Le carnaval des ombres

R.J.Ellory à le don de vous transporter dans l'histoire qu'il tisse.. même si j'ai trouvé le déroulé lent, chaques personnages comme d'habitude est extrêmement détaillé, on pourrait même dire qu'il dissèque leurs esprits, on rentre dans leurs têtes 😅
L' atmosphère tourne autour du cirque mais surtout j'ai trouvé dans la ville de Seneca Fall ou les habitants jouent un rôle bien précis, ont les sent complètement désabusé de leurs système fédéral en qui leurs confiance va donner toutes les cartes à l'intrigue !
La fin relance le rythme qui finit à toute vitesse pour vite savoir comment l'agent Travis va t'il sans sortir.....

Troisième lecture de cet auteur. Sans doute la dernière. Plus de 700 pages où il ne se passe pas grand chose. Une pénible accumulation de flash-back, de portraits à la « va-vite », sans saveur et de cheminements abracadabrants. Un récit qu'on doit s'efforcer de rendre cohérent par ses propres moyens. Une lecture laborieuse. Il arrive parfois qu'un auteur ne soit pas au sommet de son art, ce sont des choses qui arrivent.
Mais là, ce qui m'a le plus agacé et que j'avais déjà noté dans les récits précédents ( « Les anonymes » ou les « Les assassins » ), c'est la vision de certains événements au travers du pathétique filtre scientologue. C'est insupportable. Tout le monde y passe : les psychiatres, les institutions, les faits historiques, la police, etc.
C'est fait de façon très subtile. Si au moins cette approche apportait une forme de questionnement ou de recul… Mais non, c'est juste lourd et inutile. le plus triste, c'est qu'au final, je suis allé jusqu'au bout en m'attendant à ce finish auquel R.J. Ellory m'avait habitué. Et non ! Ça se termine comme un « plouf » ou un « prout » !

Un choc ! Si vous voulez connaître la terrible réalité se cachant derrière les activités officielles du Federal Bureau of Investigations, la police fédérale des États-Unis, lisez "Le carnaval des ombres", ce brûlot toujours d'actualité. Cette réalité, Michael Travis, une jeune recrue à qui l'on a confié une mission ultraconfidentielle, va la découvrir à son corps défendant. On est à la toute fin des années 1950, à l'époque du Maccarthysme triomphant, sous la houlette du diabolique John Edgar Hoover. Un cadavre non identifié est retrouvé caché sous le manège du "Carnaval Diablo", un petit cirque récemment installé dans une petite ville du Kansas. On demande à notre agent spécial, affublé pour l'occasion du titre ronflant de "senior", d'identifier le mort et déterminer sa provenance afin de savoir s'il peut s'agir d'une enquête fédérale (dépassant les limites de l'état). Les personnages se multiplient à la faveur des investigations patiemment menées par notre détective en herbe, mais le couple qu'il forme avec Edgar Doyle, le directeur du cirque, ressort très nettement. Deux êtres que séparent l'âge et le vécu, un parcours initiatique qui va faire ressurgir un passé que Michael aurait préféré oublier pour se plonger à corps perdu dans un travail qu'il croit fermement être au service de l'humanité. R.J. Ellory tisse sa toile en nous faisant découvrir, par le truchement de son héros, tout un pan caché de ce que l'on a appelé, à tort ou à raison, "l'impérialisme américain", ce besoin d'intervenir partout dans le monde pour sauvegarder, quel qu'en soit le prix, les valeurs du "monde civilisé".

Au début des années 50, les armes viennent à peine de se taire en Europe, le FBI sous la houlette de Hoover prend son envol, les relations entre le vainqueur américain et ses amis-ennemis, allemands et russes, provoquent des drames discrets jusqu'à Seneca Falls, Kansas. Qui est ce mort déplacé sous les roues du Carnaval Diablo ? Qui sont ces artistes au passé tumultueux ? Pourquoi l'Agent spécial senior Travis est-il envoyé sur place seul sans le secours du Bureau ? Que vient faire la mafia hongroise dans cette affaire ?

Avec ses personnages hauts en couleur et attachants, les 600 pages du roman du prolifique R.J. Ellroy vous emporteront sans efforts pour quelques soirées troublées par les échos de la deuxième guerre mondiale…



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RJ Ellory, un écrivain que j'ai découvert lors d'un passage récent à la librairie La Galerne du Havre.

Le carnaval des ombres et le deuxième roman que je lis de cet auteur qui rentre dans le cercle très large de mes écrivains préférés. Ils sont nombreux à y être, visiblement.

Dans cette histoire, nous suivons un agent spécial du FBI, lors de sa première enquête, qu'il devra résoudre, en solitaire. Un corps a été recouvert dans un cirque d'une petite ville du Midwest américain.

Très vite, on est happé par les mots de l'auteur. On oublie le monde extérieur et on plonge entièrement dans un récit passionnant, alternant entre enquête en cours et flash-back sur un homme torturé. Rapidement, également, on se rend compte que les choses ne sont pas telles qu'elles semblent paraitre.

L'écriture est magnifique, l'histoire prenante, L Histoire également, celle du FBI sous la direction de Hoover.

750 pages, dans la version poche, qui passent très vite. On veut connaitre la fin, même si on ne veut pas terminer le livre.

Je relirai d'autres romans de cet excellent écrivain.

Qui est qui et à qui faire confiance quand on est un agent du FBI plein de certitudes, chargé d'un lourd passé. L'auteur nous amène à des pistes de réflexion avec brio passant du polar au roman historique, avec une psychologie très pointue de ses personnages... Bravo !

C'était un grand plongeon dans l'univers du cirque des année 50.
J'ai beaucoup apprécié l'ambiance qui est autant magique et fantastique vu du public, que sombre et mystérieuse du point de vue de l'enquête.
Je me suis vraiment attachée à tous les personnages de cette troupe qui ont tous leurs secrets à garder mais qui sont d'une bienveillance touchante à l'égard des autres.

En ce qui concerne l'enquête, j'ai trouvé quelques longueurs sur le milieu du livre. Par contre, tout prend son sens une fois qu'on persiste un peu et le retournement de situation est complètement fou !
J'ai aimé être surprise comme j'ai pu l'être dans cette dernière partie.

Mickaël Travis est un personnage qui fait beaucoup de chemin durant ces 700 pages et c'était agréable de suivre son évolution et de comprendre son passé.

Ça a été une très bonne lecture, dans un univers que je vais avoir du mal à quitter.

Il ne s'agit pas de mon 1er RJ Ellory mais dans cette ambiance de polar noir et suspense il est de loin mon auteur préféré car j' en ressort toujours retournée..plongée dans un tourbillon d'émotions..où je me sens au plus proche de l'histoire et des protagonistes..après presque pour chacun de ses livres à l'exception des assassins un drôle de sentiment perdure à la fin du livre. Merveilleux la magie des mots pour créer une telle atmosphère qu'on a vraiment l impression de vivre l'histoire à la place du héros

Le point positif ici, c'est que le livre ne m'a pas amené là où je pensais aller (de la série noire classique, ici dans l'atmosphère foncièrement complotiste des années 50 des Etats Unis, entre Maccarthysme, chasse aux communistes, FBI avec à sa tête un Hoover malsain à souhait...)
Et le point négatif : j'aurais préféré une série noire "classique" à ce qui est proposé ici, notamment dans le dénouement.
Même si on est bien dans une histoire de complots, de faits cachés d'hommes de l'ombre, de tueurs à gages, de cadavres qui disparaissent, c'est du côté du fantastique que penche étonnamment le roman. On a un personnage principal (Mickael Travis, agent spécial du FBI) totalement cartésien (pour mettre à distance un passé familial des plus violents) qui se retrouve confronté à l'atmosphère surnaturelle d'un cirque ambulant façon Freaks.
Au cours de son enquête, Travis va peu à peu remettre en question tout ce qui faisait ses croyances au contact d'Edgar Doyle, mystérieux patron du cirque, qui semble en savoir bien plus que lui sur les arcanes du pouvoir en ces années (FBI, CIA , mystérieuses opérations liées notamment aux nazis...)
Les échanges avec Doyle frisent parfois le grotesque si l'on admet pas tout le côté "pouvoirs de lire dans les esprits" et on échappe un peu à l'intrigue.
Reste une jolie description et d'une l'époque et d'un cirque à l'ancienne avec ses monstres humains en tous genres, le "carnaval des ombres" n'étant pas dans ce cirque bizarre mais dans les coulisses des agences de renseignements américaines.

J'ai démarré ce livre avec en tête l'image de la 4ème saison de la série American Horror Story. Une saison nommée Freak Show qui révélait un véritable cabinet de curiosités, des personnages effrayants mis en scène pour le plaisir des spectateurs. Je souhaitais retrouver un peu cet esprit si particulier avec ce roman. Mais si l'auteur a su donner une atmosphère aride à son intrigue, ce n'est pas vraiment l'ambiance sombre que je recherchais.

J'ai apprécié découvrir Michael Travis en tant qu'agent mais surtout en tant qu'homme. Un homme brisé, bien plus troublant que les saltimbanques qu'il croise pendant sa mission. J'avais envie d'en connaitre davantage, découvrir son enfance, sa douleur et son envie de vérité. Et c'est là tout l'essentiel de cette intrigue, le passé de cette homme. En revanche, l'équipe de forains n'a pas eu l'effet escompté. Je recherchais quelque chose un brin mystique, occulte, voire légèrement horrifique, mais le casting ne m'a pas transportée.

Concernant l'enquête, je me suis laissée porter sans vraiment vivre de grands rebondissements, pourtant l'histoire nous mène bien plus loin qu'un chapiteau rouge et blanc. le plus troublant finalement dans cette intrigue, c'était de suivre Travis et le chaos qui se soulève en lui.

Alors si le décor est appréciable, il m'a tout de même manqué une pointe de révélation sulfureuse ou ne serait-ce qu'un final plus en action.
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