Après les "Études de genre" et consorts, voici les "Études animalières": on écrit désormais l'histoire avec les animaux. Ces "études" connaissent un large succès, nous dit-on, et pour cause: elles alourdissent toujours plus le casier judiciaire de l'homme blanc (c'est la curée) dont on avait déjà appris qu'il était blanc (si, si) et donc par essence diaboliquement raciste, sexiste et colonialiste.
Du canicide de masse, donc...
Dans cet ouvrage, écrit par un fidèle chien de garde woke qui, consciencieusement, aboie en poursuivant l'entreprise mortifère analysée par Douglas Muray (dans "L'étrange suicide de l'Europe" et "Abattre l'Occident"), on apprend sans surprise que
Le Blanc a encore une fois fauté: dans le cadre de la "relation anthropocanine" au XIXe siècle (et comment qu'on dit pour la relation homme-punaise?), il avance masqué derrière un motif hygiéniste fallacieux et, génocidaire, annonce les camps d'extermination nazis... .. L'occasion pour l'auteur de forger dans la foulée, jubilatoire, un joli néologisme pour qualifier une variante du crime organisé qui, soyons-en sûr, fera florès au sein de la meute fanatique: "décanisation de l'espace public". Pour ma part, je proposerais: "décérébration de l'espace académique"...
La morale de ce conte, pardon: de cet ouvrage scientifique, est que là où s'épanouit le Naturel,
Le Blanc éradique pour instaurer Domination et Domestication... Rien de nouveau sous le soleil, en fait. Découvrir à tous les coups ce qu'on postule, c'est le miracle de l'idéologie et des impostures intellectuelles (à propos des théories woke, on lira avantageusement "Le triomphe des impostures intellectuelles" - Puckrose et Lindsay, H&O, 2021).
Le règne animal est vaste et les "Études animalières" ont de beaux jours devant elles. Un sacré filon pour la "recherche" (ça paie) et pour l'auteur, une belle carrière assurée.
On attend avec impatience une thèse sur le massacre européen des phasmes ou des lombrics sous Charles Quint.
Là-dessus, je vais promener ma chienne. On s'aime. (Il y a 2 bouts à une laisse et plus d'une fois je me suis demandé qui promenait l'autre...)