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4,16

sur 993 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bastien Balthazar Bux est un jeune garçon de 12 ans et est en quelque sorte le souffre douleur de certains de ses camarades de classe pour la simple et bonne raison qu'il est différent d'eux. Plutôt rondouillard et très peu sûr de lui, Bastien a perdu sa mère très jeune et est élevé par un père souvent absent.
Un jour, en tentant d'échapper à une bande de gamins qui le poursuit, il se réfugie dans une librairie et y fera une découverte qui, sans qu'il s'en doute, va changer sa vie. Attiré par un étrange livre qui trônait sur le comptoir du libraire, Bastien décide de le voler. Cependant, au fur et à mesure qu'il avance dans sa lecture, il se rend compte que ce livre n'est pas comme les autres et qu'il se retrouve lui-même dans ce dernier et fait partie intégrante de l'histoire. le monde de Fantasia dans lequel il est plongé est atteint d'un mal étrange, le néant, contre lequel la jeune impératrice du royaume et le jeune guerrier Atreju ne peuvent pas lutter.
Seul un humain pourrait quelque chose pour lui mais Bastien refuse de croire qu'une telle chose puisse être possible et qu'il puisse avoir le moindre rôle à jouer dans cette histoire. Il se décide d'intervenir mais hélas, bien trop tard...
L'auteur nous livre ici une magnifique histoire dans laquelle le lecteur a autant de pouvoir que l'auteur. En effet, la morale de cette histoire est que sans rêves et sans imagination, les livres ne peuvent plus exister. Aussi, nous invite-t-il en quelque sorte à continuer à préserver la part d'enfant qui est en nous et à continuer de rêver. L'écriture est légère et on se laisse facilement entraîner dans le roman.
Facile à lire et distrayant, cet ouvrage est émouvant et très bien écrit.
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D'habitude, du moins jusqu'à un certain âge, ce sont les parents qui choisissent les livres de leurs enfants, mais il y a des fois où c'est le contraire. Pour ce roman, en tous cas, c'est ce qui est arrivé. Un beau jour l'un de mes fils (ne me demandez pas lequel) me dit en me montrant ce livre sur l'étagère d'un libraire (il y avait encore des libraires en ce temps-là) "Tiens, papa, tu devrais lire ça, ça devrait te plaire." Mon fils a beaucoup de goût, c'est de famille, il tient ça... de sa mère (peut-être un peu de moi, aussi). Un rapide coup d'oeil sur la 4ème de couverture, et le tour était joué.
J'ai tout de suite était emballé. Comme beaucoup de romans censés être destinés à la jeunesse, celui-ci peut très bien intéresser les adultes, notamment ceux qui adorent surfer sur la frontière entre le réel et l'imaginaire. Dans ce domaine-là, précisément, ce livre est un petit bijou.
Le héros s'appelle Bastien Balthazar Bux. C'est un petit garçon de 10 ans qui n'a rien pour lui. On peut même dire qu'il a tout contre lui : petit, rondouillard, timoré, pas de maman, un papa qui l'ignore, et de plus souffre-douleur de ses camarades. le contraire d'un héros, quoi. Et pourtant c'est à lui que l'aventure va faire signe. Un beau jour il tombe sur un bouquin intitulé L'histoire sans fin, l'ouvre et... tombe dedans, au propre et au figuré : tout en le lisant il devient un héros du livre. Avec son ami Atréju, il doit sauver la Petite Impératrice, souveraine d'un royaume imaginaire menacé de disparition. Et ce n'est que le début. A partir de là c'est difficile de résumer tant les aventures se succèdent et que nos héros (eh oui, BBB est un héros, maintenant) n'arrêtent pas de se distinguer. Il y a de la fantaisie, de la fantasy, surtout, du drame quelquefois, une belle histoire d'amitié... Et pour nous, les adultes (ou les enfants que nous avons été) une magnifique allégorie sur le danger qu'il y a à perdre notre imaginaire, et sur le pouvoir que celui-ci exerce sur notre réel.
Malgré son histoire, complexe parfois, malgré sa présentation de mise en abyme qui peut dérouter, malgré un nombre impressionnant de personnages (fantastiques pour la plupart), ce roman se lit comme du petit lait.
Et en refermant le livre, vous êtes drôlement surpris de trouver à vos pieds un chat nommé Pompon au lieu d'un dragon nomme Fuchur !
Au cinéma, une belle adaptation de Wolfgang Petersen en 1984

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Bastien n'a pas su résister. le livre était là, devant lui, et c'était comme s'il l'appelait. Alors il l'a pris. Sans permission. Et s'est enfui. Donc, techniquement, c'est plutôt un vol, en fait. Mais sur le moment, ça n'y ressemblait pas...
le garçon va trouver refuge dans le grenier de son école (je me demande si la mienne en a un, de grenier poussiéreux et regorgeant de surprises).
C'est là qu'il commence sa lecture, l'histoire du Pays Fantastique, qui est menacé par un mal étrange : les régions sont petit à petit gagnées par le néant. Et une seule personne peut sauver le Pays et tous ses habitants. Un jeune garçon, qui ne vient pas du monde Fantastique, mais de celui des hommes.

Ce livre, ma maman me le lisait quand j'étais petite. Mais on n'est jamais arrivées au bout. Ce qui m'a toujours un peu frustrée. Surtout vu le titre !
Alors je ne pouvais pas ne pas finir ce roman. Mais comme ça faisait des années que maman avait arrêté de me le lire, ben, il a fallu que je reprenne depuis le début.
Je n'ai pas regretté ma lecture. J'ai adoré voyager au Pays Fantastique, que ce soit aux côtés d'Atréyu ou de Bastien.

Ce livre parle de plein de sujets différents, parfois personnels, parfois philosophiques... L'Histoire sans fin est un roman qui nous fait voyager, rêver et réfléchir. Les trois conditions sont réunies pour passer un moment agréable (sauf quand on ne veut pas trop se casser la tête et/ou qu'on a besoin de concret).
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Le chef d'oeuvre de Michael Ende!

Je ne me lasse pas de L'histoire sans fin que je considère comme LE roman initiatique par excellence.

On aimerait que ce roman n'ait pas de fin, justement. le style est léger et amusant, l'histoire est captivante, l'idée de faire du lecteur, l'insignifiant Bastien, le vrai héros à travers son double de papier le valeureux Atréju relève du génie, bref, une réussite de bout en bout.

Le film qu'a tiré Wolgang Petersen de la première partie du livre en 1984 était si commercial et mauvais d'après Michael Ende qu'il a refusé que son nom apparaisse au générique. C'est vrai que Bastien est étonnemment mince et beau, que la symbolique a disparu et que la Petite Imprératrice est maquillée comme une voiture volée. Seul Atréju tire son épingle du jeu, je trouve.

Espéront qu'une nouvelle version soit un jour réalisée dans le réel esprit initiatique du roman. Et avec les effets spéciaux modernes ce serait fabuleux...mais ceci est une autre histoire qui sera contée une autre fois.

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C'est une relecture en vue de sa réédition. Ce livre est vivifiant et pleins d'actions. Cette quête initiatique se savoure à chaque lettre de l'alphabet, chaque chapitre est une nouvelle aventure. le héros malgré lui erre entre rêve et réalité. Cette histoire est un vrai enchantement. Enfant j'avais adoré le film mais il est moins étoffé que le livre et certains personnages et créatures valent le détour. Un chef d'oeuvre de fantasy à lire et relire.
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J'avoue avoir commencé ce roman avec beaucoup d'appréhension tant j'aime le film, qui a baigné toute mon enfance.
Et pourtant, je sors conquise de cette histoire. C'est un immense coup de coeur qui inscrit "L'histoire sans fin" parmi mes livres préférés.
Ce récit est une ode à l'imagination, au pouvoir des livres.
Conserver son âme d'enfant, ne pas perdre de vue d'où l'on vient, garder les pieds sur terre.... voilà les messages que veut faire passer l'auteur à la jeunesse. Et c'est très bien fait. On ne s'ennuie jamais, on vibre avec Bastien Atréyu et Fuchur.
Une excellente lecture qui m'a fait rêver pendant ces fêtes de fin d'année.
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Voilà une histoire que je voulais lire depuis longtemps, mais je n'osais pas, de peur d'être déçue. Il faut dire que le film a bercé mon enfance et je ne sais combien de fois j'ai pu le regarder ! C'est une histoire que j'ai toujours appréciée, mais on ne sait jamais ce que cela peut donner en livre et le Groupe m'a donné l'occasion de franchir le cap.

La première partie est venue rechercher l'enfant en moi qui avait adoré le film et j'ai bien cru que je ne m'arrêterais jamais de lire. Les personnages, les aventures et le sérieux qui les accompagne me frappait de plein fouet. C'était le film, mais en mieux, parce que cette fois, j'avais l'impression de les accompagner, de faire partie de cette aventure. Cette première partie était un véritable coup de coeur et par la suite j'ai compris que l'histoire ne s'arrêtait pas là, elle allait au-delà du film.

La deuxième partie m'a demandé un certain temps d'adaptation. Si j'appréciais toujours autant l'histoire, je trouvais qu'il y avait eu un grand changement qui nous éloignait un peu plus de ce qu'avait été la première partie de l'histoire. Pendant quelques chapitres, j'ai bien cru que la petite étincelle allait s'éteindre, parce que le personnage n'était plus le même et cela n'allait pas en s'arrangeant, et parce que je ne comprenais pas le fond de cette "seconde histoire". Je ne voyais pas où l'auteur voulait en venir et voir de tels changements dans un monde et en des personnages que j'avais appréciés me faisait un peu mal au coeur.

Mais au-delà de ça, j'étais toujours émerveillé par ce que l'auteur pouvait nous présenter dans son propre univers. Que ce soient les créatures, les aventures, les épreuves et les personnages rencontrés... il a un tel imaginaire que c'est difficile à concevoir, je n'ai jamais vu autant de créations dans un même livre. Mais, et c'est là que réside l'une des principales qualités de cette oeuvre, chacune de ses créations a un sens. Il n'a pas créé une chose pour simplement la créer ni se dire original, à chaque présence, à chaque étape se trouve un sens plus grand et un but pour cette histoire. Et au fur et à mesure que j'ai commencé à me rendre compte de cela, j'ai à nouveau apprécié cette histoire, mais avec un oeil neuf, un autre regard. Parce que j'avais confiance en l'auteur et même si le changement qui s'opérait dans l'histoire ne plaisait pas, je savais qu'il y avait une raison à cela et que je la découvrirais bientôt.

Que dire, alors, quand j'ai compris petit à petit toute la beauté de cette histoire, ce qu'elle représente. le voyage qu'il a fait faire à son personnage est intense, plus que difficile, mais pour trouver à la fin en lui quelque chose de précieux. Quelque chose de plus précieux que ce personnage n'aurait osé chercher, ni désirer.

C'est une oeuvre riche en personnages et je resterais à jamais admirative envers Atreju et Fuchur, dont l'âme pure et la compassion qu'ils ont pu éprouver tout au long de cette histoire dépassent tout. Subjuguée à travers l'évolution du personnage de Bastien et à quel point cela diffère des autres livres. Impressionnée face à toutes ces créatures qui peuplent ce monde et nous apprennent, autant qu'aux personnages, de belles choses sur nous-mêmes.

Je suis plus qu'heureuse d'avoir eu l'occasion de lire cette histoire, d'avoir osé franchir le cap des doutes et de faire confiance à cet auteur qui a su me surprendre à chaque tournant de page. C'est une histoire qui vaut le détour !
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J'avais adoré le film, le livre est encore mieux ... comme souvent. Un petit goût de Alice (Lewis Caroll), une cuillère à soupe débordante d'imagination, un soupçon de folie, deux ou trois pincées d'histoire à tiroir (il doit falloir lire la suite parce que l'auteur aime beaucoup la phrase "mais ceci est une autre histoire"), voilà la recette d'un bon livre ;-).
L'arrivée de Bastien au pays imaginaire m'a juste semblé un peu longue.

Challenge ABC 2015-2016 : lettre E
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Il y des histoires qui n'ont pas de fin.
Comme la rencontre avec un roman.
Le souvenir de cette lecture adolescente, a été si forte dans ma petite caboche de lecteur, que des années après, j'en ressens encore l'empreinte. Que demander de plus?
Lorsque j'ai lu '' l'ombre du vent" de Carlos Ruiz Zafón, j'ai un peu ressenti les mêmes émotions, sans retrouver cette magie approchée auparavant.
Une épopée fantastique... Une histoire qui se mange sans faim... Jusqu'à sa fin...
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J'ai été complètement charmée par ce conte à mi-chemin entre le merveilleux et le fantastique. J'avais adoré le film étant enfant, j'ai tout autant apprécié le roman (peut-être même plus, car j'ai revu - dans ma tête - avec nostalgie, les images que j'ai tant regardées enfant).
Tout est parfait dans ce roman: l'aventure dans un pays lointain, mystérieux, aussi merveilleux que terrifiant, avec des créatures originales et enchanteresses dont sont férus les enfants. On ne peut qu'être empathique envers Atreyu qui désire sauver à la fois la petite Impératrice et le Pays Fantastique. de même, on tremble avec Bastien, lecteur témoin emprisonné dans l'histoire et par les émotions qu'elle suscite qui deviendra lui-même partie prenante du récit au cours du roman. L'histoire est loin d'être bébé, elle est même extraordinaire de complexité et peut faire passer d'agréables moments à la fois aux enfants, aux adolescents et aux adultes. Lorsque le roman est terminé, c'est un univers qu'il est triste de quitter!
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