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3,99

sur 7737 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
On m'a conseillé et reconseillé ce bouquin, les critiques que j'ai lues à son sujet sont bonnes voire très bonnes, mais pour moi ça n'a pas fonctionné. Alors je ne sais pas, peut être suis je passée à côté de l'histoire ? L'effet attendu n'est pas au rendez-vous. J'en attendais certainement beaucoup, mais ce n'était clairement pas ce dont je m'étais imaginée. Pour ma part, cette lecture a été assez longue, et quelque peu ennuyante. Pourtant, j'aime les récits de vie, les histoires où il ne se passe pas forcément grand chose. Je ne dis pas que j'ai détesté, plutôt que ce livre et moi n'avons pas matché ensemble.
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L'Amie prodigieuse, Elena Ferrante, tomes 1 à 4, 2011 à 2014

L'Amie prodigieuse est une fresque napolitaine : l'histoire d'une vie et celle de l'Italie, de la sortie de la guerre à nos jours sur fond de violence, de culture et d'amitié : « Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile. ».

Conçu comme un récit autobiographique, ce roman commence par un coup de téléphone reçu par Elena, 70 ans, qui apprend que son amie Lila a disparu. Elle décide donc de raconter leurs vies. Ainsi, c'est dans la ville de Naples dépeinte par Malaparte dans La Peau que commence le récit. La ville souffre encore de la misère liée à la guerre et aux différents trafics instaurés avec les soldats américains : prostitution, marché noir… Elena et Lila grandissent dans un univers malsain, aux prises à l'ignorance et à la bêtise où règne la loi du plus fort. Issues toutes les deux de familles pauvres, seule Elena poursuivra ses études, d'abord au collège, puis au lycée et enfin, à l'université pour laquelle elle décrochera une bourse, grâce à un travail acharné. Lila n'aura d'autres choix que de travailler dans la cordonnerie de son père dans un premier temps, avant de se marier à l'âge de seize ans pour connaître une vie de frustration intellectuelle et de violence à la fois conjugale et familiale. Durant toute leur vie, Elena et Lila resteront en contact, malgré tout ce qui les sépare, à commencer par leurs caractères.
Chaque tome de l'oeuvre d'Elena Ferrante apporte des précisions sur des situations précédentes, des rebondissements à l'image de la complexité de la vie. Les actes des uns et des autres, leurs paroles explicites ou pressenties ont une incidence sur leur environnement. Rien n'est laissé au hasard dans ce dédale qu'est la vie des héroïnes et de tous les personnages des quatre romans qui parfois, pour certains, se transforme en labyrinthe dont la sortie est tragique.
Ce livre expose la misère sociale et culturelle d'Elena, de sa famille, de ses proches. Mais l'auteur ne veut pas faire des victimes de ces gens-là ; l'institutrice, Madame Oliviero dit, en parlant de Lina et de sa famille, que ceux qui ne veulent pas sortir de la plèbe, ne méritent pas d'attention. Ainsi, ce personnage représente la lutte et l'espoir pour qui veut se battre. de ce fait, l'institutrice montre aussi qu'en refusant que les enfants s'instruisent, les parents les confortent dans le marasme d'une vie médiocre, comme la leur, égoïstement. L'autorité masculine et celle de l'église sont docilement acceptées par la plupart des femmes qui y voit là, une sorte de fierté : ainsi, quand un homme frappe une femme, il est un mâle digne de ce nom, un homme viril. Pour la plupart des parents, l'éducation passe après tout cela. Finalement, ils se font complices d'un système politique insatisfaisant et partial et de celui de la mafia à travers l'usure, les règlements de compte, la justice de quartier. Ce roman évoque l'évolution et l'omnipotence de la mafia ainsi que du fascisme au fil des années, donnant naissance à d'autres extrêmes, les Brigades rouges dont certains membres emprisonnés sont comparés à des héros, à des martyrs.
Elena peut poursuivre ses études grâce à l'insistance de madame Oliviero et de ses parents qui finissent pas accepter sans avoir de cesse de reprocher à leur fille l'argent qu'elle coûte à ne « rien faire », en la blessant par des propos humiliants. Car, comme pour le père d'Annie Ernaux dans La Place, étudier n'est pas un travail. Mais les humiliations subies par Elena proviennent aussi du décalage entre elle et les autres élèves, surtout à partir du lycée et bien davantage à l'université : elle ne portent ni les vêtements adéquats, n'a pas les gestes adaptés et encore moins un langage approprié. Quand à la fin de ses études universitaires elle explique à l'un de ses professeurs qu'elle veut enseigner à l'université, l'enseignant la dirige vers le concours d'institutrice car d'après lui, si elle a fait beaucoup d'efforts, elle ne correspond pas aux profils souhaités par l'université qui protège l'entre soi.
Ces quatre volumes font écho à diverses autobiographies telles que L'Accent de ma mère de Michel Ragon (Elena parle d'abord le dialecte napolitain avant d'apprendre l'italien), La Place d'Annie Ernaux et Retour à Reims de Didier Eribon. En effet, ces oeuvres montrent combien l'on peut rester « déplacés » quand l'on vient d'un milieu social peu ou pas favorisé et que l'on accède à un univers intellectuel : les gestes, les vêtements, le langage, l'aisance, tout peut trahir à un moment ou à un autre, ce qui génère des angoisses, la peur d'être « découvert », de passer pour un « imposteur ». C'est aussi le même témoignage que rapportent Chantal Jaquet et Gérard Bras dans leur essai, La Fabrique des transclasses témoignant aussi de la difficulté du retour « au quartier », car tout ce qui a pu intéresser l'enfant ou l'adolescent a disparu et surtout : les proches ne vous comprennent plus. Ainsi, dans L'Amie prodigieuse, Elena ne supporte plus les mesquineries des gens du quartier qui n'ont aucun intérêt. Aussi, elle suscite inconsciemment l'admiration teintée de jalousie et étant devenue une étrangère dans le quartier de son enfance, on ne lui confie plus de secrets, elle est tenue loin des problématiques de ses proches.
Ce récit m'a profondément touchée car je suis concernée par ce problème de « classes » mais aussi, il a suscité mon intérêt pour l'histoire de l'Italie et sa politique. Je recommande très chaleureusement ces quatre volumes, ainsi que l'adaptation télévisée existante, très respectueuse du récit et même, complémentaire.
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J'ai fini par entamer la lecture de cette saga après que mes lecteurs à la bibliothèque se soient presque battus (et se battent toujours, d'ailleurs) pour réserver tous les tomes ! A force, je me suis demandé si ces livres étaient si bien que ça et j'ai eu envie d'y jeter un oeil.
Je ne m'attendais pas à quelque chose en particulier, j'ai soigneusement évité toutes les critiques. Et donc, j'ai lu le début de l'amitié/rivalité entre Lenù et Lila. le livre ne m'a causé aucun tremblement de terre personnel, mais j'ai eu plaisir à le lire et à parcourir ce quartier de Naples à la fin des années 50, côtoyer toute cette galerie de personnages hauts en couleur, même avec quelques longueurs et difficultés à me rappeler qui est qui.
Pour tout.e lecteur.trice assidu.e, il est difficile de ne pas sympathiser avec des personnages qui adorent lire ! Et ce, malgré les vicissitudes de la vie et de l'entourage familial.
La fin du roman est un véritable cliffhanger, on se doute qu'il va y avoir de l'explosion au début du suivant ! Mais il va falloir que je me motive pour lire le suivant, je ne suis pas sûre d'en avoir tellement envie...
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Je me suis plongée dans la lecture de ce roman avec enthousiasme. Et avec la méfiance de celle qui va être déçue par un livre devenu un phénomène littéraire.
Les 150 premières pages m'ont laissé un sentiment mi-figue, mi-raisin. L'histoire est bien écrite et bien racontée, mais pas de frénésie de lecture, pas de sentiment de lire le page-turner dont tout le monde me parlait.
Et puis finalement, la machine s'est emballée. J'ai dévoré sans m'en rendre compte les 200 dernières pages, avide de connaître la suite et de comprendre l'évolution de cette amitié si particulière (et finalement si ordinaire).
La relation des deux petites filles est décrite avec beaucoup de justesse et avec une dureté qui retranscrit bien la réalité des sentiments parfois, comme on n'a peu l'occasion de le lire ou de l'exprimer.
On survole ainsi l'Italie populaire des années 50 à travers ces deux amies et les autres adolescents du quartier napolitain qui rêvent tous d'ascension sociale, certains par l'éducation et d'autres par l'argent. On se plonge dans le quotidien des commerçants du quartier, leurs histoires d'amours et de violences, de jalousies et d'envies.
Je ne pense pas que le roman me laissera un souvenir inébranlable. Cependant, la balade est agréable et on se laisse prendre au récit. Je me suis plongée immédiatement dans le tome 2...
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Après tout le bien que j’avais entendu sur cette lecture, j’en ressors un peu mitigée. La plume est douce et agréable, et l’histoire se laisse découvrir mais j’ai eu du mal à plonger entièrement.

C’est une histoire d’amour, une histoire d’amitié. Deux jeunes filles qui se bousculent pour s’élever, s’aider pour s’en sortir. Lila et Elena vivent dans un quartier violent de Naples. Là où les grands frères veillent sur leurs jeunes sœurs et où les parents ne comprennent pas pourquoi leurs enfants devraient rester à l’école alors qu’il y a du travail. C’est un monde brutal où l’on sent l’importance de s’en sortir, par tous les moyens !
L’histoire nous est racontée du point de vue d’Elena, elle rencontre Lila et sa vie va changer. Grâce à cette fille qui n’a peur de rien Elena va pouvoir se dépasser. La relation d’adoration que peuvent avoir les enfants lorsqu’ils rencontrent un « mentor » est très bien exprimée. Très vite on comprend que la jeune Elena se sent inférieur à Lila et va essayer de se transcender pour lui prouver sa valeur. L’avis de Lila sera le seul qui compte !

On nous retrace la vie de ces deux jeunes filles qui ont décidée de sortir de cet endroit. L’une va réussir en poursuivant ses études au plus loin, l’autre qui a quitté l’école bien trop tôt va devoir trouver une autre solution. Entre les histoires d’amour et le besoin de reconnaissance, ces jeunes filles nous émeuvent dans ce monde trop dur pour elle. Obligée de ne compter que sur elles-mêmes. Elles vont vite comprendre qu’en grandissant dans deux univers différents, les éléments qui les unissaient vont vite s’étirer. Très vite leurs différences seront trop grande pour passer inaperçue…

Ce roman traite d’une façon très intéressante cette relation d’amitié entre deux enfants. Deux jeunes filles qui tentent de se libérer de leurs familles, de leur milieu et de toutes les contraintes que peuvent avoir leurs situations. Même si je dois reconnaître la qualité d’écriture de cette auteure, ma déception pointe le bout de son nez. Les perpétuels retours en arrière ne m’ont pas aidée à rentrer dans l’histoire. Mais surtout l’engouement général pour ce roman m’a fait penser que j’allais avoir un coup de cœur. Le récit, aussi joli qu’il est, ne m’a pas emballée autant que ce que j’avais imaginé. Je ne suis pas sur un coup de cœur, mais j’apprécie cette histoire à sa juste valeur. Un beau moment de vie, une tendresse et un dévouement, que seule l’amitié naissante pouvait nous expliquer !

Je vais continuer mon bout de chemin avec Lila et Elena sans écouter les avis sur cette suite. Tout ne cesse de s’emballer et on comprend vite que quelque chose de terrible se prépare. On le sait, on le sent, seul la suite nous le dévoilera !
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Ce livre se lit bien, les deux amies ont des caracteres opposes et interessants et l'on decouvre la vie a Naples dans les annees 50 et 60 dans les quartiers pauvres.
Neanmoins, je suis surprise de son succes en france car ce n'est pas de la grande litterature. L'intrigue n'est pas tres epaisse, c'est un journal plus qu'un roman. Si je l'ai lu avec plaisir, c'est parceque j'aime beaucoup l'italie et ses habitants. En conclusion, je dirais que je suis un peu decue par rapport a ce que j'attendais de ce roman.
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Après avoir vu beaucoup passer ce livre entre les mains de mes amies je me suis laissée tentée par ce livre.

J'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans ce premier roman malgré le style d'écriture plutôt simple (peut-être en lien avec le début de mes vacances où je n'étais pas encore vraiment disponible?) et me suis même demandée pourquoi un tel engouement...
Finalement, on se laisse prendre au jeu de cette vie italienne avec Lila et Linù. le décor est plutôt planté à travers le regard de la narratrice même si cela se fait par bribes.
La relation entre les deux filles est questionnante et le nom d'amie prodigieuse ne correspond pas forcément à l'image que l'on perçoit: c'est plutôt la concurrence entre elles et je ne vois pas trop ce qui fait qu'Elena voit son amie d'enfance comme quelqu'un de prodigieuse...!
La vie de Lila aborde des sujets pas toujours simples avec le mariage plus ou moins arrangé et la vie de couple qui n'est pas sans laissé des surprises ...
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Et oui, je sais je suis une des rares à ne pas avoir lu la saga italienne d'Elena Ferrante, pourtant on en a fait des caisses et voici presque un an que L'amie prodigieuse est dans ma PAL. Alors cet été, j'ai mis le cap sur l'Italie !

Fin des années cinquante. L'Italie se remet difficilement de son passé fasciste. Deux fillettes, Elena et Lila, vivent dans un quartier pauvre de Naples. Elles sont douées pour les études. L'une, Lila, est brillante mais abandonne rapidement l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. L'autre, Elena, besogneuse mais soutenue par son institutrice ira au collège puis au lycée. L'une a une personnalité bien trempée doublée d'un physique agréable, l'autre est effacée et subit les changements disgracieux que ses hormones lui infligent. La première aura un franc succès auprès des garçons du quartier et finira par connaître l'amour, la seconde ne fera qu'en rêver. C'est leur amour partagé des livres, des mots, qui soudera leur amitié faite de fascination et de jalousie. Les années passant, ces femmes en devenir s'affirmeront, gagneront en confiance et en admiration mutuelle. Lila appréciera le savoir de son amie, Elena la liberté et la franche répartie de Lila. Leurs chemins se croisent, se décroisent pour finalement se retrouver et peut-être ensemble, franchir les étapes de la vie...

L'amie prodigieuse compte quatre tomes. le premier pose les bases, il plante le décor et la psychologie des personnages que l'on va suivre de l'enfance jusqu'à leur soixante-dixième anniversaire. Dès lors, on comprend que ce premier opus ne peut à lui seul justifier l'engouement des lecteurs et le succès de cette saga.

Néanmoins, il est indéniable que la construction du récit qui n'a de cesse de mettre en avant tantôt Lila, tantôt Elena, à tel point qu'il est impossible de déterminer laquelle est l'héroïne, la description de leur environnement social et familial ainsi que la multitude de personnages qui défilent, renforcent le style romanesque de cet opus. Si l'on ajoute à cela les répliques plutôt bien senties, les clans de mauvais garçons qui s'opposent, la volonté des filles d'échapper à leur destin, un zeste de rythme et une bonne dose de mystère autour de l'identité de l'auteure, je dois bien reconnaître que tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette saga, un véritable succès de librairie.

Bien que le premier tome de L'amie prodigieuse ne m'ait pas transportée, pour ma part, rien n'est encore décidé. Je vais donc enchaîner avec le second tome.

Bella lettura !

Lien : https://the-fab-blog.blogspo..
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Devant l'immense succès de librairie de ce livre, je me suis décidée à le lire. Il est en trois parties. le prologue - très bref - m'a intriguée : la mère de Rino a disparu et il demande à sa meilleure amie si elle sait où ? La première partie consacrée à l'enfance des deux fillettes, Elena et Lila, m'a ennuyée. A la limite, enfantin, puéril... Heureusement que la troisième partie qui est le plus gros morceau de ce livre est consacrée à l'adolescence, aux premiers émois, à la concrétisation par un mariage avec pour trame de fond, cette histoire de chaussure de rêve imaginée par Lila.
Difficile de me faire une opinion sans avoir lu la suite. Deux autres volumes sont parus en poche. Donc je me réserve.
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Nul ne peut manquer de passer à côté de livre en librairie tant il présent sur tous les étals en ce moment ! Voilà pourquoi je me suis plongée dans la lecture du 1er tome d'une saga qui fait quasi l'unanimité !

Le livre s'ouvre sur la disparition de Lila, âgée de 66 ans. Son fils, Rino, inquiet de ne pas avoir vu sa mère depuis deux semaines. Il contacte l'amie d'enfance de sa mère, Elena. Pourtant, cette disparition soudaine ne surprend pas vraiment Elena. En effet, Lila ne lui a jamais caché son souhait de tout quitter un jour, sans laisser aucune trace derrière elle.
Cet événement est l'occasion pour Elena de revenir sur ses souvenirs d'enfance et d'adolescence avec Lila, sur les vicissitudes qui se sont succédé et qui ont participé à la construction de leur personne.
Comme dans toute amitié, on se retrouve avec une personnalité dominante qui prend le dessus sur l'autre. Et dans ce binôme, c'est Lila, à qui tout semble réussir, qui fascine tout autant qu'elle intrigue Elena. Les deux amies entretiennent une relation particulière, à la fois fusionnelle et distante, généreuse et envieuse, tourmentée et apaisée, pleine de tendresse et de méchanceté. C'est sûrement ce qui m'a permis de m'attacher à ces personnages parfois ambivalents, le tout dépeint dans un quartier populaire et vivant de Naples.

Elena Ferrante a une écriture fluide et a su planter le décor avec des personnages en nombre suffisant pour inviter le lecteur à se plonger dans le quotidien des habitants de ce quartier napolitain sans pour autant en perdre le fil. Aussi, cette alternance de contradictions suscite la réflexion et permet de pimenter cette relation amicale à la fois banale et hors du commun. Une réussite et j'ai bien l'intention de découvrir la suite de leurs aventures.
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