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3,79

sur 672 notes
Ce livre est abracadabrantesquement drôle et cynique
Sous l'apparence d'un thriller raconté aux travers des écrits de quelques victimes retrouvés dans le chalet, l'auteur nous transforme chacun des crimes en situation digne d'une pièce de boulevard C'est drôle, c'est frais, c'est horripilant, c'est cynique, c'est génial quoi

Les victimes sont tous des fans absolus (je dis bien ABSOLUS ! ) de Sherlock Holmes. A chaque fois, les survivants essaient de penser comme leur héros pour trouver le coupable parmi eux (ceux qui donne lieu à des moments hilarants). Bon, gros coup de coeur pour Dolorès et ses lettres adressés à un prêtre (particulièrement celle où elle fait son auto-analyse )

Ce livre est un véritable bijou de drôlerie avec une fin digne du livre (en fait, il y a une double fin ... pour ma part, dès le départ, je pensais comme Flipo devant sa tv ... vous verrez ;)

Je vais sûrement lire d'autres livres de cet auteur sans hésitation. J'en redemande
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Ce livre figure dans mon bagage pour une île déserte : c'est tout dire !
Hommage à Sherlock Holmes, Agatha Christie
Avec rebondissements, suspense et humour
Le style, ponctué par de longues phrases de digressions : j'adore !
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J'ai découvert J.M Erre avec son ouvrage "Le grand n'importe quoi" que j'avais beaucoup aimé mais alors là, il m'épate d'autant plus. En tant que holmésienne moi-même (de niveau 1, voire 2, pas plus, je vous rassure), je ne pouvais que me fondre dans cette intrigue des plus déroutantes mêlée de nombreux clin d'oeil à d'autres auteurs de romans policiers telles Agatha Christie et tout cela, rempli d'humour noir (bref, j'adore !).

Voici le contexte : le professeur Bobo, titulaire du poste de la chaire d'holmésologie à la Sorbonne se faisant vieux et surtout gâteux invite dix de ses confrères à se rendre à un congrès à l'hôtel Baker Street à Méringen en Suisse. le but de ce week-end est l'occasion rêvée pour ces dix convives de montrer au professeur Bobo qu'il est le ou la seule personne digne de lui succéder. Chacun apportant des preuves de son intérêt pour leur regretté et véritable maître, j'ai nommé le grand Sherlock Holmes. Autant vous dire tout de suite qu'il sont tous un peu atteint du ciboulot car, en tant que holmésiens de niveau 10, inimaginable pour eux de penser que ce brillant détective soit sorti tout droit de l'imagination d'un auteur aussi brillant soit-il à savoir Sir Arthur Conan Doyle. non, pour eux, Holmes ft un être de chair et de sans qui a réellement existé et ils n'en démordront pas puisqu'ils apportent des preuves supplémentaires à la clé. J'oublias de dire que parmi tous ces chiffonnés du ciboulot se dissimulait une personne saine d'esprit : la journaliste Audrey qui s'est introduite incognito dans cet hôtel en se faisant employer comme serveuse. Son objectif à elle : non pas prendre la place du professeur Bobo à la Sorbonne mais enquêter et rédiger un livre intitulé "Sherlock Holmes pour les Nuls" (en vente prochainement dans vos librairies).
Bref, trêve d'humour à partir du moment où les dix prétendants meurent les uns après les autres. Un tueur se cacherait-il parmi nos dix prétendants au poste afin d'éliminer ses adversaires ? Et que dire lorsque le professeur meurt à son tour ? Il ne fait pas de doute qu'un tueur en série se cache dans l'hôtel mais qui ? S'installe alors une paranoïa à tout rompre lorsque, en plus de ces crimes crapuleux (enfin, cela reste encore à démontrer), l'hôtel se retrouve privé d'électricité et isolé du reste du monde car la neige étant tombé abondamment cet hiver-là, la porte reste inaccessible. Privés de tout, enfermés dans un hôtel pour un long week-end avec un probable tueur qui peut très bien être votre voisin, les réjouissances sont loin d'être au plus haut. Bref, une véritable ambiance d'un bon ouvrage de Sherlock Holmes grandeur nature.

Une fois arrivé sur les lieux, le commissaire Lestrade sera en charge de l'enquête et grâce aux précieux enregistrements d'Audrey, c'est à lui qu'incombe le rôle de résoudre cette affaire des plus sordides qui soit.

Une vraie merveille. Un roman rempli d'humour, plein de fraîcheur malgré les thèmes abordés et le lecteur, malgré la description de la mort des uns et des autres, ne peut s'empêcher de sourire tant cela advient parfois dans des situations les plus risibles qui soient. Je ne vous décrirai pas toutes ces circonstances tout comme je ne vous présenterai pas chacun des protagonistes car je suppose que cela à du être fait des dizaines de fois mais je ne vous dirai qu'une chose : à découvrir sans plus attendre. Un véritable coup de coeur en ce qui me concerne !
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L'idée de départ est intéressante : une dizaine d'universitaires se retrouvent dans un hôtel en Suisse pour un colloque sur Sherlock Holmes. Bloqués à l'intérieur par la neige, ils sont finalement retrouvés tous morts, entreposés dans la chambre froide. Que s'est-il passé ? Malgré l'envie de le découvrir, j'ai lu ce livre en diagonale car le style ne m'a pas du tout plu : trop loufoque pour moi. Ce roman se veut humoristique, mais je ne l'ai pas trouvé drôle du tout. Dommage, car j'aime beaucoup Arthur Conan Doyle et Agatha Christie, auxquels l'auteur rend hommage ici.
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Un pastiche d'enquête de Sherlock Holmes, voilà qui m'a parlé tout de suite. En fait je me demande si je n'avais pas déjà croisé le livre sur les étagères de la médiathèque il y a quelques années – je devais avoir trop de livres en main déjà à ce moment, j'imagine !


Cela faisait un petit moment que je n'avais pas décrété qu'un livre était quasiment un coup de coeur dès les premières pages, ni que j'avais eu une furieuse envie de le prêter de gré ou de force à un maximum de personnes. Au bout d'une ou deux pages je me bidonnais toute seule dans mon arrêt de bus, je regrettais de ne pas avoir acheté Sherlock Holmes, une vie, aux dernières Imaginales (super, je sais quoi prendre à Xavier Mauméjean la prochaine fois !:) ), et j'avais plus ou moins Étoile des neiges en tête à cause du contexte montagneux trop clichéisé.

Le récit comporte un « tiroir » : le début et la fin se déroulent dans notre présent narratif et s'articulent autour du groupe de recherche et d'enquête qui découvre les corps des dix holmésiens, alors que la partie médiane du livre (90%) est composée d'extraits des journaux desdites victimes et de narration faisant le lien entre eux. C'est donc un assemblage assez sympathique et, j'ai trouvé, assez dynamique. Je ne suis pas toujours très friande des journaux intimes, en tout cas ce n'est pas quelque chose que je recherche même si je reconnais que le style sert assez bien certains genres ou histoires ; mais ici cela marche très bien car on nous offre à chaque fois un seul point de vue, c'est donc bien – vu – pour une intrigue policière. En effet, humour décapant et omniprésent ou pas, l'intrigue reste très prenante et assez classique dans son déroulé – une référence est donnée vers la fin du livre, mais je n'avais pas attendu l'auteur pour y penser et je pense que ce sera le cas pour beaucoup de lecteurs de littérature policière, déjà à la lecture de la 4e. Cependant, on peut regretter que Erre parte du principe que le lecteur ait lu Christie et nous dévoile la chute d'une de ses oeuvres les plus célèbres…

L'enquête menée par les apprentis détectives (qui sont bien plus doués dans leurs maniaqueries respectives et leurs citations du Maître qu'en tant qu'enquêteurs !), bien que piétinant fortement, en apprend beaucoup au lecteur sur les nombreux suspects, leurs caractères et motivations, ainsi que pas mal de détails de leur vie. Compte tenu de la nature fortement humoristique du livre c'est autant intéressant que divertissant. J'ai regretté une petite longueur, un léger plombage dans la continuité de l'humour quand Eva von Gruber entre en scène. Les blagues graveleuses et la cour de ces messieurs, ça me va deux minutes, mais j'aime bien alterner avec autre chose parce que je lis un pastiche de Conan Doyle, et pas le journal de Bridget Jones… En fait après quelques pages ça s'est calmé et l'on est revenu également aux autres contextes humoristiques.
La conclusion de l'enquête m'a fait sourire, mais j'ai surtout trouvé la chute du livre géniale. J.M. Erre tire un trait en dents de scie sur son enquête, abandonnant plus ou moins le lecteur à ses réflexions et ses doutes après l'avoir appâté, un peu comme ces fanatiques de Sherlock Holmes en huis-clos dans leur hôtel miteux. Personnellement, je choisis de croire à une de ses propositions en particulier…

Une enquête décalée avec un humour provoquant et cliché, pas toujours très subtil il est vrai mais incroyablement distrayant. A déguster.

Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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J'ai ADORE ce livre!!!! C'était une véritable pépite d'humour!
L'histoire commence par le déneigement de la porte de l'hôtel. le chef des pompiers fière d'être le sauveur de ces grosses têtes pensantes, déchante vite après être rentré à l'intérieur du bâtiment. L'hôtel est devenu un tombeau... Grâce à l'inspecteur Lestrade (un vrai petit génie bizarrement ^^) et aux notes de Audrey, le chef des pompiers, le caporal Flipo, le directeur de l'hôtel, et nous mêmes allons apprendre ce qu'il s'est passé durant ces trois derniers jours.
C'était trois jours de folie!
J'ai adoré l'exagération des caractères des personnages! Grâce à eux, j'ai rigolé tant et plus, surtout pendant la fouille de la chambre du professeur Bobo. J'en pleurais de rire!!!!
Ces holmésiens sont fous et je me suis souvent demandée comment ils ont fait pour en arriver là vu leur attitude.C'est vraiment Audrey pour moi qui rehausse le niveau.
L'auteur nous fait passer en un claquement de doigt de l'humour au drame. Petit à petit on change de genre, et nos chers holmésiens comprennent vite qu'il se passe quelque chose de très grave dans l'hôtel.
On n'arrête pas de se poser la question, à savoir: qui est l'assassin?
J'ai vraiment beaucoup aimé tous les passages faisant référence à Sherlock Holmes. L'histoire se concentre certes sur les holmésiens mais on n'oublie pas un seul instant notre cher détective.
Et si bien sur vous n'êtes pas trop fan de Sherlock Holmes, n'ayez crainte, l'auteur nous offre des références sur d'autres romans policiers.
Mais y-a-t'il vraiment un ou plusieurs assassin?
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Je ne dois pas avoir le même humour que les autres critiques, mais je n'ai pu entrer dans ce livre, malgré plusieurs tentatives ... il m'est à chaque fois tombé des mains, impossible de persévérer, malgré ma bonne volonté ... Je l'ai trouvé lourd et même vulgaire. Sorry ...
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Après avoir été coupé du monde trois jours durant à cause d'une avalanche, l'hôtel Baker Street est enfin libéré de sa gangue de neige par les pompiers de Meiringen, en Suisse. À l'intérieur, tout le monde est mort. Sans doute, s'il ne s'était pas malheureusement trouvé derrière la porte monumentale de l'hôtel au moment où le camion des pompiers l'a défoncée, l'ultime survivant aurait-il pu expliquer ce qu'il s'est passé durant ces longues heures où les candidats à la chaire d'holmésologie que doit ouvrir la Sorbonne ont été décimés un par un.
Au commissaire Lestrade, donc, de résoudre cette énigme grâce notamment au journal d'une journaliste infiltrée dans ce colloque universitaire regroupant la fine fleur des holmésiens de niveaux 7 à 10 :
« […] les holmésiens de niveaux 7 à 10 forment une caste à part. Pour eux, les choses sont claires : Sherlock Holmes a bel et bien existé et Conan Doyle n'était que l'agent littéraire du docteur Watson, biographe du détective londonien. À ce stade la fiction n'existe plus, les écrits de Watson sont parole d'Évangile, l'étude des textes sacrés devient le centre de toutes les préoccupations, on s'attaque à des énigmes fondamentales comme la date de naissance de Holmes ou le nombre de mariages de Watson.
Et, dans le meilleur des cas, on essaie de prendre ses pilules tous les matins. »
Pastiche enlevé des romans à énigme, le mystère Sherlock est un petit bijou d'humour et de nonsense, porté par ailleurs par une certaine érudition en matière d'holmésologie de la part de J. M. Erre dont on se doute bien qu'il a pris autant de plaisir à concocter ce jeu de massacre qu'on a à le lire.
Car ces holmésiens qui tombent comme des mouches et dont l'auteur rend avec un sens éprouvé de la caricature (ou de l'observation) toute l'obsession confinant à la folie à l'égard de leur héros sont pour la plupart odieux bien qu'attendrissants par certains côtés. Et parce que l'on se plaît à les voir tomber un par un. Et J. M. Erre, même dans les moments les plus sombres du récit, entretien cet humour distancié qui, en alternant avec les passages plus burlesques, fait le charme de son roman. Que l'on en juge :
« le début de soirée fut assez morne, comme le sont souvent les moments passés à la chandelle, à quelques mètres de cinq cadavres, dans un groupe comprenant un serial killer. »
Léger, malin, hilarant, le mystère Sherlock est un bel antidote à la morosité.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Excellent polar ! Des personnages abherrants, une intrigue digne des plus grands ; je le conseille vivement
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Attention : chef d'oeuvre !
A la fois comédie irrésistible, polar génial et réflexion sublime sur la littérature policière, ce petit roman est une bombe d'idées brillantes.
L'humour est non-stop, au point où le livre pourrait passer pour une "simple" comédie. Entre le style narquois, les personnages déjantés et les scènes d'hystérie collective, le tout ressemble au film Cluedo ou à un épisode de Psych.
Mais l'intrigue se tient ! La résolution est même carrément AgathaChristique au point où ça en est jouissif. Et mieux encore, en plus du milliard d'idées savoureuses sur Sherlock Holmes, le roman parle en fait du genre littéraire auquel il appartient lui-même (avis aux amateurs d'oeuvres "métas" !), de ses lecteurs et de la puissance de l'imaginaire.
Comment ressortir indemne d'un mélange si puissant d'humour, de style et d'intelligence ? Impossible ! Car la première victime de ce massacre désopilant, c'est le lecteur, terrassé par un tel génie. Bon, je m'emporte un peu, mais vous avez compris le message : lisez-le.
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