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4,19

sur 751 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Preuve d'amour, au temps du Covid:
Je t'aime et je veux être CONFINÉ avec toi, pour la vie!


Avec l'augmentation des livraisons, à cause du couvre-feu de 18h, Sandrine (une femme mariée) est troublée par Michel le livreur, un beau brun ténébreux...


Fabcaro propose un faux roman-photo: "Amour, Sketch et Beauté", décalé et drôle.


Premier rendez vous timide entre Sandrine et Michel, au zoo, avec une conversation timide, pendant que lion 🦁, éléphant🐘... et dromadaire🐪 copulent (pas tous ensemble! Avec leur chacun-chacune, c'est pas des bêtes !)


Quand Sandrine met fin à sa relation (platonique, à cause de la distanciation sociale..) avec Michel, celui-ci "enchaîna les rencontres, pour essayer d'effacer Sandrine, de sa mémoire..."


Bien sûr, Henri le mari se doute de quelque chose: -C'est quoi ce lapin géant 🐰qui se présente à son domicile?


Alors, le couple va faire une thérapie :"Ça vous fera 65 €."
Pendant que fusent les commentaires:
(Emilie jolie, une petite fille:
-Mon père, il dit que cette Sandrine, c'est une grosse ch...du cul...
Ou le professeur, dans un amphithéâtre :
-"C'est bien joli de faire sa princesse, mais eh oh, cocotte, ou bien t'assumes...")
Mais, l'Amour triomphe toujours!
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Après une journée de boulot harassante, Henri est content de retrouver son épouse aimante, Sandrine. Afin de passer une soirée cool en amoureux et aussi lui faire plaisir, elle lui annonce qu'elle a commandé une macédoine pour le dîner chez Speed Macédoine. Évidemment, Henri s'en réjouit déjà. Lorsque Sandrine ouvre au livreur, aussitôt, une bouffée de chaleur l'envahit. Son palpitant s'emballe, elle frémit des pieds à la tête, subjuguée, ébranlée par le regard de braise de ce beau brun ténébreux. Afin de le revoir, tous les soirs suivants, elle commande chez Speed Macédoine. Henri, lui, est toujours content de manger ça, ne se doutant pas un seul instant que sa femme est en train de tomber amoureuse. Réussissant à lui faire passer un message, Sandrine donne rendez-vous à Michel, le livreur, pour le lendemain, au zoo...

L'amour d'un couple idyllique et parfait, coulant des jours heureux, bientôt chamboulé par un beau livreur de macédoines, musicien à ses heures perdues. Ne serait-ce qu'une passade ? Henri, start-upper à qui tout réussit, peut-il rivaliser avec Michel ? Voilà pour le fond. Pour la forme, Fabcaro est au meilleur de sa forme : des jeux de mots jouissifs, des situations aussi improbables que drôles, des retournements de situations qui feraient pâlir le n°56 de "Nous deux", des quiproquos vaudevillesques, des mises en scènes complètement décalées, des personnages-mannequins au ton pénétré qui posent, des dialogues à l'eau de rose, des chutes à chaque page... Cette parodie de roman-photos est un vrai concentré d'humour, d'absurde, de dérision... mais aussi d'amour !
Excellent !
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Comment ne pas rire devant un tel ouvrage ?
Si vous appréciez l'humour basé sur la dérision comme celui des Inconnus et des Nuls, vous trouverez très certainement votre bonheur avec cette bande dessinée.

Fabcaro nous fait une parodie entre le roman-photo et la sitcom super kitch.
On suit Sandrine, une femme mariée qui a une relation extra-conjugale avec Michel, un livreur de macédoine.
Cette histoire est en partie absurde et les faits n'ont parfois aucun sens.
Mais c'est tellement drôle !
L'imitation burlesque des soap-operas se ressent fortement dans les dialogues.
Occasionnellement, les personnages débitent des logorrhées interminables et hilarantes.
Une planche de commentaires marrants vient de temps en temps s'insérer en parallèle à l'histoire.

Malgré la simplicité de l'ouvrage, les traits du dessin sont bien travaillés.
Les pages en noir et blanc sur papier ivoire apportent un petit côté rétro à l'ensemble.
Seule la couverture souple est légèrement colorée, avec une prédominance de rose pour aller avec le thème.
Pour la qualité graphique et le bon moment passé, le prix de 12€ pour cette BD est relativement abordable.
Je la relirai très certainement avec un immense plaisir.
L'ouvrage Zaï zaï zaï zaï du même auteur, à l'air tout aussi décalé et amusant, alors je me le suis noté également.

Une excellente découverte !
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Le titre dit tout ! "Et si l'amour c'était aimer" Cela n'a aucun sens et pourtant tout l'esprit de la BD est résumé dans cette phrase !
Voilà donc le nouvel opus de Fabcaro qui parodie cette fois le genre des romans photos :
Même imagerie figée, même histoire d'amour passion cucul qui balaye tout sur son passage, sauf que dans ce livre tout est absurde et drôle, follement drôle !
Sandrine et Henri constituent un couple heureux et sans problèmes jusqu'au jour où Sandrine tombe follement amoureuse de Michel, livreur non pas de pizzas mais de macédoines !
Tous les lieux communs des romans photos ou romans Arlequin vont défiler mais recyclés à la manière Fabcaro.
Ce qui donne lieu à une suite de poncifs, de scènes surréalistes et de dialogues totalement absurdes qui sont un régal.
Je n'avais pas été totalement enthousiaste à la lecture de Zaïe, zaïe, zaïe, mais cette fois je dois avouer que je me suis franchement amusée.
Je ne sais pas où l'auteur puise son inspiration pour le moins baroque mais bravo ! C'est court mais hilarant, de l'humour au troisième voir quatrième degré.
Et pour finir je laisse la parole à Michel : "Mes amis, je crois qu'au fond rien n'est plus beau que l'amour" !
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Tout comme dans Zaï Zaï Zaï Zaï on retrouve l'humour loufoque et décalé de Fabcaro. Sur un format de roman-photo limite vintage, entrecoupé de scènes hors contexte de personnages donnant leur opinion sur l'histoire, on nous dessine une parodie de liaison amoureuse qui déclenche chez le lecteur des bouffées de rigolades tant on a du mal à voir arriver le gag.
Très bon, très drôle.
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Dans cet album, le dessin en noir et blanc est volontairement un peu fade et impersonnel, le dessin semble fait d'après photo. On retrouve les schémas des vieux romans photo de la revue “Nous deux”, cadrages, plans, look bien coiffés des personnages, visages impassibles. On est pas loin du détournement, comme s'il avait repris un de ces vieux roman photo ringard et avait changé tous les textes. Mais le nouveau texte est complètement décalé, absurde, entre le discours imagé et pompeux, rempli de métaphores sur l'amour et des considérations beaucoup plus triviales, sur toutes sortes de sujets, allant jusqu'à la macédoine de légume. Personnellement, j'adore ce type d'humour basé sur le décalage, j'adore l'humour de Fabcaro. J'en ai pleuré de rire !
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Quel humour! J'ai lu cette BD dans le car , face à une dame qui se demandait bien ce que j'avais à sourire bêtement ( j'essayais de ne pas éclater de rire tout simplement!....Elle ne voyait que la couverture et devait se poser des questions en voyant le dessin ringard qui y figure. C'est non seulement drôle, c'est hilarant! J'apprécie cet humour bien déjanté. J'ai beaucoup apprécié également "Zaï Zaï"... et "moins qu'hier". Mais je conseille vraiment de lire cela avec une bonne copine. Il nous arrive en famille de citer du Fabcaro; c'est dire!
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Hilarant !

C'est absurde, c'est du grand n'importe quoi, mais qu'est-ce que c'est drôle.

J'avais déjà été séduite par "Zaï zaï zaï zaï", là je suis à nouveau sous le charme, ce qui n'est plus le cas de Sandrine qui s'ennuie auprès d'Henri... et qui se tourne donc vers Michel. Voilà le pitch de départ, la suite ne peut pas être racontée, il faut la vivre.

Le dessin est sympa et colle bien à l'esprit du faux roman-photo.

Mais le point fort c'est indéniablement l'imagination et la dérision de l'auteur, j'ai personnellement éclaté de rire plusieurs fois et fini l'album avec un grand sourire aux lèvres.

Je ne résiste pas au fait de vous reproduire un petit extrait musical cité dans l'album et qui m'aura bien fait marrer :
"Dans des miroirs chinois / Dans le bleu des photos / Dans le regard d'un chat / Dans les ailes d'un oiseau"
(et oui, j'ai vérifié, ce sont les vraies paroles, je n'avais jamais remarqué cette formidable introduction d'une chanson pourtant cultissime)

Si vous ne connaissez pas encore cet album, vous êtes chanceux, il ne vous reste plus qu'à le découvrir...
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Chaque fois que je le lis, je suis comme un palmipède hétéro, une colchique dans un pré, je retrouve mes repères, je me fais boussole et quatre saisons. Parce qu'à pousser dans le jardin de papa Ionesco et papa Beckett, forcément, les mauvaises graines prennent de sales habitudes : une même famille, une même maison, celle du "qui m'aime me suive". Ainsi, pour certains, ça calanche. Pour ma part, ça balance, en faveur du Fabrice Caro.

La parti-pris de départ est hilarant, l'absurde au rendez-vous, évidemment, on ne va pas renier ses rognons. C'est finement joué, créatif et cruellement désoeuvré, un abîme sans fond, une philosophie du néant, toujours teintée d'humour. Les clowns sont bien souvent de grands handicapés de la joie.

Fabcaro saupoudre le gâteau de pépites sociales, c'est meilleur que le chocolat mais fait davantage gonfler les globes oculaires. Pareilles à des lames de rasoir, ces pépites écorchent et tranchent dans le vif du sujet. Ça fait mal, mais c'est tellement bon.

Je ne perçois dans cet amas d'arbre en tranches qu'un manque, mais un sacré manque tout de même, qu'il faut bien signaler, une béance dans l'estomac, qui peine sensiblement ses lecteurs assidus : il n'y a jamais assez de pages à se mettre sous la dent ! On vit là une frustration de cuisine moléculaire, un repas de verrines, on joue à la dînette !

Non, non et non. J'peux pas aller devant la préfecture, j'ai tennis, mais vous, lecteurs, manifestez ! Demandons plus. Réclamons tout. Envoyez le rosbif ! On veut du sanglier pendant que le barde pendouille. Fabcaro ne se sirote pas comme d'autres, il s'avale, s'engloutit, tout d'une traite, sans précaution. On est vite en fringale. Doublez les volumes, cuistot, on en redemande ! Qu'on nous serve du cinq étoiles au prix du sandwich, pardi, ça reste de la bouffe. En tout cas, on se régale de vous, monsieur F.
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Cette BD est drôlissime !
✖️Type d'humour ? 5ème degré, caustique et parodique, à l'OSS 117 parfois, mais en plus trash.
✖️Type de dessin ? Noir et blanc, personnages années 80, type roman photos, visages sérieux qui débitent des conneries …
✖️Le Pitch ? Sandrine en couple avec Henri tombe follement amoureuse du livreur de macédoine !
✖️Mon avis ? Ce recueil au titre à l'eau de rose flirte avec l'anti-romantisme, il est résolument absurde et déjanté. Et si l'amour c'était raconter n'importe quoi aux autres et à soi-même? A lire, gloussements garantis...
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Pour quelle raison Fabrice s'est il mis au ban de la société ?

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