Merveilleuse histoire fantastique....ah si l'on pouvait plonger dans les livres....
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Cette lecture s'est imposée d'elle-même, à la croisée de multiples lubies littéraires. Un jour, une recommandation : die unendliche Geschichte. Temps d'arrêt. Je mobilise mon peu d'allemand et réalise après quelques flashs d'un film jamais vraiment vu, toujours interrompu. Un autre jour, l'envie de passer le pas, de lire un roman en espagnol. Et me voici, comme une enfant, à approcher un classique allemand dont je n'ai jamais rien entendu, traduit en espagnol, armée de mon tout petit vocabulaire pour affronter cet édifice sans fin. Les voies vers Fantasia m'ont appelée, je les ai trouvées. Si j'en suis sortie ? C'est une autre histoire, pour une autre fois.
L'éditeur (et l'auteur) a tout mis en oeuvre pour que le livre invite son lecteur au voyage : les mêmes serpents sur la couverture que celle que tient Bastian, les mêmes caractères bleus et rouges qui distinguent les histoires du monde des Hommes de celui de Fantasia (jusqu'à la pagination qui ne prend jamais la couleur de l'imaginaire – remerciements, sommaire, même combat), les mêmes lettrines qui ouvrent les 26 chapitres, un pour chacune de lettres de l'alphabet, le point médian au centre du livre quand sonne minuit : la fin d'une histoire, le début d'une seconde. Et à partir de ce moment où Bastian se laisse absorber par sa lecture, le temps ne s'égrène plus.
Si le premier récit peut paraître classique et permet au lecteur de prendre ses marques, on s'y baigne comme dans un conte qu'on aurait entendu encore et encore mais toujours en recouvrant un peu plus de ce qu'il voulait nous dire. Atreyu devient une figure familière dans son étrangeté. le second, toutefois, devient vite beaucoup plus sombre : les humains, trop complexes et mus par leurs désirs, ne sont pas faits pour vivre à Fantasia.
Il n'empêche que le texte, destiné aux enfants, a tendance au début à beaucoup donner l'impression de tenir son lecteur par la main : les réactions de Bastian devant les aventures d'Atreyu, la répétition du vocabulaire (très utile pour moi qui affrontait ce livre dans une langue étrangère), les figures parfois très cartoonesques ne laissent rien présager de la noirceur qui va teindre peu à peu un récit qui a toutes les qualités d'un classique qui mériterait d'être plus cité encore qu'il ne l'est déjà.
Je reviens de ma lecture avec un sentiment de nostalgie : celui de mes plus belles histoires d'enfant que je peuplais à mon tour avec amour. Peut-être aussi parce que, comme Bastian, je retardais autant que possible le moment du départ.
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It was a really wonderful journey in Fantastica. I wanted to read this because it was one of the best sellers in history (it's in my reading challenge) , a story within a story (reading challenge again) and because I remember to have love the movie when I was younger.
it didn't disappointed me. At each pages, I remember some piece of the movie and now I feel like seeing it again.
The book has two parties. The first with bastien reading the story about Atreyu and here you really have the story within the story where Atreyu is the hero of the Fatastica world. And the second one where Bastian becomes the hero, changes and not for the best
I think I prefer the first one, but the second is really good too and is necessary for the developpement of Bastien. .He nearly becomes an anti-hero, and his personnality evolves and not in the best way. But all of this, is for a reason. A way to accept himself, to like himself and more importantly to like/love others
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un livre merveilleux qui résume toute mon enfance!!!
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