Une collection vraiment excellente, pleine d'informations étonnantes et intelligemment répertoriées par thème.
Ici, nous allons découvrir des bêtes qui bondissent (le renard...), qui sifflent (la marmotte...), qui meurent un peu (le lérot...), qui cognent (le gypaète barbu), qui plongent (l'aigle royal), qui se déguisent (le lagopède alpin...)...
Une collection riche de nombreux albums qui explore de nombreux animaux, certains très connus d'autres non, et qui en fait une description relativement détaillé (découpée en thèmes : pourquoi fait-il ça ? Utilisation de sa particularité et le saviez-vous ?).
Commenter  J’apprécie         20
Dans la série les bêtes qui....éditée par Gulf stream, un excellent documentaire illustré avec soin et humour
Commenter  J’apprécie         10
Ce géant intimidant peut se tenir debout, marche comme nous en appui sur la plante des pieds et laisse une empreinte étonnamment semblable à la nôtre, version XXL (30 cm) et couronnée de cinq longues griffes toujours sorties. Adulte, l'ours préfère la tranquillité aux rencontres, que ce soit avec l'homme, à qui il doit son déclin, ou avec un congénère.
S'agirait-il de flammes qui courent sur son corps ? Personne n'en serait surpris, car le mythe est tenace : la salamandre tachetée vivrait dans le feu, protégée par les sécrétions de sa peau. A la vérité, cet amphibien terrestre loge dans les vieilles souches et autres zones fraîches et humides des forêts. Quant à son corps luisant long de 20 cm, il peut laisser échapper par pointillés un mucus blanchâtre, certes capable de sauver la vie de son propriétaire, mais d'aucun secours dans un brasier.
Est-il besoin de le décrire ? Prunelles jaune doré au regard magnétique, mâchoire puissante, silhouette étrangement familière, démarche souple et silencieuse, presque fantomatique. Disparu de nos contrées à force d'être pourchassé, cible de gigantesques battues, empoisonné, il surgit du passé fin 1992 dans le Mercantour. L'infatigable athlète arrive d'Italie. Il vit en meute strictement hiérarchisée.
Les yeux du hibou grand duc sont performants même avec très peu de lumière, mais si gros qu’ils sont incapables de tourner et laissent peu de place à la cervelle. Ce regard fixe n’est pas un handicap car l’oiseau peut presque à loisir se « dévisser » la tête. Son cou très souple doté de 14 vertèbres permet une rotation de 270°.
Les zygènes s’exposent aux yeux de tous car elles ne craignent pas les prédateurs. Ce sont des papillons empoisonnés : les taches rouges de leurs ailes renferment des substances dérivées du cyanure qu’elles peuvent aussi sécréter par la bouche et les pattes.