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3,7

sur 299 notes
Bon, moi qui me dit fervente amatrice d'humour, d'humour caustique, d'humour noir , humour british, et bien je crois que je vais passer mon tour pendant un bon moment... car c'est le deuxième en quinze jours qui fait un gros FLOP !

Et pourtant j'avais adoré J M Erre avec qui a tué l'homme homard !

Bref , je me suis ennuyée a mourir , j'ai essayé de lutter contre l'ennui et j'avoue n'avoir pas trop trouvé l'humour qui m'amuse tant en général. J'ai trouvé ça convenu et un peu bateau. Je n'ai eu aucune affinité pour les personnages. J'ai du fortement lutter pour arriver au bout , mais je n'aime pas abandonner en route.

D'habitude j'aime assez l'auteur, donc je relirais certainement JM Erre, mais pas tout de suite.
sans doute mon état d'esprit ou tout simplement pas le bon moment...
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Ma découverte de J.M. Erre, commence avec Prenez soin du chien.
Ce livre, chapitré en compte à rebours, fut un vrai délice pour moi.
L' humour y est aussi constant que trépidant, et l'intrigue m'a rien à envier aux maîtres du genre policier issus de la période dite "classique".
Les personnages vont leur train de locataires parfois bien déjantés, sis dans deux immeubles se faisant face... Et où rien ne manque, ni lettres anonymes ou non, incident fâcheux et propriétaire absent... Sans compter deux concierges antagonistes et un sale gosse que le lecteur ne souhaiterais pas à son pire ennemi.
La conclusion du bouquin, relativement sombre, n'a pas su me décevoir.
Elle se situe dans l' exacte continuation de cette fiction captivante entre Agatha Christie et Georges Simenon.


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Patiemment, obstinément, avec un masochisme et une abnégation dont je ne me croyais pas capable, j'ai tourné les pages une à une, je les ai même lues, mais oui - avec l'impression de nager dans une eau sale. Et j'ai fini par craquer, quelque part du côté de la 150ème page, j'ai enfin, avec un soulagement indicible, accompli le geste dont je rêvais depuis longtemps : j'ai balancé ce livre loin, très loin, le plus loin possible.
Je m'étais répété tout au long de ces interminables 150 pages "Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai... Ca ne peut pas tout le temps être aussi NUL ! Il y a bien un moment où ça va s'améliorer, où ça va devenir très mauvais, voire mauvais, voire (on peut toujours rêver) médiocre..."
Mais non. Toujours pareil, toujours ces tentatives lamentables de créer une atmosphère délirante, toujours ce style visant San-Antonio et pataugeant dans Jean-Marie Bigard, toujours cette accumulation de blagues ratées et de plaisanteries poussives. J'ai tenu 150 pages et c'est 150 pages de trop.
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Ayant adoré le mystère Sherlock, je ne pouvais pas en rester là avec J.M. Erre. C'est sur les bons conseils de mosaique92 que mon choix s'est porté sur Prenez soin du chien, le premier roman de l'auteur.

J'ai passé un très agréable moment en compagnie des locataires des 5 et 6 rue de la Doulce-Belette. J.M. Erre a une imagination débordante, je me demande où il va chercher tout ça. Il place ses protagonistes dans des situations plus folles les unes que les autres et c'est jubilatoire.

J'ai beaucoup ri (un peu moins qu'avec le mystère Sherlock) et j'ai aimé être mené en bateau. Je ne m'attendais pas à ce dénouement.

Cette lecture a été rafraîchissante et solaire. Je vais m'empresser de me procurer les autres titres de l'auteur.

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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Il s'en passe des choses rue de la Doulce-Belette !

J'avais adoré le mystère Sherlock de J.M. Erre, et je n'ai pas été déçue par Prenez soin du chien.
Ce qui est agréable dans ce livre, comme dans le mystère Sherlock, c'est l'alternance de l'écriture et donc du rythme entre journal intime, lettre, récit en italiques, dialogue de film...
Les personnages sont désopilants et l'auteur les affuble de noms aussi grotesques qu'incertains.
L'intrigue est bien menée et le suspens va crescendo, jusqu'au dénouement toujours loufoque et apocalyptique, un très bon moment de détente et d'humour, le sourire ne m'a pas quitté de toute la lecture.
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Je ne connaissais pas ce livre et n'en avais jamais entendu parler. Je l'ai pris par hasard dans une boîte à livres. Quel coup de coeur ! Je vous garantis que vous passerez un excellent moment. Un style drôle et enjoué (qu'on est loin du style ampoulé de certains...), des personnages qu'on reconnaît facilement et surtout beaucoup d'astuces narratives très inventives.
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Prenez soin du chien est un polar rigolo qui tient du roman épistolaire.

En préambule à l'histoire, un habitant du n° 6 de la rue Doulce-Belette tue sa voisine d'en face habitant au n°5.
Ensuite les deux appartements sont occupés par de nouveaux locataires qui à peine arrivés se détestent cordialement car M. Ruche passe son temps le nez à sa fenêtre pour voir ce qui se passe chez M. Courneloup, à moins que ce ne soit Courneloup qui espionne Ruche ou peut-être même l'inverse...

On découvre la vie dans les immeubles jumeaux via les journaux intimes de ces messieurs et la correspondance des autres habitants... et attention car le voisinage est gratiné !
C'est décalé, loufoque, rigolo.
J'ai passé un moment divertissant même si je pense que le souvenir s'estompera assez rapidement.
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C'est loufoque, totalement délirant, et j'ai adoré ! Entre deux lectures plus sérieuses, ce roman de J.M. Erre m'a fait l'effet d'une véritable bouffée d'air frais.
Max Corneloup et Eugène Fluche m'ont vraiment amusée : leur « relation » très particulière les pousse à s'épier l'un l'autre, persuadés qu'ils sont que leur vis-à-vis est un assassin sanguinaire. Et au final, les deux hommes finissent par réellement s'espionner. Leurs comportements respectifs les mènent à la limite de la paranoïa et c'est à ce moment-là que des cadavres apparaissent dans le récit… La suspicion qui, jusque-là, ne régnait qu'entre Fluche et Corneloup gagne alors tous les habitants des numéros 5 et 6 rue de la Doulce-Belette et donne lieu à des situations plus rocambolesques les unes que les autres.
Les personnages créés par J.M. Erre sont tous plus ou moins bons pour l'asile psychiatrique, ce qui ajoute encore un peu de piment à l'intrigue et de gaieté au récit en général.
L'histoire reste tragique, mais toujours avec humour et légèreté : c'est savoureux et réjouissant !
Pour une fois, je suis parvenue à deviner l'identité du coupable (champagne ?), mais ses motivations sont restées mystérieuses jusqu'à la fin lorsque notre homme ou notre femme (je ne veux spoiler personne) se dévoile.
Ce mix du polar et du roman épistolaire me laissera donc un excellent souvenir : il fait partie des romans que je relirai avec plaisir.
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L'addiction est définie comme une dépendance qui repose sur une envie répétée et irrépressible...

Après avoir dégusté le MADE IN CHINA de cet auteur à la plume jubilatoire, il n'y a que quelques jours, c'est quasi compulsivement que je me suis précipitée à la librairie, pour acheter, que dis-je, m'emparer, du premier ouvrage qu'il a écrit. Et j'ai dévoré...

Comment un écrivain peut-il donc posséder une imagination si féconde, une écriture si joviale, un ton si radieux ? J'en frémis de jalousie ! Je voudrais avoir quelques décennies de moins pour partager avec les élèves qu'il accompagne à Sète des heures de cours que j'imagine foisonnantes et efflorescentes.

Amateurs et amateuses de "polars", ne pas s'abstenir ; amateurs et amateuses de romans exaltants, ne pas s'abstenir ; amateurs et amateuses de fantaisie impétueuse, ne pas s'abstenir... j'ai cherché, en vain, sur le net, une petite critique pas trop positive, une minuscule réserve... en vain !

Venons aux faits.

Rue de la Doulce-Belette, vit un microcosme social d'un genre particulier. Max Corneloup, un auteur de roman-feuilletons radiophoniques emménage dans un immeuble, en même temps que s'installe, dans le bâtiment en vis à vis, Eugène Fluche, peintre sur coquilles d'oeuf. Ces deux hommes n'ont rien en commun, exceptée la rue qu'ils se partagent. Sans se le dire, ils éprouvent pourtant l'un pour l'autre une solide aversion, fondée sur la sensation complètement paranoïaque d'être espionné par celui d'en face. Chaque faits et gestes est minutieusement analysé, scruté, sondé pour alimenter ce sentiment de persécution qui les envahit monstrueusement.

Pour entretenir cette psychose, une faune un peu spéciale gravite autour d'eux : notamment, les deux concierges respectives de leurs habitations, Madame Ladoux qui vaque du côté de chez Corneloup, et qui met toute son énergie à faire du "5, de la rue Doulce Belette une maison de standing" en se glorifiant d'y héberger ceux du show-biz : Monsieur Zamora, piètre réalisateur de films en est un digne représentant ! de l'autre côté, au 6, sa concurrente, Madame Polenta, "radieuse trentenaire" à la plastique exceptionnelle. Il y a aussi Lazare Montagnac, myope comme une taupe et auteur minable de "romans érotiques destinés aux femmes à qui il révèle leurs fantasmes cachés", Madame Brichon, acariâtre et procédurière veuve, qui ne cesse d'envoyer des courriers rageurs à Monsieur Naudet, représentant de l'invisible et énigmatique propriétaire de l'immeuble. La liste des occupants et de leurs particularismes serait trop longue à établir... bref, tout ce beau monde s'épie, s'accuse, se moucharde.

Et J. M. ERRE sait les faire extravaguer à merveille ! Cette petite communauté hétéroclite se répand en conjectures toutes plus loufoques les unes que les autres, lorsqu'un crime est commis...

Comme explique l'auteur : "Dans un roman, le véritable suspense ne réside pas dans la question : "qui est le meurtrier ?", mais dans celle-ci : "L'auteur est-il bon ?" Et il est bigrement bon ce romancier ! Tout est dans la subtilité des rebondissements, dans la cascade des péripéties, dans le style soutenu et sémillant. Excellent, pour tout dire !

Comprenez-vous maintenant mon addiction ? Je ne peux que vous souhaiter de contracter la même maladie ! C'est tellement bon de se délecter !
Lien : http://livresouverts.canalbl..
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Premier roman de l'auteur, mais découvert après d'autres, on y trouve déjà les personnages loufoques et les situations absurdes qu'il dépeint si bien. Dans une rue du IXe arrondissement, deux immeubles se font face et semblent le reflet l'un de l'autre. Deux hommes célibataires emménagent le même jour de part et d'autre de la rue. Comme les fenêtres sont grandes, les rideaux, interdits et les volets, en panne, la surveillance commence. Chacun tient un journal et y consigne les faits et gestes du voisin pour s'en moquer et le ridiculiser. Mais cet autre est aussi si semblable... on se croirait presque dans le Horlà... à ces deux personnages s'ajoutent les concierges et les voisins bizarres. Une succession de morts étranges commence... Qui tue ? Qui tire les ficelle ? Ces appartements et leurs habitants sont vraiment bien étranges.
Un bon moment de lecture où on finit par se demander qui est qui et si l'auteur n'en ferait pas un peu trop, ce qui ne gâche rien, au contraire !
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