Quelles surprises réserve le sixième tome de cette série suspendue par DC Comics après seulement six épisodes pour avoir enfreint les limites de l'acceptable au sein de l'univers comics et ensuite reprise par «Dynamite Entertainment» ? Pas grand-chose à vrai dire !
Ennis utilise à nouveau la même recette et joue donc délibérément la carte de la provocation. Au programme, on retrouve donc : sexe, porno, branlettes, scatologie, hémoglobine et humour juvénile bien gras. Heureusement l'auteur va également prendre le temps d'approfondir (dans tous les sens du terme évidemment) la relation sentimentale entre le p'tit Hughie et la super-Annie.
Lors de ce tome qui reprend les épisodes #23 à #26 (et oui, seulement 4 épisodes),
Garth Ennis ("Just a Pilgrim", "Preacher", "Le punisher") ne rate à nouveau pas une occasion pour remettre les super-héros et leurs slips à leur place ! C'est cette fois aux X-Men qu'il s'en prend pour mettre à mal le mythe du super-héros. Ce tome propose en effet une enquête sur les G-Men, vache à lait de Vought-American et véritable parodie des célèbres mutants de Marvel.
Au niveau du graphisme le trait gras de
Darick Robertson contribue à noircir l'image des vedettes du monde des comics. Si le garçon prend sans doute son pied sur les nombreuses scènes explicites de volume, il s'amuse également au niveau des pseudo-X-Men et de leurs tenues.
Ca demeure pas mal, mais il reste tout de même à espérer que la deuxième moitié de cette histoire sera d'un niveau supérieur.