SYNOPSIS
L'action du roman de
Caryl Férey «
Zulu» se déroule en Afrique du Sud, quelques années avant la Coupe du monde de football de 2010.
Ali Neuman, chef de la police criminelle de Cape Town, avec ses collègues, Brian Epkeen, Dan Fletcher et Janet Helms mènent l'enquête sur l'assassinat d'une jeune femme blanche, Nicole Wiese, fille de l'ancien champion du monde de rugby. La fille a été atrocement assassinée, mutilée à «coups de marteau ou avec un objet similaire».
Le TIC (Technicien en Identification Criminelle) a relevé la présence dans le sang de Nicole d'une substance chimique non identifiée. C'est cette cellule inconnue, qui est à l'origine du carnage. Qui, comment et pourquoi a synthétisé cette substance? Mystère et boule de gomme !
En même temps, Ali Neuman est en train de chercher un tout jeune garçon de dizaine d'années, Simon Mceli, qui a attaqué la mere de Neuman. Apparemment, ce gamin appartient à une des bandes de gosses si répandues dans les bidonvilles africains.
Qui aurait pensé que ses deux enquêtes sont étroitement liées et n'en forment qu'une, mortellement dangereuse…
Tel est l'intrigue du roman qui mènera ses lecteurs à travers la beauté des paysages africains, les traditions ancestrales, la misère, les inégalités, la violence, les maladies atroces, la pauvreté jusqu'au point final. Et soyez prudent, ce chemin ne va pas être semé de roses… Vrrrrrrrrrrraiment pas…
MON HUMBLE AVIS
Le roman «
Zulu», paru en 2008, est ma première rencontre avec l'oeuvre de
Caryl Férey. Ce livre lui a valu le Grand prix de littérature policière 2008 ainsi que le prix
Jean Amila au Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale d'Arras en 2009. de plus, en 2013, «
Zulu» a été adapté au grand écran par le réalisateur Jérôme Salle avec Orlando Bloom et Forest Whitaker.
On dirait que tous les signes du succès et tous les ingrédients (une intrigue dynamique, une tension constante) sont bien là… mais… pas pour ma part…
Ce polar plonge ses lecteurs dans l'atmosphère de l'Afrique du Sud, terrifiante, noire, ultra-noire… Il y a des scènes extrêmement violentes, barbares, tout est imprégné de la misère, de la soumissions, du désespoir, de la mort… Et je ne noircis pas le tableau!
L'auteur marque la connaissance profonde du sujet, on voit bien qu'il a fait un travail géant pour transférer ce goût amer à son livre.
Pourtant, les personnages du livre sont moins convaincants. À mon avis, ils manquent de profondeur et restent plates et banales. Leurs actions et la conduite m'ont assez souvent paru peu probantes. Ce polar contient pas mal de scènes et personnages qui n'ajoutent rien à l'ensemble et ne donne que la place aux temps morts…
Hélas, ces âpretés du style et les pertes constantes du tempo ne m'ont pas permis d'apprécier «
Zulu»…
EN RÉSUMÉ
C livre me n'a pas beaucoup séduit, mais je rends hommage aux efforts de l'auteur à créer une image pénétrante et choquante de l'Afrique du Sud.
Louis Pasteur prétend que «la chance ne sourit qu'aux esprits bien préparés». Peut-être, «
Zulu» était mon roman d'essai, à préparer mes méninges aux idées de
Caryl Férey et à leur évolution. Dans ma collection, il y a d'autres livres de cet auteur, on va mesurer ma veine un de ces jours. On sait jamais…
3.5/5
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