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3,99

sur 7826 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une amie a voulu que je découvre ce livre qu'elle avait adoré.
C'est parfois passionnant mais c'est trop souvent long. le foisonnement des personnages m'a perdu assez rapidement et surtout je n'ai absolument pas compris le lien entre Lenù et Lila.

J'ai trouvé leur amitié toxique au possible, anxiogène et malsaine et j'ai eu envie de donner une paire de claques tantôt à l'une tantôt à l'autre.

J'ai pourtant eu de la peine pour Lila qui malgré son apparente domination est une petite fille perdu dans une vie déjà trop étriqué pour un esprit comme le sien, quant à Lenù qui attire la compassion en étant soumise aux caprices de Lila, elle finit par agacer avec sa jalousie maladive teinté d'envie et son égocentrisme.
Ce n'est qu'à la fin que l'on comprend l'étendue de l'amour de Lila pour Lenù et que l'on regarde les événements passés avec un oeil nouveau mais pas assez en ce qui me concerne pour lire la suite.

J'ai rarement été aussi déçu d'être passé à coté d'un livre et c'est une des raisons qui me fait éviter "les phénomènes du moment".
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🌺L'amie prodigieuse🌺 Tome 1 d'Elena Ferrante
- 448 pages - 8.60€

🍝Naples, années 50, l'Italie d'après guerre, les quartiers pauvre, les cris, la jalousie, les rires.

🍝Ici les hommes commandent, sont violents, l'alcool, la misère mais aussi le regard des voisins.

🍝La vie est difficile, chacun se connaît, la difficulté des filles pour s'émanciper et étudier par manque d'argent mais aussi pourquoi une fille irait étudier alors qu'elle a les enfants à s'occuper, le ménage et le mari.

🍝Lila, caractère très affirmé pour une gamine de 7/8 ans, d'une méchanceté extrême et Elena, la douce et réservée, la dominante et la dominée, une drôle d'amitié toxique qu'on a du mal à comprendre tout en sachant que les enfants sont durs entre eux.

🍝Un groupe de jeunes, Lila, Elena, Gigliola, Carmela, Enzo, Pascale, Nino, Alfonso... qui découvrent la vie, les sorties trop rares, les amours cachés, les études pour sortir de la misère.

🍝Deux gamines très intelligentes pour lesquelles je ne me suis pas attachées.

🍝Elena Ferrante nous livre ces vies tourmentées, le travail manuel, les odeurs et la saleté des rues sans approfondir le sujet.

Mais et oui, il y a un mais, je me suis ennuyée, des longueurs, des chapitres longs avec une écriture fluide mais linéaire. J'ai attendu le waouh mais il n'est pas arrivé.

Lu lors du #challengeauteursitaliens de @vuottomarie. Cette lecture commune m'a motivé à aller jusqu'au bout. Je tenterais le tome 2 en LC.

L'avez vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?

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J'ai l'esprit occupé en ce moment et parfois , il dérive, il dévie .... je compte sur mes bouquins pour le canaliser , pour me permettre de m'évader des taches et lourdeurs quotidiennes . Et bien la c'est raté . Un livre de plus dans ma bibliothèque mais un de ceux que je ne finirai pas . Une histoire de vie et d'amitié entre deux fillettes dans l'Italie des années 50 . A la moitié du livre, je me suis entendue penser :  «  encore la moitié ! » .... et du coup ... à quoi bon .....
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……”un livre sur l'Italie, je me régale”... un retour élogieux qui me donnait envie de le lire, ce livre ! Les oreilles et la mémoire en alertes, à l'affût d'un livre agréable pour les vacances à venir, je retenais le titre que je venais d'entendre pour me le procurer.

4 tomes après, je ne me retrouve pas dans la plupart des avis. Je n'ai pas trop aimé. Je me sens en littéral décalage !

J'ai imaginé que cette histoire pouvait être le résultat d'un programme informatique.

Je me demande si la voie …”film” ne rendra pas mieux que le livre : les acteurs, ….”des personnes”, des vraies, apporteraient peut-être ce qui me paraît manquer dans l'histoire, les nuances humaines, de la profondeur parce qu'ils ne pourront être autant dans la caricature de cette rivalité factice...pour moi ça gâche tous les points positifs.

Emportée par l'intrigue du prologue - encore qu'en le relisant à la fin des 4 tomes, en connaissant mieux la narratrice, je n'ai pas apprécié le ton malveillant - j'ai ensuite vite déchantée. J'ai souvent eu des impressions désagréables. L'histoire ne m'a pas emportée, ni transportée.
J'ai pourtant lu les 4 tomes, entre attirance, énervement, lassitude et envie quand même - il y a quelque chose qui opère malgré tout - de connaître le dénouement.

Quel travail, il faut le reconnaître.

Mais qu'est ce qui a cloché pour moi ?

Je n'ai pas cru à cette histoire, pas ressenti d'authenticité. La narratrice aurait une si bonne mémoire des détails sur 60 ans, même si elle s'est aidée de ses précédents écrits ? Elle serait même apte à relater des événements au cours desquels elle n'était pas présente, à ce point de détails, surtout dans le ressenti des protagonistes ? Je me suis sentie très en distance de la narratrice, donc de l'auteur, qui m'a laissée cette impression de jouer la carte de l'honnêteté et de la lucidité envers elle-même, oscillant entre autosatisfaction et doutes, devenant pénible à lire comme si la raison de vivre de ce personnage se limitait à ce que pouvait bien penser ou faire ou insuffler cette amie. La reconnaissance de ce que lui apporte l'amie, cette substance vie, qui jaillit aussi sur les autres, je la considère belle... une personne lumineuse, brillante qui révèle les talents des autres et qui, pour elle-même, a peur (ou se trouve figée je ne comprends pas pourquoi ) une fois lancée, et ne poursuit pas, et même a comme une pulsion d'autodestruction. Mais je trouve que ces éléments intéressants s'effondrent. Même les enfants deviennent la parodie de l'intrigue. Ce plaisir presque morbide à dépeindre une sur-rivalité superficielle, sous tendu par une tentative de mise en abîme fatiguent… reste l'impression de sentir les ficelles…, y compris celles de l'opération marketing. Aussi, le titre du 4ème livre, on sert le drame… laquelle des deux va perdre sa fille, - indice de l'enfant perdu”e”.. ? Cela en devient malsain.
Sensations désagréables. Frustration de la fin. Quand on a une amie qui perd son enfant, je pense qu'on en est réellement affecté, et ça ne transparaît pas.
J'aurais aimé lire des faits plutôt que décréter bien souvent l'intelligence, la gentillesse ou la méchanceté de tel ou tel protagoniste : ces qualificatifs, je ne les ai pas trop vus à l'oeuvre, ni ressentis, ni vécus. le super article sur le fait religieux, j'aurais aimé le découvrir, le partager, au moins un peu...des extraits. Une coquille vide ?
A contrario, par exemple, la bienveillance et délicatesse de l'ex mari de la narratrice, on les ressent bien je trouve. de même les tiraillements et les différences de conscience de classe sociale qui subsistent.
Je me surprends à apprécier l'amie, sa générosité, son tempérament et à la comprendre peut-être un peu… je pense que c'est gâché par la superficialité de cette compétition mise en scène et servie comme un gavage insupportable. Dans la vie, se focalise t-on sur une seule personne ?

C'est très dense, un gros travail, qui peut laisser des impressions fortes, mais globales, pas par touches subtiles.

Pour moi ça manque de consistance, d'âme.

Ce n'est que mon avis, loin de l'engouement autour de ces livres...
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Suite aux très nombreuses bonnes critiques , j'ai essayé mais abandon a la centième page.Trop d'ennuis.
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j'ai été extrêmement surprise par le succès de ce roman, y compris chez mes amies lectrices de littérature . j'avais lu déjà un autre roman de cette autrice qui était assez difficile et très personnel. celui ci au contraire m'a paru construit pour faire un best seller, avec tous les ingrédients ! je l'ai lu très rapidement, il se lit très facilement, le vocabulaire est basique, le style aussi, et certains personnages très stéréotypés : Lila, Nino,... certains passages des tomes suivants sont carrément vulgaires et ne semblent là que pour apporter encore du suspense...
Je reconnais :
- que le personnage d'elena est touchant,
- que certains passages sur la vie des post.
soixanthuitards sont assez justes et interessants
- que l'épisode du tremblement de terre est très bien décrit t abordé de manière original
- que les questions "féministes" sont traitées de manière pedagogiques
bref un bon roman pour des ado, pour aborder la culture italienne sans se prendre la tête
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Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante.

Ce livre nous plonge dans l'Italie des année 50 avec Elana et Lila qui sont aussi complémentaires que différentes. Durant une décennie l'amitié entre les 2 filles va être faite d'attirance, de jalousie et de rivalité mais cependant reste fusionnelle.

En bref, une histoire d'amitié, d'éducation, de libération et d'amour. C'est un roman d'apprentissage.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Tout le monde m'en parlait de ce roman, point de départ d'une véritable saga qui va s'étendre sur plusieurs tomes…
En principe et en vertu de quoi « tout le monde ne peut se tromper », je suis donc tombé dedans. Et pour cela, j'ai choisi la meilleure période pour entamer une telle immersion : Juillet et ses températures caniculaires, l'absence même de brise à l'ombre des oliviers, un parfum de lavande qui provient d'on ne sait où, quelques notes de mandoline échappées d'un village où se prépare une des sempiternelles fêtes locales destinées à ravir un flot ininterrompu de touristes plus qu'à souder des habitants disséminés dans les environs plutôt que serrés les uns aux autres dans des hameaux aux ruelles étroites (ben oui, il y règne au moins une fraicheur au coeur et puis on peut se passer un kilo de farine ou un morceau de pain d'une fenêtre à l'autre).
Bref, sous mon arbre centenaire, j'étais dans les meilleures dispositions pour commencer cette chronique qui se situe à une époque pas si lointaine (les années d'après guerre) mais qu'on voit aujourd'hui comme un reliquat de préhistoire (d'avant la mondialisation et le libéralisme gagnant-gagnant).
Alors voilà : la jeune Elena (preuve s'il en est que ce roman est autobiographique), fille du portier de la Mairie, fait la connaissance d'une petite fille de son quartier, la méchante Lina… qu'elle s'évertuera à appeler Lila.
Histoire d'une amitié hors pair, construite sur l'admiration réciproque des deux fillettes, mais qui ne se traduit pas de la même façon. Globalement, leurs deux destins vont suivre des chemins différents. Et c'est là tout l'intérêt du livre. Parce que, entre vous et moi, enfin ceux qui ont un peu de « bouteille », ces histoires pseudo autobiographiques, ces récits de jeunesse enfuie, ces digressions sur le « c'était mieux avant », on en a éclusé des tonnes.
Premier problème. L'amie prodigieuse ravira forcément celui ou celle qui débute en lecture par sa fraicheur, une certaine légèreté qui n'omet pas une réelle gravité.
A la fin des années 50 (aujourd'hui encore?), dans ce Naples crépusculaire, il règne un machisme ambiant (la Sicile n'est pas loin), des rivalités de quartier, toute une faune de petites gens qui portent quasiment tous des prénoms identiques se terminant par -io pour les gars, en -a pour les jeunes femmes.
Deuxième problème. Même si l'auteur a pris soin de nous offrir un pense-bête en tête de roman (l'éditeur aurait été bien intentionné de l'imprimer sur un marque-page d'ailleurs), récapitulant les différents personnages comme dans toute bonne saga (de Autant en Emporte le Vent à Dallas), on s'y perd tout le temps.
A une époque où l'instruction servait de levier social pour ne pas employer le détestable mot d'ascenseur, la narratrice et son Amie Géniale (titre original), vont suivre deux voies différentes. Deux intelligences hors norme dont l'une a besoin d'un cadre scolaire bien établi pour se cristalliser tandis que l'autre, plus aigüe, plus brute, plus sauvage, mettra en application son sens de l'analyse dans la vraie vie. J'aurais aimé que le roman s'attarde sur cette différence dont souffre Lila, en apparence (puisque ce n‘est pas elle qui raconte) ou Elena. La seule réflexion a lieu à la fin de ce premier volet, lors du mariage de son amie. L'auteur se rend alors compte que son monde, issu de l'école puis du lycée, ne correspond plus à son milieu. Elle y est devenue étrangère. Tout comme Lila, future femme trop libre dans un monde d'hommes, peut l'être. Ce sentiment de se couper de ses racines est, à mes yeux, le vrai sujet du roman. Que ce soit à cause d'une personnalité trop forte (Lila) ou le résultat d'une imprégnation d'un autre milieu (le lycée, les études à une époque où peu étaient scolarisés au-delà du primaire), cette fracture culturelle va impliquer une future faille sociale et l'incompréhension inéluctable entre les élites de la nation et les gens modestes.
Troisième problème. J'ai eu l'impression que Ferrante passe à côté de son sujet. Qu'elle nous embarque dans une histoire où les vraies réflexions sont absentes, du moins, dissimulées sous la trame obligée de la saga. Bien sûr, on me rétorquera qu'on n'est pas ici dans un Dostoïevski ou un Proust. N'empêche.
Reste un cliché, une photographie de cette Italie en noir et blanc (revoir « le voleur de bicyclette ») et quelques jolies scènes. Mais pas de description du cadre (le Naples d'après guerre, il y avait de quoi remplir des pages, non?) et absence de ce sentiment d'exclusion de son propre milieu, comme si la vie se chargeait de vous transformer en propre étranger à votre lieu de naissance. Qu'il soit dicté par l'instruction (Elena), un monde où l'italien officiel et ses tournures savantes supplante le dialecte un peu trop rustre du peuple ou par une formidable nature supérieure (Lila) qu'on imagine pas à sa place dès le début.
Aurait-il fallut que ce soit Lila qui raconte…
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Lila et Lina sont deux amies d'enfance.
Lina est subjuguée par Lila, son intelligence, son courage, ses défis.
Elles vivent dans un quartier de Naples plutôt modeste cela se déroulent vers la fin des années 50 et continue sur les années 60.
Il y a des défis entre filles, entre les garçons et les filles, la condition des parents qui conditionne les enfants et puis l'école et l'institutrice qui influence.
Les interprétations aussi des mots ou des phrases qu'on peut enregistrer…
Je t'aime, je t'aime plus, moi non plus.. mais ça c'était avant… et pourtant..
L'âge ingrat, les boutons ingrats… Les vêtements… le parler Italien/dialecte/latin…
Et puis l'argent

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Ce livre m'a été conseillé par une amie qui l'a beaucoup aimé. Vu son succès, je l'ai acheté. C'est une déception pour ma part.
Je m'attendais à une histoire simple et touchante, je n'ai pas accroché. J'ai du lire une trentaine de pages mais j'ai trouvé l'histoire assez complexe, rébarbative. Bref, ennuyeuse.
J'ai à mon tour prêté ce livre à ma maman qui elle non plus n'a pas accroché. Par contre elle, l'a lu en entier.
Double avis négatif, donc, pour ce livre de Ferrante.
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