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« Imaginez un homme ennemi du tracas qui trouve un charmant pays pour y attendre paisiblement sa retraite. Imaginez maintenant que dans cette petite ville sans histoire débarque un soir une Écossaise aux cheveux rouges… »
Notre farouche Écossaise se nomme Imogène. Elle vit à Londres et gagne sa pitance comme secrétaire à l'Intelligence Service. Ombrageuse, colérique, tempétueuse, rebelle, intraitable dès qu'il s'agit de l'honneur et de la gloire de l'Écosse, sa mère patrie, elle fait le désespoir de son responsable de service, et le bonheur de ses collègues qui savent asticoter cette âme naïve et emportée de vieille fille.
Cette existence simple et ordinaire aurait pu continuer si un haut gradé de l'Intelligence Service n'avait eu l'idée saugrenue de confier à cette virago homérique biberonnée au whisky une mission hautement confidentielle : celle de remettre un pli « secret d'état » à un correspondant de l'Intelligence Service à Callander, ville natale d'Imogène et coeur battant de l'Écosse éternelle.
Dès lors, l'imagination d'Imogène s'enflamme. Notre apprentie espionne croit emporter dans sa valise le sort du monde, se prend tour à tour pour la petite soeur du héros écossais Robert Bruce ou pour la réincarnation de Marie Stuart… et se rend à Callander avec la discrétion et l'élégance d'un éléphant dans un magasin de porcelaines. Quelle aubaine pour les ennemis du royaume de sa Gracieuse Majesté qui n'en demandaient pas tant !
Imogène s'abat comme la foudre sur la paisible bourgade de Callender où il ne se passe jamais rien. Un passage tonitruant, tintamarresque où la foldinguo aux cheveux rouges massacre à tour de bras dans des aventures rocambolesques, hautement improbables. le coroner chargé d'élucider tous ces crimes entre vite en dépression, les gens raisonnables crient au scandale, tandis que les piliers des pubs opinent du chef, vaguement admiratifs, et comptent les points.
Tous les personnages, qu'ils soient ridicules, héroïques ou fourbes (essentiellement des dégénérés d'anglais) sont hauts en couleurs. le whisky coule à flot et les répliques sont assassines.
J'ai beaucoup ri. C'est très bien écrit. Ce n'est pas sérieux du tout. C'est gentiment désuet. En bref, j'ai adoré.
Longue vie à Imogène !





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Imogène Mc Carthery, pétulante écossaise de 48 ans, est secrétaire au bureau de l'Amirauté, en Angleterre. Fière de ses origines, de son clan, elle ne se gêne pas pour critiquer ses collègues et son chef de service. Aussi, lorsque David Woolish, le Grand Patron, la convoque, elle pense être licenciée. Peu lui importe, elle partira la tête haute. Or, celui-ci va lui confier une mission de la plus haute importance: emmener une enveloppe secrète contenant les plans d'un nouvel avion à réaction, le Campbell 777, à Sir Henry Wardlaw résidant à Callander... lieu de naissance d'Imogène. Folle de joie, celle-ci va narguer son chef de service, Archaft, qui accepte mal qu'on puisse lui confier une telle mission. Cependant, Woolish lui explique que c'est justement parce qu'elle est peu crédible qu'elle n'attirera pas les soupçons. Et qui mieux qu'elle connaît ce coin de l'Ecosse ? Bien évidemment, tout ne va pas se passer comme prévu et notre flamboyante rousse aura affaire à bon nombre de pièges.


L'ingéniosité d'Exbrayat, dans ce premier roman de la série, est de nous présenter un personnage plein de vie et d'entrain. Chauvine, Imogène tient par-dessus tout à ses racines écossaises et à son clan des Mc Gregor, quitte à tout sacrifier, y compris l'amour. C'est justement ce nationalisme exacerbé qui fera sa force. Cependant, elle n'hésitera pas à se sacrifier lorsqu'il s'agit d'être la digne descendante de son père, le Capitaine de la Compagnie des Indes, mais également lorsqu'il s'agit de représenter la couronne d'Angleterre.
Ce personnage est attachant. Bien qu'exubérante, elle a un coeur d'or. Évidemment, Imogène n'a rien d'un agent secret mais son entêtement à mener à bien sa mission, par fierté, fera qu'elle réussira bien malgré elle. Parallèlement à sa mission, elle va vivre quelques aventures amoureuses qui, sans qu'elle ne le sache, s'imbriquent étroitement dans sa mission.

Ce roman policier structuré, bien amené, est à lire pour passer un bon moment.
Lien : http://promenades-culture.fo..
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Je ne suis pas le genre de fille à se planter devant sa garde-robe en pleurant « Je n'ai plus rien à me mettre ».
Par contre, je suis le genre de personnes qui se plante régulièrement devant sa méga-super-gigantesque PAL et qui soupire « Pff, je ne sais plus quoi lire ». Et dans ces moments-là, deux solutions s'offrent à moi : 1° Me diriger vers mes auteurs favoris (Tolkien, King, Irving, Brontë, Austen et les autres) ; 2° Choisir des livres « faciles » à lire.
Atteinte d'une mini-panne de lecture le 31 janvier, j'ai choisi la seconde solution et décidé de piocher un roman « facile ». Mon choix s'est porté sur Charles Exbrayat, qui écrit des polars généralement sympathiques et distrayants.
Ne vous fâchez pas, Imogène ! tire son titre de la phrase-clé que toute l'Amirauté (et d'autres personnes) a l'habitude de lancer à Miss MacCarthery lorsque son mauvais caractère ou son nationalisme la mettent hors d'elle. Il faut dire que la vieille demoiselle est dotée d'un caractère bien trempé, encore renforcé par une grande discipline personnelle et par un certain penchant pour le whisky. C'est donc une héroïne assez atypique, pas très futée de surcroît (ce qui est étonnant lorsqu'on songe qu'Imogène est choisie par le grand patron de l'Amirauté pour remplir une mission digne d'un agent secret), mais dont le courage compense les quelques défauts.
L'intrigue ne casse pas trop pattes à un canard et on devine bien vite l'identité du ou des coupable(s), même si Imogène, elle, se laisse plus d'une fois berner. Mais on retrouve dans ce roman sans prétention, tout le charme des polars d'Exbrayat : l'humour, les personnages se découvrant des penchants héroïques insoupçonnés, la fierté nationale, et les bagarres
Imogène est une héroïne attachante malgré – ou peut-être grâce à – ses quelques défauts. Elle a un certain côté romanesque, mais est aussi courageuse et déterminée, deux qualités qui lui permettent de se sortir de situations parfois rocambolesques, lesquelles sont très agréables à suivre. Ce roman se laisse donc lire avec beaucoup de plaisir, et permet d'éviter la panne de lecture !
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Si elle était un pays, elle serait l'Ecosse.

Si elle était un relief, elle serait les Highlands.

Si elle était une plante, elle serait un chardon.

Si elle était une bataille, elle serait celle de Bannockburn.

Si elle était une héroïne historique, elle serait Mary Stuart.

Si elle était un poème, Robert Burns l'aurait écrit.

Si elle était un roman, Walter Scott l'aurait signé.

Si elle était une couleur, elle serait en fait un mélange, celui qui donne l'écossais.

Si elle était un vêtement, elle serait un kilt aux couleurs des McLeod, ses ancêtres.

Si elle était un alcool, elle serait un bon whisky pur malt, évidemment écossais.

Si elle était un plat national, elle serait un copieux haggis (ou panse de brebis farcie).

Si elle était un sport, elle hésiterait entre le lancer d'arbre et le golf.

Si elle était une qualité, elle serait le courage.

Si elle était un défaut, elle serait la naïveté.

Vous l'avez reconnue sans peine : ce portrait est celui d'Imogène McCarthery, héroïne imaginée par le Stéphanois Charles Exbrayat dans les années cinquante et qui apparut pour la première fois dans "Ne Vous Fâchez Pas, Imogène !" Selon moi, il s'agit là du plus structuré et aussi du plus policier de la série car, pour être honnête, les volumes suivants cultivent surtout la farce et l'affrontement perpétuel entre Imogène et le chef-constable de son village natal, Archibald Mac Clostaugh, que la redoutable héroïne finira par considérer comme étant amoureux d'elle en secret.

L'intrigue de ce premier opus est simple : le supérieur hiérarchique de son propre chef de service confie à Imogène un document top secret regardant la défense nationale, à charge pour elle de le remettre à un correspondant qu'elle rencontrera en Ecosse, à Callander, son village natal. (Comment et pourquoi idée aussi baroque naît-elle dans l'esprit dudit supérieur hiérarchique, cela, je vous laisse le découvrir.) A peine Imogène grimpe-t-elle dans le train qui doit l'amener dans son pays que surviennent les premiers incidents étranges. Très vite, notre héroïne se sent poursuivie - que dis-je ? traquée - par un horrible personnage (aux yeux bleus et à la grosse moustache) qui surgit toujours là où elle l'y attend le moins.

Mais Imogène, bien que méprisant l'envahisseur anglais, est patriote : le document, elle le remettra à qui de droit et les espions qui cherchent à le lui dérober n'ont qu'à bien se tenir !

Le reste, vous le lirez dans ce petit livre sans prétention, dont le charme désuet ne se fait pas sentir tout de suite mais qui délasse bigrement nos imaginaires contemporains, tout encombrés de gangs, de gore et de tueurs en série plus ignobles les uns que les autres. Un agréable moment en perspective. ;o)
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Londres dans les années 50. Imogène McCarthery est une grand rousse, célibataire (enfin.. plutôt une vieille fille, n'ayons pas peur des mots) et elle est dotée d'un fichu caractère. Ecossaise au sang chaud, elle déteste cordialement les Anglais et ne manque jamais une occasion de le leur faire savoir ! Malheureusement pour elle, elle vit et travaille à Londres ; mais pas n'importe où : elle est sténodactylographe pour l'Intelligent Service. Son caractère bien trempé fait qu'elle est convoquée chez le grand patron qui va la charger d'une mission de la plus haute importance : apporter des documents top secrets à un homme résidant dans son village natal. Et là, les ennuis vont commencer pour Imogène, pour le plus grand plaisir des lecteurs !

Je devais avoir 13 ans lorsque j'ai lu ce livre pour la première fois. Une récente critique de Janelle2 l'a rappelé à mon bon souvenir. Je me suis empressée de racheter le livre et de me plonger dans sa lecture. Sans le savoir à l'époque puisque ce terme n'existait pas, Charles Exbrayat a écrit un cosy mystery ! Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment : humour, intrigue et une écriture agréable. Sauf qu'au bout d'un moment j'avoue m'être lassée des tribulations d'Imogène. Sa crédulité et son sale caractère ont eu raison de ma patience et j'ai eu hâte de terminer ma lecture pour en commencer une autre plus passionnante. Je pense en revanche que l'on peut le recommander à des pré-adolescents qui ont envie de découvrir des romans policiers autres que ceux réservés à la jeunesse.
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Toute mon adolescence! Les Exbrayat dans la collection du masque piqués dans la chambre de mes parents... du commissaire Tarchinini à cette grande bringue d'Imogène en passant par les Blondes et papa, Jenny Plumpett ou Plaies et bosses. Un poème. Exbrayat qui faisait du cosy mystery avant l'heure et me faisait rigoler ou trembler toute seule dans le jardin.
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Le bienheureux Charles Exbrayat (je l'appelle bienheureux, vu que, compte tenu des miracles de bien-être qu'il nous procure depuis des décennies, sa canonisation n'est plus qu'une affaire de jours), le bienheureux Charles Exbrayat, donc, nous a offert le cadeau somptueux de deux détectives hors pair : le commissaire Roméo Tarchinini, que j'ai eu l'honneur, l'avantage, le privilège, le plaisir et le grand bonheur de vous présenter ici même, et Imogène MacCarthery. Imogène c'est … comment dire ? une femme ? … sans doute, sa fémininité, elle l'assume et la revendique, tout comme son âge (48 ans), moins toutefois que son caractère écossais : de la tête (rousse) (on la surnomme « the red bull ») aux pieds (qu'on imagine proportionnés à sa taille : 1m78, la taille, pas les pieds), en passant par le tartan, le haggis, la cornemuse et le parapluie à carreaux. Sans oublier le whisky (écossais bien sûr) qui ne la quitte pas. Cliché ? Bien sûr, mais c'est le but du jeu. Exbrayat veut un personnage excentrique : c'est bien simple, Imogène est excessive en tout : cette tornade dont l'impulsivité est une seconde nature dit toujours ce qu'elle pense mais ne pense pas toujours ce qu'elle dit, et de toutes façons, agit la plupart du temps avant de penser. Mais elle pense, car elle ne manque pas de jugeote, et elle est aussi capable de sentiments et de dévouement pour les causes qu'elle défend (à condition qu'elles n'aillent pas à l'encontre de ses convictions écossaises).
Pourtant « Imogène MacCarthery, vieille fille au coeur large, toujours amoureuse et toujours déçue, grand amateur de la boisson nationale, a ceci de particulier qu'elle est non seulement la terreur des criminels, mais aussi celle des policiers, ainsi que de la plupart des femmes qui jalonnent sa route, jalouses de son franc-parler, de ses allures de garçon manqué, et surtout de ce grain de folie celtique qui fait d'elle une meneuse d'hommes hors pair… » mais « ce sont ses carences, ses failles, qui la rendent sympathique : sa confiance toujours renouvelée pour le genre humain, son respect quasi religieux pour son père défunt, son goût inné de la bagarre, sa susceptibilité, sa propre conviction – que personne ne partage – d'être une femme fatale dont tous les hommes, nécessairement, doivent un jour ou l'autre s'éprendre… » [Alexis Lacaye : Préface à « Exbrayat : Intégrale Les Imogène » (Le Masque)]
Malgré ses idées radicales (les rois d'Angleterre, venus du continent, ne sont en rien légitimes), elle est secrétaire à l'Intelligence Department de l'Amirauté à Londres. Sérieuse et dévouée, elle est un jour désignée pour une mission de la plus haute importance par le directeur des services secrets : apporter en Écosse les plans ultraconfidentiels du Campbell 777, un avion à réaction révolutionnaire… Et c'est le début d'une grande aventure.
La saga d'Imogène compte sept titres : « Ne vous fâchez pas, Imogène » (1959) « Imogène et de retour » (1960), « Encore vous, Imogène ? » (1962), « Imogène, vous êtes impossible ! » (1963), « Notre Imogène » (1969), « Les Fiançailles d'Imogène » (1971), et « Imogène et la veuve blanche » (1975).
Inutile de préciser que ces titres sont hautement recommandés à tous, y compris et surtout aux plus dépressifs, aux mal-dans-leur-peau, aux revenus-de-tout et aux pisse-vinaigres en tous genres.
Les adaptations valent ce qu'elles valent, mais sont très loin d'avoir la puissance comique de l'original. Signalons pour mémoire « Imogène » une série télévisée de 1989 avec Dominique Lavanant et Jean Benguigui. Les adaptateurs ont cru bon de transposer l'histoire en Bretagne, pas sûr que ce soit le bon choix. Et puis « Imogène » un film de 2010 d'Alexandre Charlot et Franck Magnier, avec Catherine Frot dans le rôle titre, pas très convaincant non plus.
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Imogène McCarthery, explosive recrue écossaise des services de renseignements britanniques, est chargée de transporter en Ecosse les plans confidentiels d'un avion à réaction.
Ce roman a été adapté en 2010 au cinéma par Alexandre Charlot et Franck Magnier sous le titre Imogène McCarthery. Catherine Frot y incarne à merveille une irrésistible Imogène !
Normal car une nouvelle fois encore Exbrayat nous enchante avec sa tornade rousse, Imogène McCarthery, secrétaire à l'Intelligence Departement de l'Amirauté à Londres, elle y sème la zizanie mais se fait remarquer par ses supérieurs pour son sérieux et son dévouement et qui serait prête à mourir pour la couronne !
Alors merci Monsieur Exbrayat pour cette parodie comico-polardesque irremplaçable. Moi je dis vive "The Red Bull"
Lien : https://collectifpolar.com/
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Nous voici dans la Grande Bretagne des années 50. Imogène McCarthery est une écossaise chauvine, vieille fille au caractère bien trempé, qui a un poste de secrétariat à l'Amirauté à Londres. Sa vision de la vie est peuplée de héros de l'histoire écossaise. Sa personnalité hors norme va conduire sa hiérarchie à lui confier contre toute attente une mission très importante pour la sécurité nationale : apporter un document secret à un correspondant dans sa ville natale. Imogène va vivre des aventures loufoques où le document va passer de mains en mains.

Adolescente j'avais lu un autre tome des histoires d'Imogène (Encore vous, Imogène) et j'en gardais un très bon souvenir. Il faut croire que le temps a changé ma perception car je n'ai pas retrouvé les mêmes sensations. J'ai bien sûr souris aux mésaventures de cette folle Imogène mais je me suis aussi un peu ennuyée. Il y a un côté comique de répétition qui fini par devenir lourd. La naïveté d'Imogène m'a fait lever les yeux aux ciel.

L'humour est présent dans tout le livre. Les coup de poêle à frire pleuvent. La tornade Imogène fait tourner en bourrique le chef constable local. Les verres de whisky s'enchaînent. Les quiproquo amoureux dérident.

L'un dans l'autre, il s'agit d'une lecture facile, sans prise de tête, qui peut faire rire à plusieurs moments mais je ne me lancerai pas dans la lecture de la suite de la série.
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 Quel personnage ! Extravagante, excessive, d'une naïveté touchante, Imogène fait sans cesse montre d'un patriotisme exacerbé. Un sacré caractère que j'ai eu plaisir à suivre tout au long de ce court roman extrêmement amusant. de plus, et même si le roman vaut avant tout pour son personnage atypique, l'intrigue tient parfaitement la route. Après cette très bonne surprise et ce roman jubilatoire, nul doute que je relirai Exbrayat.
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