AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 459 notes
Seneca Falls, Kansas, 1958. Un cirque itinérant s'installe en ville et la population est entièrement fascinée. Spectacles de magie, acrobates, freaks et diverses attractions impressionnent les habitants. Lorsqu'un soir le cadavre d'un homme aux tatouages étrange est retrouvé, mort, poignardé dans le dos, le FBI est appelé sur l'affaire. C'est au tour de l'agent spécial Michael Travis d'enquêter. C'est sa première enquête seul, sans aide et soutien du FBI. L'enquête patine et les divers éléments qu'il à ne mènent à rien. C'est lors de diverses discutions avec le personnel du cirque que l'enquête se révèle. Les réponses à ses questions sont-elles bonnes à entendre ?
J'ai beaucoup aimé ce premier roman de R.J Ellory que je lis. Il se décompose en deux parties (un chapitre sur deux environ), l'enquête en 1958 et les souvenirs, l'enfance et les drames qui ont jalonnés la vie de l'agent Travis. Sur ces deux temporalités différentes la question de la vérité revient souvent et est très bien posée, de telle sorte que l'enquête policière passe au second plan.
À lire pour passer un bon moment !

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20
Malheureusement je suis passée complètement à côté du livre, dans son entièreté. Je l'ai trouvé indéfiniment long au début, et malheureusement il n'a commencé à accélérer que vers la 450ème page… Pour finalement me perdre totalement. J'aurais apprécié, je pense, un « vrai » polar, avec une bonne enquête, et que l'univers du cirque soit plus développé en lui-même. Ici malheureusement j'ai eu l'impression que les 400 premières pages étaient des excuses pour expliquer le comportement du personnage principal (avec de trop longues divagations autour de son histoire personnelle), et que tout les autres personnages n'étaient là que pour graviter autour de lui sans véritable intérêt.
Ce vers quoi tend le livre aurait pu m'intéresser, sincèrement, mais dans d'autres circonstances certainement… Là j'ai eu l'impression d'être un peu flouée, étant donné la quatrième de couverture. Je n'ai malheureusement pas non plus accroché à l'écriture en elle-même, et j'avais énormément de mal à « visualiser » tout ce que je lisais. A plusieurs reprises j'ai dû me forcer pour me dire que l'intrigue prend place dans les années 50, notamment.
En somme je n'ai pas apprécié ma lecture, je n'ai pas apprécié les personnages, et encore moins le personnage principal. L'explication, ce retournement de situation bien trop tardif et arrivant comme un cheveu sur la soupe, ne m'a en rien convaincue…
Dommage !
Commenter  J’apprécie          20
J'aime beaucoup R.J. Ellory d'habitude, et j'ai adoré ce roman jusqu'aux trois-quarts (la complexité du personnage principal, la formidable galerie de personnage rappelant "Freaks", l'extraordinaire film de Tod Browning, le climat d'étrangeté de plus en plus prononcé...), mais tout à coup, le livre a basculé, l'histoire est passée au second plan pour laisser place à un interminable prêchi-prêcha sur les méfaits du FBI, de la CIA, de l'Amérique en général. Tout est devenu pesant, didactique, moralisateur... et je me suis dès lors considérablement ennuyée.
Commenter  J’apprécie          30
Michael Travis est plus que ravi. Il a été promu agent spécial senior grâce à ses belles actions au sein du Bureau, et est rapidement envoyé sur une affaire on ne peut plus simple : découvrir l'identité d'un cadavre et déterminer si l'affaire est d'ordre fédéral ou non. Michael se met très vite à l'ouvrage, enquêtant comme on le lui a appris. Mais au contact du cirque ambulant, qui s'avère être la scène de crime, Michael va se rendre compte que l'affaire est loin d'être aussi simple. Peu à peu, tout son monde va s'écrouler, ses convictions vont s'ébranler et la vérité éclatera, détruisant tout sur son passage.

Le roman oscille entre l'enquête de l'agent spécial à Seneca Falls, et son passé torturé, douloureux, un passé qu'il pensait avoir laissé derrière lui, mais il va vite déchanter. Edgar Doyle, le Mr Loyal du cirque itinérant, ainsi que tous les artistes, vont réveiller en Michael des émotions qui semblaient avoir disparu. Il va revivre son drame familial, sa liaison avec Esther et va découvrir des vérités dérangeantes, terrifiantes, sur son employeur.

Au programme, un peu de magie, des complots et une introspection qui conduiront l'agent Travis à une toute nouvelle vie. C'est un roman assez intéressant dans lequel on suit un personnage plutôt complexe. Mais j'ai surtout apprécié le cirque et ses artistes. L'auteur met un certain temps avant de présenter leur spectacle, ce qui j'avoue m'a fait trépigner plus d'une fois. Il y a une touche de réelle magie, de surnaturel qui flotte au-dessus de l'histoire, et j'ai beaucoup aimé cette ambiance. L'enquête, bien que simple en apparence, se révèle bien plus sinueuse et conduit à un dénouement explosif, bien que trop tardif à mon goût. Michael Travis est décortiqué en profondeur par l'auteur, peut-être un poil trop car j'ai pu ressentir quelques longueurs par moment, ainsi que des répétitions sur ses états d'âme qui, selon moi, étaient de trop. J'avais plutôt envie que l'histoire se poursuive, c'est donc ce qui coûte sa cinquième étoile à ce roman.

Cependant, bien que ce ne soit pas mon préféré de l'auteur et malgré quelques longueurs, j'ai passé un très bon moment de lecture, avec un panel de personnages intéressants, une intrigue qui tient en haleine et un dénouement auquel je ne m'attendais pas.
Commenter  J’apprécie          00
Malgré mes efforts pour aller jusqu'au bout, j'ai vraiment ressenti un tsunami d'ennui, même si j'ai apprécié l'immersion au début du roman. Au fil du temps, l'histoire a stagné avec des dialogues interminables entre les mêmes personnages tout au long du livre sur un nombre excessif de pages. le protagoniste principal - à qui on ne fait que répéter qu'il n'a aucune imagination et qu'il est "coincé du derche" - semble utiliser ses échanges comme une thérapie afin d'exorciser son passé.

Evidemment, conclusion HS décevante sur fond de théorie du complot. Cela pourrait fonctionner dans un film avec diverses confrontations, ou en huis clôt, mais là non. Je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages, jusqu'à frôler la panne de lecture en faisant traîner celle-ci plus d'une quinzaine de jours, rompant avec ma boulimie habituelle car incapable de choisir un livre plus inspirant. Bref, l'ambiance oui. le reste pas du tout. Egalement lu pour clôturer le pumpkin autumn challenge.
Commenter  J’apprécie          70
Après une superbe découverte de « Seul le silence », j'ai eu envie de retrouver l'univers de R. J. Ellory. Je trouvais le résumé de ce livre intriguant, ainsi je me suis laissé tenter.

Le « carnaval des ombres » c'est une plongée dans le monde du cirque, de la magie et des illusions. C'est également une découverte des États-Unis des années 50, la méfiance pour tout ce qui est anti-américain et les différentes recherches menées par la CIA dans le but d'exercer un contrôle sur l'esprit humain. Mais c'est surtout la rencontre d'un homme, Michael Travis, agent spécial du FBI, pour qui tout peut s'expliquer et dont la nature est cartésienne, avec un monde fait de magie, de prestidigitation, celui du cirque. Travis, fort de ses convictions, pour qui la vie semblait toute tracée, voit son monde se morceler. Son passé le rattrape et sa mission consistant à enquêter sur un meurtre survenu au cirque se transforme en quelque chose qui va complètement le dépasser.

Je ne m'attendais pas à ce que j'ai trouvé en ouvrant le bouquin, le côté policier est finalement très léger, en revanche l'auteur réussi à construire un personnage très réaliste, dont on perçoit les tourments, les rouages de son cerveau et son évolution, ainsi qu'une atmosphère mystique.
Commenter  J’apprécie          10
Michael Travis, récemment promu agent spécial senior, est envoyé seul à Seneca Falls, Kansas. C'est là qu'un cadavre non identifié a été trouvé, sous le plancher d'un manège de cirque. Entre les étranges artistes aux dons étonnants qui semblent suivre leurs propres lois, Travis va devoir faire ses preuves.

Encore une fois, R.J. Ellory déploie un talent certain pour poser une ambiance qui tient autant le lecteur en haleine que l'intrigue elle-même. le personnage de Travis est particulièrement bien construit, couche par couche, tout au long du roman pour n'atteindre son apogée qu'à la toute fin.
Ce roman révèle de multiples facettes et est bien plus complexe qu'il n'y parait au premier abord. Je n'en dirai pas plus pour ne pas déflorer l'intrigue aux futurs lecteurs.

Cette lecture ne fait que confirmer que l'auteur est une valeur sûre du roman noir britannique et me donne l'envie de me plonger dans le reste de sa bibliographie.
Commenter  J’apprécie          120
Dans la petite ville de Seneca Falls, dans le Texas, un cirque ambulant s'implante, avec son lot d'attractions et de bizarreries.

Ce cirque attire pas mal d'habitants de la ville à assister à ses représentations toutes ponctuées de magie, d'illusion et d'acrobaties qui séduisent les petits-enfants comme les adultes.

Malheureusement, derrière cette parenthèse enchanteresse baignée de magie et d'illusion, une découverte macabre va venir ternir le spectacle et ses membres.

Un corps inconnu est découvert sous le carrousel, il a des tatouages et des points presque invisibles sur la peau, tout semble vraiment très mystérieux et engendre tout un tas de questionnements.

Michael Travis, agent spécial du FBI, sera dépêché sur les lieux pour mener l'enquête, il aura affaire à une scène de crime bizarre et énigmatique, qui le poussera dans ses retranchements, il en viendra même à douter de lui et de ses talents d'enquêteur.

D'autant plus, qu'il sera confronté aux membres du cirque dirigés par Edgar Doyle, un personnage tout aussi impénétrable que fascinant, chacun n'est pas réellement enclin à lui divulguer leurs histoires et leur secret.

Alors que cache ce cirque ?

Pourquoi ce corps inconnu a été placé sous le carrousel ?

Que recèle la signification de ses tatouages et ses points invisibles ?

Michael Travis devra le découvrir et il ne saura pas au bout de ses peines, car cette enquête lui réservera son lot de surprise, de souvenir, de vérité et lui coupera l'herbe sous le pied, il sera hélas confronté à cette question lancinante.

Suis-je en train de devenir fou ? Manipulé ? Influence ? À côté de la plaque ?

L'auteur nous distille un roman dans lequel, dès les premières pages de ce récit, j'ai été complètement embarqué, car l'atmosphère est prenante et saisissante.

L'ambiance du cirque m'a renvoyé à mon plus beau souvenir d'enfance : j'étais comme les enfants émerveillés par ses tours.

Le personnage de Michael Travis est attachant, son histoire est assez brute, douloureuse, intense, émotionnante.

Mais c'est tout de même une histoire qui reste assez tortueuse où la machination et le mensonge gangrènent les pages. Je l'ai d'ailleurs trouvé presque en corrélation avec le monde actuel dans lequel on vit, à quelques exceptions près.

La ville de Seneca Falls n'est pas en reste aussi, c'est une petite ville où tout le monde se connaît, a déjà ses propres préjugés, surtout quand quelqu'un débarque dans sa ville, forcément chaque personnage a son petit boulot, sa petite vie et c'est aux coins de quelques rues, ou au bar, que les ragots s'entremêlent.

Le cirque a également une place prépondérante, car par ses tours, ils arrivent à aller au plus profond de l'âme des gens de cette ville et du coup, ils ont l'envie de revenir, de goûter à nouveau à un moment de bonheur, ou un tant soit peu, ils ont l'espace d'un instant oublié leur petite vie et commencent à comprendre que cette troupe leur fait du bien et qu'ils les ont jugés trop sévèrement au final.

J'ai aimé aussi le personnage de Michael Travis, qui rebondit face à l'adversité, et cela, malgré avoir eu un début d'histoire difficile.

J'ai beaucoup aimé ce roman, tout le suspense qu'il avait, et cela, jusqu'à la fin, cette tension qui montait crescendo, qui d'un coup éclatait par son implacable vérité.

Il y avait également de belles phrases percutantes qui collaient à notre mode de vie, à notre façon de penser, de réfléchir et d'agir.

Au final, je me suis dit qu'on est un peu tous des Michael Travis, il nous faut beaucoup de choses concrètes pour nous enlever les oeillères des yeux, pour enfin comprendre les choses et les gens en général, afin de ne pas tomber dans un état de paranoïa, de psychose et de doute et d'en ressortir complètement dupé.

Il est salutaire de mettre des images et des sons sur les traumatismes historiques plutôt que de se voiler la face.
André Téchiné

La victime de la manipulation mentale ignore qu'elle est une victime. Les murs de sa prison lui sont invisibles et elle se croit libre.
Aldous Husely

Corrigez vos erreurs avant qu'elles ne deviennent des habitudes.
James Clear
Commenter  J’apprécie          40
Je vous fais aujourd'hui mon retour sur " le carnaval des ombres" de R.J Ellory. J'aime beaucoup le style d'écriture de l'auteur bien que j'ai préféré sa plume car peut-être plus concise dans une saison pour les ombres qui avait été un gros coup de coeur.

Les thèmes comme la mort, le deuil et le traumatisme sont des thèmes chers à l'auteur dans ses récits, il les exploite avec intelligence et précision. Il nous formate pour qu'on comprenne bien ses personnages et leur psychologie complexe. Certains passages m'ont beaucoup touchée par rapport à mon vécu.

Il y a une double temporalité, une dans le présent nous racontant l'enquête que va mener notre protagoniste sur un homicide dans un cirque et une, dans le passé par le biais de souvenirs concernant la vie de l'agent spécial Michael Travis.

J'ai beaucoup aimé mener l'enquête avec Michael, personnage torturé, solitaire, intègre et en proie constante avec ses démons.
J'ai également adoré Valeria et Edgar, les responsables du cirque, personnages charismatiques, combatifs et attachants.

De questions en fausses pistes et de manipulations en révélations, l'auteur prend un malin plaisir à balader son lecteur. J'ai vraiment bien apprécié la fin.

J'ai trouvé tout de même quelques longueurs dans les descriptions sur le FBI, la politique, les manipulations etc, le roman aurait pu avoir une centaine de pages en moins à mon sens sachant qu'il en fait environ 700 ...

Une bonne lecture mais pas mon livre préféré de l'auteur, quelques longueurs ça ne gâche pas la lecture mais ça ralenti et alourdit le rythme à mon sens. Je vous le recommande tout de même et je découvrirai certainement d'autres livres de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          40
Portée par l'enthousiasme suscité par ma lecture récente de "Le chant de l'assassin", je n'ai pas hésité une seconde lorsque je suis tombée sur un autre roman de R.J. Ellory lors d'une flânerie en bouquinerie.
Malheureusement, l'expérience a cette fois été moins concluante…

Michael Travis est un jeune trentenaire en pleine ascension professionnelle. Depuis huit ans au FBI, il y a intégré une cellule expérimentale, qui s'intéresse à la psychologie de l'esprit criminel. Nous sommes en 1958, et la science comportementale dans le domaine judiciaire en est à ses balbutiements. La première mission qu'on lui confie en tant que responsable le mène à Seneca Falls, où vient de s'installer un cirque ambulant composé d'individus auxquels leurs difformités diverses confèrent des allures surréalistes et perturbantes, et créent une atmosphère par leur simple présence.

Un homme a été retrouvé mort, un couteau enfoncé dans la nuque, sous l'un de leurs manèges.

Fort désireux de se montrer digne de la confiance qu'on lui accorde, Michael impressionne par sa minutie et sa rigueur. Pourtant l'enquête piétine. Malgré les indices que constituent un étrange tatouage et de nombreuses cicatrices qui laissent penser que la victime appartenait au monde de la pègre, le jeune agent a toutes les peines du monde à l'identifier. Des phénomènes vaguement étranges ponctuent par ailleurs ses démarches : sa machine à écrire se met en branle pendant son sommeil, et les témoins du cirque qu'il interroge lui donnent régulièrement l'impression de lire dans ses pensées.

Bien qu'affichant en toute occasion un air imperturbable et sérieux, Michael est ébranlé par un passé traumatique dont les souvenirs reviennent le tarauder. Et c'est du lourd : sa mère a été condamnée puis exécutée pour le meurtre de son mari violent lorsqu'il avait quinze ans, et il a perdu, dans des circonstances que l'on découvre progressivement, la femme qu'il aimait. Sa façade d'assurance et d'efficacité est un moyen de supporter, en les occultant, ce que ces événements ont ancré en lui, mais elle est aussi un frein à la souplesse d'esprit que requiert le métier d'enquêteur. de la rigueur à la rigidité, il n'y a parfois qu'un pas, et la sienne l'empêche dans un premier temps d'appréhender une vérité qui dépasse les limites de ce qu'il juge admissible, parce qu'elle remet en cause la légitimité d'un système dont il est l'un des rouages aveugles.

Bon, je crois qu'il est temps de préciser les raisons de la déception évoquée plus haut.

J'ai d'abord assez vite été gênée par la structure narrative, qui alterne entre présent et passé, c'est-à-dire entre l'intrigue policière et les drames vécus par Michael adolescent. R. J. Ellory utilisait pourtant dans « le chant de l'assassin » le même procédé, mais il m'a paru ici amené d'une façon systématique qui manque de naturel, et qui finit par rendre le récit bien long. Et lorsque l'enquête se décante enfin, quel fatras ! Manipulations psychologiques et politiques liées au contexte de la Guerre froide, influences secrètes des francs-maçons, soulèvement hongrois contre le pouvoir soviétique, accointances entre Nazis et rebelles irlandais pendant la Seconde guerre mondiale, Résistance française… mettez tout ça dans une marmite, mélangez le tout, saupoudrez de quelques pincées de surnaturel, et n'en retenez que le fumet !

Bref, ça part dans tous les sens, et de manière superficielle, créant un cruel déséquilibre entre la lenteur et le caractère elliptique qui président à la mise en place des éléments de l'intrigue, et la manière expéditive avec laquelle elle se résout.

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
Commenter  J’apprécie          40





Lecteurs (1050) Voir plus



Quiz Voir plus

R.J. Ellory en 10 questions

De quelle nationalité est RJ Ellory ?

américaine
britannique
sud-africaine
néo-zélandaise

10 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : R.J. ElloryCréer un quiz sur ce livre

{* *}