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4,16

sur 993 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
un classique magnifique que je ne me lasse jamais de relire
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"Mais cela est une autre histoire, qui sera contée une autre fois"
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Le livre parfait, de A à Z. Pour ceux qui aiment les livres, pour ceux qui voudraient qu'une histoire ne se termine jamais. Beaucoup mieux que le film, une écriture envoutante, des personnages inoubliables. Bastian voudrait être un héros, et au fil de ses souhaits il découvrira que les choses qui comptent vraiment, c'est d'être celui qu'on est. Un livre que j'aimerai faire lire à mes enfants. En absolu, mon livre préféré.
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Je note, avec désespoir, qu'il n'existe aucune bonne édition de ce livre en langue française. L'édition de 1984 (malgré une couverture vraiment moche tirée du film) est la seule acceptable. On ne trouve aujourd'hui plus en circulation qu'une version en poche (édition le Livre de Poche), écrit en tout petit et sans les illustrations de la première édition pourtant très chouettes. On remarquera aussi que la traduction à pris un petit coup de vieux malgré toutes ses qualités. ceci étant dit...

Il est peu de livre à m'avoir aussi profondément construit. Lu quand j'avais une dizaine d'années, j'ai retrouvé à la relecture, à bientôt quarante, bien des fondements de ce que je suis aujourd'hui à travers ce conte initiatique. Bien sûr, la profusion des idées, proprement et volontairement vertigineuse, est l'élément le plus saillant du Grand-Oeuvre de Michael Ende. Profusion des situations, des péripéties, des décors fabuleux, des personnages loufoques ou attachants, des réflexions philosophiques surtout. Ce livre parle de l'amitié, de la sagesse, du sens du courage, de l'importance de l'estime de soi, du deuil, de l'amour, de la responsabilité des littérateurs, du fonctionnement de la lecture... j'en passe. Surtout, il traite de la puissance de l'imaginaire dans ce qu'elle a de merveilleux mais aussi de terrible, de salvateur mais aussi de dangereux . On se laisse porter par l'aventure et on se retrouve à voguer dans des contrées pleine d'ambiguïté où le bien et le mal se chamaillent. Fichtre, un livre pour les enfants, ça ?

Plus encore, le vieux briscard que je suis s'amuse de la construction non conventionnelle de ce roman unique. On y change de protagoniste principal en cours de route, les autoréférences, et les références à d'autres oeuvres en font un texte résolument post-moderne à la Umberto Eco. Plaisir un peu cérébral, j'en conviens. Dans les livres pour enfants, il en faut pour tous les âges. Ce que Ende à bien compris.

Mieux que plus, l'enfant que je demeure retrouve l'émotion poignante qui émaille certains des vingt-six chapitres qui composent le livre : on aimerait que dame Aioula nous serre dans ses bras, on voudrait voir les larmes paternelles couler à l'évocation de la petite-impératrice, on pleure quand Artax disparaît peu à peu dans le marais de la désolation.

Un monument, rien de moins.
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Si vous avez vu le film de 1984, il apparaît comme un survol après cette lecture.

Bastien Balthazar Bux est un garçon de 10 ans timide, petit et rondouillard. A la maison, l'absence laissée par sa mère disparue a laissé son père taiseux et absorbé. Au dehors, il se fait harceler par ses camarades.
C'est en voulant leur échapper qu'il franchit la porte d'une librairie et subtilisera un curieux livre bleu avec sur sa couverture, deux serpents entrelacés.
Caché dans le grenier de son école, il débutera sa lecture qui l'emmènera beaucoup plus loin qu'il ne l'aurait imaginé.

Cette histoire est profonde et foisonnante à plusieurs niveaux.
Tout d'abord le merveilleux et l'ode au plaisir de la lecture où les frontières entre le monde réel et la fiction tendent à s'effacer par un habile jeu de mise en abyme. Bastien, tout comme nous lorsque nous pénétrons dans un livre passionnant, s'attache aux personnages. Il vibre tant avec eux qu'il aimerait les aider voire ne plus les quitter…
Les amateurs de Fantasy y trouveront leur compte car l'imagination de Michael Ende impressionne : les paysages et créatures sont tous plus surprenants les uns que les autres. Beaucoup de détails permettent au lecteur de s'y engouffrer. Certains éléments m'ont évoqué d'autres classiques comme l'Odyssée d'Ulysse, le Seigneur des Anneaux ou encore Alice au pays des Merveilles donnant aux figures du récit un caractère immuable.

Il s'agit aussi d'une quête initiatique et identitaire où Bastien, confronté à un nouveau pouvoir, devra puiser en lui courage, détermination mais aussi apprendre de ses failles et de ses erreurs parfois lourdes de conséquences.

Si vous parvenez à suivre Bastien dans toutes ses péripéties, vous devriez apprécier les dernières pages (sont-elles vraiment les dernières ?).

L'Histoire sans Fin m'a rappelé ceci :
Chaque livre ouvert ouvre une porte sur un autre monde. Chaque lecture est un voyage dont nous sommes le héros et tant qu'il y aura des lecteurs, l'histoire continuera de vivre.
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SUPERBE ! UN CLASSIQUE !
Ne vous est-il jamais arrivé d'avoir envie de vous échapper de la réalité, une réalité trop cruelle et douloureuse pour y faire face ? Bastian, lui, le désire et le destin va placer sur sa route un livre étrange et attirant qu'il commence bientôt à lire, réfugié dans le grenier de son école. Il va peu à peu basculer dans l'histoire, celle du Pays Fantastique, L Histoire sans fin, et en faire partie intégrante.

Michael Ende nous livre ici un roman émouvant et fascinant qui vous entraînera dans un monde onirique, une terre de légende qui n'existe plus que dans nos rêves, ces rêves qui nous maintiennent en vie et qui font de nous autre chose que des automates, des rêves que l'auteur voudrait voir refleurir en cette époque où le matérialisme prévaut.

Ce roman, scindé en 26 chapitres, un par lettre de l'alphabet, et adapté au cinéma en 1984 par Wolfgang Petersen, a enchanté des millions d'enfants et d'adultes à travers le monde et j'en fais partie. Tout comme Peter Pan de J. M. Barrie, le Magicien d'Oz de Lyman Frank Baum et le Seigneur des Anneaux de Tolkien, il m'a ouvert les portes de l'imaginaire que j'ai franchies d'un pas allègre pour fuir un monde qui ne me plaisait pas.

L'Histoire sans fin est un hymne au rêve, à l'imagination, à la fantaisie. Assurément l'une de mes plus belles lectures. INOUBLIABLE !!!
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Dans la littérature fantastique, il y a Tolkien et ses Hobbits, et le reste.
Et dans le reste il y a l'histoire sans fin et le reste...

Un récit initiatique connu par un grand nombre à travers les trois films ( oui trois, même si les deux premiers ont rencontré un succès bien plus conséquent) .

Comme souvent avec les adaptations au cinéma, surtout quand on commence par le cinéma et qu'on lit de livre après, on redécouvre totalement l'histoire, avec un Bastien tout à l'opposé du Bastien maigrichon du premier film (ou l'on a préféré remplacer le petit gros par un Gringalet) .

Le livre en un seul volume regroupe l'intrigue des deux premiers films et certains éléments qui ont été utilisé dans le 3e, en mieux en plus fouillé avec des personnages plus attachant où parfois plus détestables ( et il peut s'agir dans les deux cas du même personnage. ..)

La magie est là et opère.

On suit l'épopée d'Atreyu, puis celle de Bastien tout en se disant parfois quand on peut parler au cours des pages d'un autre lecteur peut-être en train de lire le livre Bleu que nous faisons peut-être nous-même partie de cette histoire sans fin...
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Titre parfait pour un livre parfait ! Michael Ende manie la mise en abyme avec un art consommé, et cette oeuvre est un des grands contes philosophiques du XXème siècle.

Dans cette histoire, la magie n'occupe pas une place anodine : au-delà d'un simple monde fantastique, Fantasia représente tous les rêves et les cauchemars des humains. Rêves et cauchemars, car la dualité est omniprésente : Atreju est le double de Bastien, deux sphinx gardent l'entrée du temple, le désert aux mille couleurs est l'envers de la forêt nocturne, le loup maléfique et les insectes monstrueux côtoient les fées et le dragon magique…

Si Bastien se définit par rapport au héros Atreju, il laisse, une fois entré à Fantasia, la part belle à sa propre personnalité, qui s'assombrit au fur et à mesure que son identité rêvée prend le pas sur son identité réelle. Un voeu, et à chaque voeu, un souvenir de perdu, jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus que son nom. Son nom, et un ami pour finir tous les récits qu'il a commencés… On peut entrer dans un livre et se perdre dans les histoires, mais il ne faut pas oublier de vivre : telle pourrait être une des morales du roman.

Où se situe la limite entre fiction et réalité ? Par quoi un individu est-il défini ? Son apparence ? Sa personnalité ? Son nom ? Ses amis et ses modèles ? Autant de questions qu'incarnent tour à tour les personnages de l'Histoire sans Fin.

« Fais ce que tu désires », ordonne l'Impératrice. Mais nombreux sont les dangers d'un désir hors de contrôle, et l'on a vite fait de se perdre soi-même… C'est alors le début d'une merveilleuse aventure : la quête de soi. Ce parcours initiatique est rendu merveilleux par la plume de Michael Ende, légère, précise et belle à la fois. Les personnages et les paysages qu'il dépeint forment un monde haut en couleurs et ouvert à tous les possibles ; son talent d'écrivain rend l'identification du lecteur à Bastien immédiate et la mise en abyme d'autant plus géniale.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Ça... c'est mon âme d'enfant. Jusque-là, dans mes bouquins de livres sur une île déserte, vous aviez des trucs plutôt badass (comme "Les salauds gentilshommes") ou intellos (cf. Les langages de Pao). Là, pas du tout, c'est de la pure littérature jeunesse.
Qu'est-ce que L'Histoire sans Fin peut avoir de si attrayante ? Déjà, c'est bien écrit. On vous l'accorde, c'est écrit d'une manière qui plaise aux enfants, mais ce n'est pas du bâclé pour autant. Ensuite, malgré un univers assez souriant et improbable, on a un petit peu d'une espèce de magicbuilding au niveau non pas des pouvoirs qui régissent le monde ou le livre magique, mais sur l'imagination du lecteur, et qui donne certains paradoxes. En fait, ce qui me plaît chez ce livre, c'est l'imagination foisonnante de l'auteur : où qu'on aille, il y aura forcément quelque chose d'extraordinaire. Et l'intrigue n'est pas délaissée, avec la Petite Impératrice et sa mystérieuse maladie... puis disparition. Bastien est un pauvre enfant comme un autre, et pourtant il se retrouve à l'intérieur du livre où il peut devenir ce qu'il veut, et ça c'est le pur côté d'évasion de la fantasy ; mais il y a aussi un brin de réflexion dans le fait qu'il va rapidement prendre la grosse tête. Après il y aura quelques temps morts (écrire sur pile 26 chapitres, c'est pas si facile que ça), mais l'essentiel est là : l'aventure fantasmée, le secret jamais résolu de tant d'éléments, l'espace-temps qui recèle bien des surprises (un pays infini, deux endroits qui peuvent avoir tous les deux existé à la même place, le néant...). Bref, vous avez là le seul truc d'enfants que je trouve vraiment aussi digne que la littérature adulte (excepté Roald Dahl, mais ça, c'est une évidence), et qui n'a chez mes goûts personnels pour concurrence qu'une seule fiction dans le domaine du rêve : il s'agit bien entendu du film "The Dark Crystal".
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Une excellente histoire

Depuis longtemps ce livre me tente. Il faut bien dire aussi que j'adore le film. Il était donc temps de le lire et je remercie Mélisande pour avoir acceptée de le faire avec moi. Elle a lu la version des éditions Hachette d'octobre 2014 avec sa sublime couverture bleue claire et moi la version des éditions le livre de poche de février 2014 avec la couverture réalisée par la talentueuse Fleurine Rétoré.

Pour échapper à des camarades de classe qui le malmènent, Bastien pénètre dans la boutique de M. Koreander. C'est un petit magasin de livres anciens. le jeune garçon y dérobe un ouvrage à la couverture ornée de deux serpents entremêlés : L'histoire sans fin. Il s'installe dans le grenier de son école pour lire ce livre, une plongée au Pays fantastique. Ce monde est atteint d'un mal mystérieux communément appelé le Néant. Toutes les contrées sont touchées et ont envoyé un messager à la Tour d'Ivoire pour voir la Petite Impératrice. Mais celle-ci est malade. Un jeune guerrier du nom d'Atréju est envoyé en mission pour sauver l'impératrice et le Pays fantastique. Une quête hasardeuse puisque nul ne sait qui ou quoi chercher.

J'ai beaucoup apprécié la présentation de chaque chapitre. Ils commencent tous selon les lettres de l'alphabet : un A pour le premier, un B pour le deuxième, jusqu'au Z pour le chapitre 26 sur lequel s'achève ce livre. de plus, de magnifiques illustrations accompagnent le début des chapitres aussi bien dans l'édition du Livre de poche que dans celle d'Hachette.

C'est vraiment une excellente lecture même si pendant un long passage Bastien méritait de bonnes paires de claques. L'intrigue se découpe en deux parties bien distinctes. Dans la première, on suit les aventures d'Atréju que Bastien est en train de lire depuis le grenier de son école. Dans la seconde partie, Bastien est lui aussi un personnage de L'histoire sans fin et découvre physiquement le Pays fantastique aux côtés d'Atréju et Fuchur. J'ai juste trouvé dommage que le rythme tant apprécié au début du livre se soit fortement ralenti à partir du moment où Bastien est arrivé dans le livre. A force de faire des voeux avec l'Auryn, il finit par perdre les pédales et se laisse manipuler par les mauvaises personnes. A ce moment-là, les principaux protagonistes ont commencé à perdre de l'intérêt.

L'auteur a fait preuve de beaucoup d'imagination à la fois dans les paysages qu'il a créé, mais également dans les différents personnages qui sont plus différents les uns que les autres. Certains sont très passionnants, d'autres très drôles, d'autres quelconques. Mais surtout ils revêtent les formes les plus diverses. Cela fait la richesse du récit.

En résumé c'est un très bon livre et un magnifique objet. Malgré la perte de régime en seconde partie, Mélisande et moi avons fortement apprécié notre lecture et vous la recommandons vivement.
Lien : http://fievrelitterairededel..
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