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Ultimate Galactus tome 2 sur 3

Steve McNiven (Illustrateur)Tom Raney (Illustrateur)
EAN : 9780785116608
96 pages
MARVEL - US (04/01/2006)
3/5   1 notes
Résumé :
A new propulsion system devised by the U.S. government puts Mars just days away. It creates interplanetary opportunities unprecedented for the human race. But someone - or something - wants Earth's progression into space to stop. What does that mean to the Ultimates and the Ultimate Fantastic Four! And yes, that mysterious white-and-green figure is Ultimate Captain Marvel!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette histoire fait suite à Ultimate Nightmare. Il s'agit de la deuxième partie de la trilogie Ultimate Galactus qui a bénéficié d'une intégrale : Ultimate Galactus. Il contient les 4 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2005, écrits par Warren Ellis. Les épisodes 1 & 2 ont été dessinés par Steve McNiven et encrés par Mark Morales, avec une mise en couleurs de Morry Jay Hollowell. Les épisodes 3 & 4 ont été dessinés par Tom Raney et encrés par Scott Hanna, avec une mise en couleurs de Rob Schwager. Dans la mesure où il s'agit de la partie médiane d'une trilogie, il vaut mieux avoir lu Ultimate Nightmare avant.

Le professeur Philip Lawson arrive au point de contrôle du complexe de recherche aérospatiale 9 du SHIELD, dans le Nouveau Mexique. Il doit se soumettre à la procédure de contrôle établie par le capitaine Carol Danvers, à commencer par le scan oculaire. En se rendant dans le bâtiment qui abrite les bureaux, il observe une immense plateforme sur chenille, en train de déplacer ce qui s'apparente à une navette spatiale avec ses réservoirs, mais d'une conception particulière. La capitaine Danvers (chef de la sécurité) est en train de briefer le personnel sur l'arrivée du chef de la base accompagné par un groupe de chercheurs : le colonel North, avec Louis Sutton, David Binder, Philip Lawson, le docteur Franklin Storm. La réunion de présentation peut commencer.

Le professeur Philip Lawson explique la nature du projet Asis. Il s'agit d'un prototype de fusée, utilisant un mode de propulsion révolutionnaire. Il commence par évoquer les limites des moteurs à propulsion chimique, puis celles des moteurs à propulsion ionique. Il explique ensuite que le moteur de la fusée Asis fonctionne sur le principe d'un dispositif électronucléaire ouvrant une zone d'énergie à point zéro dans le secteur de la fusée. Il explique les notions physiques liées à l'énergie à point zéro, et comment elle constitue une énergie illimitée. Enfin, il indique que le nom d'Asis fait référence au dieu du ciel dans la mythologie kenyane. À ce point de l'explication, la capitaine Danvers est contactée par des sentinelles lui indiquant qu'il s'est produit une intrusion dans le secteur 9 du périmètre du complexe et qu'une créature invisible avance vers la fusée, ayant déjà massacré une première section de soldats. Philip Lawson en profite pour s'éclipser subrepticement de la salle de réunion et pour revêtir son costume dans un bureau inoccupé.

En commençant cette deuxième partie, le lecteur est motivé par l'espoir de découvrir la créature appelée Gah Lak Tus, très curieux de voir comment Warren Ellis a réinterprété Galactus. Il en est pour ses frais car l'enjeu du récit est d'une autre nature. Nick Fury (version Ultimate bien sûr) fait bien allusion à la créature trouvée dans le complexe souterrain russe dans le tome précédent, et à son avertissement quant à l'arrivée de Gah Lak Tus, et le mystérieux professeur Lawson fournit un peu plus d'informations à ce sujet. Mais Gah Lak Tus continue de briller par son absence. L'enjeu est donc de comprendre quelle sorte de créature peut investir une base du SHIELD et avancer sans coup férir vers son objectif. Il s'agit également de découvrir qui est en réalité le professeur Lawton, et de réussir à contrecarrer ce mystérieux intrus, tout en lui soutirant de précieux renseignements. Pour ce faire, le responsable du SHIELD fait appel à plusieurs membres des Ultimates et les accompagne sur la base. Il requiert également l'aide de petits jeunes disposant de compétences scientifiques extraordinaires et ayant établi leur base d'opérations dans un immeuble appelé Baxter Building, à savoir la fille du professeur Franklin Storm, son mari et ses 2 copains.

Warren Ellis reste fidèle à son mode d'écriture pour cette histoire, à savoir des phases de dialogue explicatif, et des phases d'action durant lesquelles il se met en retrait pour laisser le dessinateur raconter l'histoire. le lecteur constate avec un grand étonnement que cette deuxième minisérie n'a pas non plus pu bénéficier d'un seul et unique dessinateur, tout comme la première, alors qu'elle comporte un épisode de moins. Pour les 2 premiers, Steve McNiven parvient à respecter les consignes graphiques de la ligne Ultimate, à savoir ne pas reproduire les conventions visuelles spécifiques aux comics de superhéros Marvel. Il construit ses pages presqu'uniquement avec des cases de la largeur de la page, pour conserver une impression cinématographique. Il représente des morphologies normales pour les personnages, sans muscles hypertrophiés, sans hypersexualisation des silhouettes féminines. Comme dans ses autres oeuvres, il réalise un détourage des formes, avec un trait très fin d'épaisseur constante. Ce mode de détourage confère une apparence ordinaire aux civils, en cohérence avec un univers plus proche du monde normal, que l'univers partagé Marvel.

Comme d'habitude, le scénario de Warren Ellis se montre très exigeant vis-à-vis du dessinateur. le lecteur constate rapidement que McNiven n'arrive pas à rendre visuellement intéressantes les phases de discussion, du fait de plans de prise de vue, un peu basiques. En outre il se lasse vite de dessiner les arrière-plans de manière à décrire les différents environnements ce qui devient criant lors de certaines pages. Il se montre beaucoup plus impliqué et convaincant lors des phases d'action quand la narration repose à plus de 90% sur les dessins. Ses pages transcrivent la désorientation des soldats qui ne voient pas leur ennemi, ou la taille monumentale de la fusée. Par contre, la délicatesse de ses traits confère parfois une impression de manque de consistance des éléments de grande taille, comme la fusée, ce qui diminue l'impact de quelques cases.

Le lecteur passe ensuite à la deuxième moitié de l'histoire, illustrée par Tom Raney, un artiste plus habitué aux séries de superhéros classiques. Il apparaît vite qu'il n'est pas plus intéressé que McNiven par les arrière-plans et qu'il utilise les raccourcis classiques des comics de superhéros pour éviter de les dessiner, à commencer par les plans rapprochés et les gros plans, les décharges d'énergie. le lecteur constate également que Tom Raney utilise beaucoup moins fréquemment des cases de la largeur de la page, et que les combats se rapprochent des affrontements classiques de superhéros. le lecteur n'a pas le sentiment de se retrouver dans l'univers partagé Marvel classique (référencé 616), mais les environnements de l'histoire perdent plusieurs degrés de spécificité. Cependant les phases de narration essentiellement visuelle restent de bonne qualité.

Warren Ellis a structuré son récit de manière à conserver l'arrivée de Gah Lak Tus pour le dernier acte. Cependant l'intrigue de ce deuxième acte ne se résume pas à une attente, ou à une escarmouche en attendant le plat de résistance. le scénariste met à profit le fait que cet univers partagé est encore relativement jeune (très jeune même comparé aux 40 ans passés de l'univers Marvel, à l'époque) pour mettre en scène des premières fois. Ainsi l'équipe mixte des Ultimates et des Fantastic Four se rend compte que la Terre abrite beaucoup plus d'extraterrestres qu'elle n'en avait conscience, et que l'une de ces races a adapté sa stratégie à l'existence et à la venue de Gah Lak Tus. Comme à son habitude, il nourrit son récit de ses propres lectures. le lecteur apprécie l'explication du paradoxe de Fermi, et sa pertinence au vu du développement du récit.

Ellis sait mettre en évidence la personnalité de chaque protagoniste, en respectant leurs particularités, et surtout leurs différences par rapport aux versions originelles de l'univers 616. Ainsi Reed Richards n'est pas un copié-collé de l'original, en particulier le lecteur voit bien qu'il est plus jeune. de la même manière, Sue Richards se comporte de manière plus mature que l'originale. Tony Stark conserve son comportement condescendant et suffisant, le lecteur ayant lu les Ultimates sachant le pourquoi d'une telle personnalité. L'univers Ultimate offre également l'occasion aux scénaristes de réaliser une autre interprétation de personnages et de situations inscrites dans l'histoire canonique de l'univers 616. Warren Ellis met cette possibilité à profit avec un extraterrestre emblématique de l'univers Marvel, de son histoire personnelle et de la race qui lui est associée, ce qui participe au plaisir du lecteur qui découvre cette nouvelle version.

Ce deuxième acte de la trilogie Ultimate Galactus se lit avec plaisir, car Warren Ellis a construit une histoire très différente de l'arrivée originelle de Galactus dans l'univers 616, en respectant les règles de base de l'univers 616. La partie graphique est elle-même très agréable pour la première partie, mais sans le souffle épique de la première, et plus convenue pour la deuxième moitié. Au final, le lecteur ne peut pas s'empêcher de ressentir une petite déception pour une histoire qui ne met pas à profit tout le potentiel de la venue de Gah Lak Tus, qui reste assez sage par rapport à la catastrophe monumentale qui s'annonce.
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