule au cours d'années troubles pour la chrétienté, j'avoue que le contexte historico-religieux m'a laissé de marbre. J'ai saisi les grandes lignes et diagonalisé le reste. Il n'en reste pas moins évident que l'auteur a dû se livrer à un sacré travail de recherche et de documentation pour définir le cadre de son roman.

Le roman brille par la qualité de son écriture, mais c'est une qualité qui se mérite et qui demande un réel investissement personnel pour être pleinement appréciée. N'imaginez pas prendre le roman un soir d'insomnie dans l'idée de le dévorer d'une traite. Ça se déguste avec parcimonie, sans gloutonnerie.

Le roman est complété d'un Apostille (déjà présent dans la réédition de 2012) dans lequel Umberto Eco nous ouvre les coulisses de son roman. On s'en doutait un peu, le roman n'est pas l'aboutissement de quelques jours de travail…

Enfin un carnet de de notes et de dessins de l'auteur clôt la présente édition. Outre le fait d'avoir dû reprendre la mise en page pour améliorer la lisibilité du truc, ils m'auront été forts utiles pour mieux appréhender le fonctionnement du labyrinthe que constitue la bibliothèque.

Franchement le roman mérite que l'on passe l'écueil des 100 premières pages, écueil volontairement instauré par Umberto Eco comme il le reconnaît dans son apostille ; le but avoué étant clairement de filtrer les lecteurs. Lu comme ça on pourrait penser que le gars a un ego surdimensionné, mais son explication tient la route.

Incontestablement le roman d'Umberto Eco est bien plus dense et complexe que le film de Jean-Jacques Annaud, certains passages-clés du roman sont purement et simplement impossible à transposer à l'écran. le réalisateur lui-même ne parle pas d'une adaptation du roman d'Umberto Eco, il qualifie son film de « palimpseste du roman de Umberto Eco » (cf. le générique du film). le roman est aussi beaucoup plus sombre et pessimiste que le film.

Inévitablement le fait de connaître l'identité de celui qui se cache derrière cette séries de morts mystérieuses gâche une partie du plaisir, mais cela ne m'aura pas empêché d'apprécier l'infinie richesse de ce bouquin (malgré mes quelques diagonalisations)
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Peuple exsangue, moribond par ses croyances et religion éclatante de fastes et de carats.

La force des uns écrase les autres dans cette fange que l'on veut terne et immobile.

Le savoir et la culture se garde jalousement à l'ombre des salles en clair obscur.

L'écho des mots se perd dans l'épaisseur des murs et tours murant les murmures de ce peuple resté ignorant par faute de quelques uns.

Disparitions et trépas se succèdent, les pages se figent, les flammes s'éteignent, puis, plus rien, le silence qui résonne.

Chapitres à suivre, découvrir et analyser pour, peut être aboutir à la raison de ces événements se succédant et s'entraînant.
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1327, un moine vient d'être assassiné dans une abbaye bénédictine située entre Provence et Ligurie. Lieu admiré pour la connaissance de ses prêtres et la richesse de sa bibliothèque, c'est ici que Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur, va mener l'enquête avec son apprenti. Il devoir élucider ce qu'il s'est passé.
J'ai été attirée par ce titre car c'est un classique de la littérature. J'ai vu l'adaptation au cinéma avec Sean Connery mais je n'avais jamais eu l'occasion de le lire et j'étais intriguée.
On plonge tout de suite dans l'ambiance de l'époque, le moyen-âge, mais aussi l'ambiance religieuse austère imprégnée de multiples superstitions, grâce à de longues descriptions très détaillées.
Il y a également de longs passages philosophiques et théologiques via des dialogues notamment entre Guillaume et les prêtres. C'est un roman extrêmement riche et dense.
L'enquête est concernant le meurtre est bien menée. Racontée du point de vue de l'apprenti, qui était novice à l'époque mais âgé quand il rapporte cette histoire. Ce qui apporte un regard original sur les évènements.
Personnellement, je n'ai pas accroché à ce livre mais je pense qu'il n'a tout simplement pas croisé ma route au bon moment. Il faut le lire à tête reposée, en prenant son temps car c'est très documenté, d'un style ardu, avec même des incursions en latin.
Bref, c'est un classique à lire et qui ravira les amateurs de livres historiques.
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