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EAN : 9791034730339
128 pages
Dupuis (01/06/2018)
3.8/5   10 notes
Résumé :
Comme beaucoup de femmes, Béatrice est moins payée et moins considérée que ses collègues masculins. Lorsque son patron saute le pas du harcèlement sexuel, elle décide de le prendre à son propre piège. Grâce à une plante magique ramenée d'Afrique, elle le transforme en femme. Devenu "Gisèle", sans statut, sans papiers, sans passé, il n'a d'autre choix que de rester chez Béatrice, qui en fait son objet sexuel, et accessoirement aussi sa femme de ménage. Débarrassée de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
C'est une réédition augmentée d'un cahier. Cette nouvelle édition arrive quand le cinéma et d'autres milieux moins en lumière révèlent ses travers en matière d'harcèlement sexuel, de femmes utilisées comme des objets, pour ne pas dire jouets et toujours dans un monde où la moitié de l'humanité souffre d'être qualifiée de sexe faible. Bref, malheureusement, encore et encore dans l'actualité !
Ma lecture de la première édition avait été une heureuse surprise que ce conte érotique décalé! Béatrice, femme harcelée par son patron, sous payée pour ses grandes compétences professionnelles décide de se venger de Georges, son patron.
Suite à une invitation, elle l'ensorcèle pour le transformer en femme immigrée de l'est et là, commence à lui faire subir tout ce que le machisme notoire peut réserver à la gente féminine.
L'histoire est troublante, émouvante, le trait épuré et agréable et cette BD se laisse dégustée jusqu'au bout, bien que la fin que je tairai ici est un peu frustrante.
Bref, je crois qu'on peut qualifier, même s'il prend des chemins de traverse, ce livre d'hymne au féminisme.
Surprenant, troublant, émouvant, même en deuxième lecture.
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Maîtresse femme.
Béatrice a beau s'investir dans son travail mais Georges, son boss ne l'augmentera et la promouvra que lorsqu'elle aura cédé à ses avances. Lasse d'être discriminée, Béatrice accepte un rendez-vous avec Georges mais outre le fait qu'elle soit dotée d'un sexe masculin, elle drogue son patron harceleur et le transforme en femme. Sans papier et sans identité, Georges devenu Gisèle est soumise aux caprices sexuels de Béatrice mais Gisèle répand une aura sensuelle qui perturbe ceux qui l'approchent. Les passions vont se déchaîner.
Conte érotique en bande dessinée, « Gisèle et Béatrice » proposerait bien une morale édifiante si son dénouement le permettait mais le lecteur reste un peu sur sa fin. L'amour est ailleurs et talons aiguilles. le récit porte néanmoins une charge émotionnelle troublante avec une inversion et une hybridation des sexes. Par les pouvoirs d'une drogue de métamorphose, aux effets réversibles, l'histoire emprunte au merveilleux cet ingrédient et à la romance sentimentale la majeure partie de son ressort tragi-comique, le harcèlement sexuel et le droit de cuissage ne constituant qu'un prétexte. Au bout du conte, les personnages n'ont guère évolué en dépit des expériences extraordinaires qu'ils auront pu vivre. A cette entame du genre s'ajoute la friction résultant d'un graphisme de cartoon associé à des situations crues. Pourtant, nulle pornographie ne vient entacher l'histoire, seulement des situations et des gestes relevant de l'intimité qui sonnent juste, qui font vrai.
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« Comme beaucoup de femmes, Béatrice est moins payée et moins considérée que ses collègues masculins. Lorsque son patron saute le pas du harcèlement sexuel, elle décide de le prendre à son propre piège. Grâce à une plante magique ramenée d'Afrique, elle le transforme en femme. Devenu "Gisèle", sans statut, sans papiers, sans passé, il n'a d'autre choix que de rester chez Béatrice, qui en fait son objet sexuel, et accessoirement aussi sa femme de ménage. »

Aussi voit on naître une jolie comédie romantique sous les soubresauts d'un érotisme défiant toute pudeur et impertinence. On se prend au jeu de l'histoire et on défend à tour de rôle chaque personnage. Aurait-on fait comme Béatrice? Nous serions-nous enfui à la place de Gisèle? Aurions-nous été assez curieux pour rester et se laisser prendre aux élans érotiques de Béatrice? Tant de questions qui nous permettent de réellement s'identifier au problème du harcèlement sexuel au travail et de ce qu'il en coûte de se mettre à la place de l'autre.

J'ai beaucoup aimé cette lecture pour le sujet qu'elle traite avec beaucoup d'humour, de recul et de non tabou! C'est une jolie bande dessinée, très belle à lire, très bien réalisée, sans pudeur et dévergondée. Je ne lis jamais de bande dessinée érotique, ce fut ma seconde exception, et je dois dire que j'accueille cette découverte avec beaucoup de joie
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Un conte érotique qui aborde avec beaucoup de mordant et d'humour  des sujets variés tels que place des femmes, la féminité, le pouvoir et ses abus,  le sexe et le transgenre, l'amour,  les fantasmes et la réalité.
L'ensemble aux graphismes réalistes et agréables invite à une lecture sympathique qui mêle sensualité et questionnement.
Intéressant
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Béatrice, salariée dans une grande entreprise, se voit devenir la victime d'un chantage e la part de son boss. Ils se retrouvent donc chez elle, mais elle glisse une potion dans le verre de vin de l'homme.
Ainsi, Georges devient Gisèle, une femme de ménage étrangère et totalement à la merci de Béatrice.
Cette bande dessinée m'a beaucoup faite rire, malgré le sujet du sexe plus que présent.
Je conseille grandement cette réédition d'un conte érotique moderne. Attention cependant aux scènes de sexe, pour les plus jeunes.
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critiques presse (1)
Bedeo
06 juillet 2018
Entre harcèlement réaliste et vaudou surréaliste, une chronique érotique aigre-douce.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Je sortir et trouver docteur pour soigné moi !
- Hahahaha !! Te soigner ? Elle est bonne ! Etre une femme, c'est pas une maladie, tu sais !
Commenter  J’apprécie          80

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