L'amie prodigieuse, tome 1 : Enfance, adolescence

Sur le papier, L'amie prodigieuse avait tout pour me plaire. Je suis client de ce genre de saga où on suit des personnages depuis leur plus tendre enfance (ici elle n'est pas tendre) puis à travers les années. J'avais espoir de me plonger dans le quotidien de ces deux italiennes des années cinquante. Ce ne fut pas le cas, ça ne peut pas marcher à tous les coups. Je me suis ennuyé, j'ai failli abandonner à plusieurs reprises, mais mon obstination optimiste m'a fait continuer. Il est clair qu'elle ne me fera pas lire les tomes suivants pour autant.

Je ne me suis pas du tout attaché aux deux personnages principaux, Elena et Lila, qui grandissent dans une atmosphère malaisante. La première voue une admiration sans limite à la seconde, et tout au long du roman l'auteure n'aura de cesse de se répéter et de créer des situations pour mettre en évidence ce culte pour Lila. le roman se base sur la notion d'amitié, et pour autant je trouve que la relation entre Elena et Lila est malsaine. Lila mène tout son monde par le bout du nez, y compris Elena, qui se plie littéralement à toutes ses volontés. Elena passe tout le roman à s'apitoyer sur son sort et à regretter ses choix en comparaison à ceux de son amie.

Les personnages secondaires sont nombreux au point de s'y perdre et de ne plus vraiment faire attention à qui est qui. Les hommes sont tous soit violents, soit adultères, soit mégalo. L'intrigue est plate voire inexistante, même quand il se passe des événements (ce qui est rare), la lourdeur de l'écriture vient tout écraser sur son passage. le style est aussi écrasant que l'ambiance du livre. On aurait pu croire à une ambiance chaleureuse en Italie, et pour autant c'est tout le contraire ici. L'écriture est froide et le ton sec.

Il y avait pourtant quelques aspects positif, tels que la critique de la société napolitaine de l'époque, les classes sociales, l'importance de l'éducation et des études, bref tout ce qui aurait pu faire de ce roman une belle fresque sociale.

En conclusion, ce paysage de Naples des années cinquante ne m'a pas absorbé, je suis resté totalement étranger à l'histoire. le roman manque de rythme, les personnages sont froids et distants, l'intrigue est poussive : ce n'était pas un roman pour moi !

Ce qui me paraît prodigieux et relativement incompréhensible est le succès de cette tétralogie.
Si le récit peut présenter quelque intérêt, le style est d'une platitude confondante, la tonalité de la voix de la lectrice de la version audio ne relevant pas cette absence de flamboyance.
La seule chose que j'ai apprécié est l'accent italien de la lectrice qui apporte un peu de couleurs à ce récit qui m'a paru terne.
Cependant, pour m'accompagner en voiture ou pour mettre un fond sonore pendant que je tricote, cette saga trouve sa place. Je vais donc continuer.

Dans un quartier pauvre de Naples, dans les années 50, grandissent Lenù et Lila. Toutes deux passionnées par les études et plus précisément par la littérature, vont devenir amies. C'est à travers le regard de Lenù que l'on est plongés au sein de ce contexte spatio-temporel afin de suivre les deux jeunes filles dans leur découverte d'elles-mêmes et du monde. Bien qu'elles se ressemblent sur le plan des loisirs et ambitions, Lenù et Lila ont des caractères opposés et vont vite se rendre compte que la vie leur réserve un avenir très différent de celui auquel elles aspirent.

Elena Ferrante nous plonge au sein d'une amitié passionnée où les deux jeunes filles sont en constante rivalité. J'ai bien aimé les personnages et la complexité des relations qu'ils entretiennent entre eux. Néanmoins, j'ai trouvé qu'il ne s'y passait pas grand-chose. La deuxième partie m'a paru davantage captivante, mais cela ne m'empêche pas d'avoir pour impression générale que cette lecture fût très longue. J'avoue avoir du mal à comprendre l'engouement autour de ce roman. J'ai déjà acheté le deuxième tome donc je le lirai mais je ne vais pas m'empresser de le faire…

On ne présente plus ce livre qui s'arrache en librairie comme en bibliothèque. C'est à la fois une histoire d'amitié et un roman social sur plusieurs tomes.

Je dois admettre que l'auteur a un très beau style d'écriture. J'ai beaucoup aimé ses tournures de phrases et sa façon de raconter les souvenirs de son personnage principal - ou ses souvenirs si c'est un peu autobiographique.
Par contre, je n'ai pas trouvé l'histoire en elle-même passionnante. J'ai aimé découvrir Naples et les différents contextes sociaux dans lesquels évoluent nos deux héroïnes ; j'ai aimé voir évoluer cette adversité sous-jacente entre les deux jeunes filles pourtant attachées l'une à l'autre ; mais je n'ai pas compris l'avidité de tant de lecteurs/lectrices. Je l'ai lu facilement mais avec un peu de détachement. Les souvenirs - présentés de façon chronologiques - sont parfois prenants, parfois assez monotones. Cette lecture en générale est parfois prenante, parfois monotone. Mais j'admets que l'auteur fait un portrait social de Naples intéressant.

"L'amie prodigieuse" est le premier tome très sympathique d'une saga qui sent bon l'Italie. J'y retrouve un air d'"Acier", roman italien qui met également en scène une amitié entre deux adolescentes issues d'un milieu défavorisé. le charme des années 50-60 donne cependant une petite saveur au livre de Ferrante que celui d'Avallone n'avait pas.
Le personnage de Lila est vraiment très charismatique et c'est autour d'elle que se bâtit le roman, même si la narratrice en est Helena, cette dernière s'efface au profit de son amie.
Je reproche au roman quelques longueurs malgré tout. Je ne sais pas ce que valent les tomes suivants, mais m'est avis qu'il aurait été possible de condenser sans rien perdre du roman.

Suis-je l'un des seuls à ne pas avoir été emballé par ce best seller ? Certes, c'est bien écrit. Mais l'histoire de cette enfance ne m'a pas transporté. Tout de long, j'ai ressenti de la lourdeur quant à la narration. Les personnages ne m'ont pas inspiré ni ému. Quelques passages sont moins lourds que d'autres mais l'ensemble ne m'a pas laissé enjoué. J'ai le deuxième tome près de moi, je me tâte à l'entamer de suite.

Un avis un peu mitigé sur ce roman d'Elena Ferrante « L'amie prodigieuse ». J'en avais entendu beaucoup de bien et en attendais beaucoup. Première interrogation : qui des deux protagonistes est l'amie prodigieuse ? Il faudra attendre le dernier quart du livre pour le lire. Seconde question : Est-ce autobiographique ? Je pencherais pour une réponse positive dans la description des rapports humains mais j'irai vers une réponse négative par rapport à la sociologie, l'histoire et la politique qui ne sont pas développées. La Naples en ébullition dont parle la quatrième de couverture, nous ne la voyons pas… Ce qui m'a intéressé, c'est le rapport à la connaissance et à l'Education qui accompagne cette tranche de vie et les différents personnages. C'est d'ailleurs ce qui pourrait me donner envie de lire la suite de la trilogie : connaître le destin d'Elena. Deviendra-t-elle écrivaine ? Et Lila mettra -t-elle ses facilités à apprendre au service de son avenir ?

C'est une histoire d'amitié entre deux petites filles que nous raconte ce livre. On les suit jusqu'à ce qu'elles aient 16 ans.
J'ai apprécié l'écriture d'Elena Ferrante, la description du Naples des années 50 et la relation ambiguë à la "je t'aime moi non plus", entre Lila et Elena.
La fin du livre m'a donné envie de lire la suite.

J'ai trouvé ce livre un peu trop surcoté ... Alors certes, il n'est pas mal écrit, mais peut-être un peu trop répétitif (la scolarité de Lenu qui finalement se répète d'année en année, l'histoire de chaussures Cerullo qui n'avance pas beaucoup) et surtout trop concis lorsqu'il s'agit de décrire le Naples des années 50'. Finalement l'aspect romanesque est trop rapidement annihilé au profit de l'autobiographique, ce qui à mon avis retire une grande partie du charme qu'aurait pu avoir cette saga.

C'est l'histoire de deux amies Lila et Elena issues d'un milieu très modeste de Naple au milieu du 20ème siècle. Elena poursuivra ses études jusqu' à la fin du lycée et Lila abandonnera l'école pour aller travailler dans la cordonnerie de son père. Leur chemin va se croiser, s'éloigner pour mieux se retrouver.
Mon avis.
J'ai eu du mal à accrocher au début. Il y a trop de personnages, on s'y perd mais l'histoire est belle et on s'attache aux deux fillettes. Je vais donc poursuivre avec le tome 2.