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sur 1384 notes

Yuko est un jeune adolescent de 17ans qui a deux passions dans la vie: le haiku et la neige. Deux choses qui ne plaisent pas à son père. Il continue d'écrire des poèmes sur le thème de la neige contre les envies de son père, celui-ci voudrait que son fils fasse autre chose de sa vie. Yuko lui promet d'écrire seulement 77 haïku pendant 6 mois de l'année et de ne rien faire le reste du temps. Un jour le poète officiel de la cour vient voir ses oeuvres et les trouve magnifiques, mais une seule chose lui pose problème, pourquoi la neige et pourquoi tant de blanc? le poète pense donc qu'il manque de couleur et lui conseille alors quelques mois plus tard, accompagné de sa femme, d'aller à la rencontre du grand maître Soseki pour lui enseigner l'art la couleur, la danse, la calligraphie et la composition dans ses poèmes. Yuko décide alors d'aller à la rencontre du vieillard qui a sa plus grande surprise est aveugle.

J'ai beaucoup aimé ce livre car les personnages sont attachants ainsi que l'histoire, plutôt facile et rapide à lire on a envie de connaître la suite et de savoir quelles merveilleuses aventures vont arriver au jeune Yuko, plein de talent, de créativité et d'inspiration. J'ai également apprécié ce livre car il rend hommage à la civilisation japonaise et à sa culture.
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Yuko Akita est un jeune japonais passionné de haïku et de neige. Il décide, contre la volonté de son père, prêtre shintoïste qui ne voit pas l'art de l'écriture comme étant un métier, de devenir poète.

Nous suivons donc Yuko qui va vivre au rythme des saisons et se mettre à écrire selon ses inspirations. Sa seule autre passion étant la neige il n'écrit qu'en hiver. Et considérant que le chiffre 7 est magique, il écrira 77 haïku chaque hiver.

Il s'agit du premier roman de Maxence Fermine, sorti en 1999. J'ai beaucoup aimé le côté très contemplatif de Yuko, son obstination à vivre sans pression, et de sa passion.
Il s'agit en réalité d'un conte traitant à la fois de la jeunesse, de la raison, de la passion, de l'amour, de la résilience… ça fait rêver, c'est calme et silencieux et pur comme la neige

Je lirai prochainement « Zen » du même auteur.
Lien : https://www.instagram.com/un..
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Quelle douceur !
Un jeune homme veut devenir poète. Il découvre la neige et en sera sublimé. Chacun de ses haïku est empreint de blancheur, de pureté, de lumière. Il aura un maître, un artiste accompli et de merveilleuses histoires d'amour apparaîtront sous le pinceau, sous le trait calligraphié, sous la glace.
Magnifique !
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J'ai lu ce minuscule roman en une heure parce que je me suis inspirée d'une séquence sur un manuel scolaire pour mes CAP. Franchement, ce bouquin n'a aucun intérêt. C'est juste joli. Vous objecterez que ce n'est déjà pas mal. Certes. Heureusement que je ne l'ai pas fait acheter aux élèves. L'intrigue est aussi passionnante que l'encyclopédie de la courge et il n'y a pas de message sous-jacent. On trouve quelques haïkus et quelques jolies métaphores et c'est tout. Cela devait me servir à "Rêver et imaginer le Pays du soleil levant" mais on y apprend rien hormis que, au nord, il neige et, au sud, il y a des fleurs. Voilà, on a fait le tour. La couverture est une arnaque car il n'est aucunement question de spiritualité dans ce roman. Bref, un coup pour rien. J'aurais mieux fait de faire le Sumo qui ne pouvait pas grossir d'Éric Emmanuel Schmitt. Au moins c'est drôle et on apprend des choses sur le Japon.
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Yuko, jeune Japonais de 17 ans vit au Japon en 1884.
Fasciné par la neige, il écrit des haïku calligraphiés sur papier de soie.
Le poète impérial lui rend visite afin qu'il prenne sa relève mais Yuko refuse. Il n'est pas prêt. Ses poèmes doivent se travailler, s'améliorer.
La présence de la femme se montre très importante, notamment la femme de la fontaine qui éveille les sens du jeune homme.
Il traverse les Alpes japonaises pour aller rencontrer le poète Soseki sur les conseils de l'envoyé de l'empereur.
Il découvre le corps d'une très belle femme ensevelie dans la glace, restée jeune. Yuko tombe amoureux de cette vision.
Le poète lui apprendra à exprimer les couleurs bien qu'il soit aveugle. La jeune femme ensevelie joue un grand rôle dans leur vie à tous les deux.
Les 54 chapitres contenus dans trois parties sont très courts, Les sept premiers commencent par un haïku.
Plus que jamais ces petits poèmes apparaissent comme des instants où la vie s'arrête pour permettre d'observer, de réfléchir.
Un conte initiatique pour le jeune homme car son histoire lui permet d'accomplir la voie qu'il avait choisie dès le début.
Une très belle lecture à garder précieusement.
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Neige est ma quatrième lecture d'un récit de Maxence Fermine, après Billard Blues, Opium et L'apiculteur, et comme d'habitude, je ressors à la fois enchantée et surprise de cette lecture.

Enchantée car Neige est encore un magnifique récit, empreint de poésie, de sensibilité et de magie : Maxence Fermine nous transporte cette fois dans un ailleurs extrême oriental, celui du Japon de la fin du XIXème siècle.
Je trouve justement que le choix de ses chapitres concis, présents dans nombre de ses oeuvres, correspond parfaitement à ce pays, chantre de la concision poétique grâce aux haïkus. Les haïkus sont eux-même omniprésents dans ce court récit, autant dans les créations de Yuko, jeune peintre en devenir et personnage principal, que dans l'ajout en tête de certains chapitres d'haïkus écrits par des maîtres de ce genre (Bashô, Sôseki...).
L'enchantement s'explique aussi par le genre choisi : j'ai eu la sensation de lire un petit conte, à la fois philosophique et merveilleux, qui donne à réfléchir au rôle des rêves et des passions sur notre vie (comment ils peuvent la bouleverser de manière positive si l'on décide de les suivre, envers et contre tous les carcans, notamment familiaux).

Ensuite surprise car au style poétique et sensible que je connaissais de cet auteur s'ajoute cette fois une écriture parfois plus simple, plus froide et plus distante, très proche de l'écriture même de Yuko, le poète de la neige, et plus généralement de celle de la littérature asiatique. J'ai ressenti un vif contraste par rapport à L'apiculteur, récit beaucoup plus coloré et vivant, empreint au contraire de littérature méditerranéenne. On a vraiment l'impression que l'auteur s'imprègne vraiment de son sujet au point de déteindre sur son style d'écriture, ce que j'apprécie grandement !

Encore une lecture passionnante et merveilleuse, que j'ai, encore plus que les autres, trouvée bien trop rapide - seulement 96 pages !

Pour terminer cette chronique, j'ai envie de citer un passage que j'ai particulièrement apprécié, qui est plutôt caractéristique de l'écriture de Maxence Fermine, et qui fonctionne presque comme un manifeste poétique :

" En vérité, le poète, le vrai poète, possède l'art du funambule. Ecrire, c'est avancer mot à mot sur un fil de beauté, le fil d'un poème, d'une oeuvre, d'une histoire couchée sur un papier de soie. Ecrire, c'est avancer pas à pas, page après page, sur le chemin du livre. le plus difficile, ce n'est pas de s'élever du sol et de tenir en équilibre, aidé du balancier de sa plume, sur le fil du langage. Ce n'est pas non plus d'aller tout, en une ligne continue parfois entrecoupée de vertiges aussi furtifs que la chute d'une virgule, ou que l'obstacle d'un point. Non, le plus difficile, pour le poète, c'est de rester continuellement sur ce fil qu'est l'écriture, de vivre chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu'un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité, le plus difficile, c'est de devenir un funambule du verbe."
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J'ai du passer à côté de ce très court conte japonisant (écrit par un auteur français) dont les critiques étaient pourtant alléchantes. Mais ni le style, ni le conte lui-même ne m'ont séduite. Un flop ! Je referme ce livre sans avoir vraiment adhéré à cette fable racontant le parcours initiatique d'un poète de haïku. Je n'ai pas compris la subtilité du message peut-être, n'ayant vu que de gros stéréotypes sur le maître au coeur brisé, la muse blonde aux yeux bleus ?...
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Un joli petit roman hommage aux haïkus et à la calligraphie étonnant dans sa forme et dans sa trajectoire. le lecteur suit les traces du jeune Yuko, apprenti poète obsédé par la Neige, partant en formation chez le maître Soseki pour parfaire l'art des mots et du pinceau.
Chaque chapitre est très court et démarre souvent par un haïku célèbre. L'ensemble se lit comme un conte cruel.
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Un moment de grâce.
Un moment de légèreté.
Un point de suspension.
Une plume. Un flocon de neige. L'eau limpide d'un ruisseau. Un vieux pont en rondins de bois.
Le sourire fugace d'une femme. L'amour fou sur une natte.
Dans ce Japon pétri de traditions, un homme dur, un samouraï choisit d'aimer la vie coûte que coûte, et tombe éperdument amoureux d'un regard, d'une silhouette, d'un ange suspendu entre ciel et terre.
Comment se tenir en équilibre sur le fil du bonheur ?
Loin du fracas du monde, un jeune poète en quête de perfection, est à la recherche de sa voie.
Soixante-dix-sept poèmes de neige, pas un de plus, pas un de moins…

Lisez ce livre, et rêvez, et aimez, et souriez, et respirez doucement.
Arrêtez la course du temps.

" Et ils s'aimèrent l'un et l'autre
Suspendus sur un fil
De neige. "


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J'ai lu ce livre en classe... à la première lecture, je ne l'ai pas compris, j'en ai fait une lecture scolaire mais j'étais intriguée. Puis je l'ai relu, encore et encore, je ne pouvais plus m'arrêter.
A la première lecture, on constate la présence de poèmes parsemés tout le long du livre. A partir de la seconde lecture, on réalise que tout le livre est un poème, qui progresse avec le personnage principal.
L'écriture évolue en même temps que lui. Sobre au début, des couleurs apparaissent au fil des pages, jusqu'à faire ressentir au lecteur tout ce que le personnage ressent.
Un feu d'artifice d'émotions tenant en équilibre sur un fil.
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