J'ai pris une bonne claque en lisant ce thriller psychologique déjanté à l'humour noir. Des personnages complètement barrés. Des situations folles et hilarantes. J'ai été baladé comme une boule de flipper. Les dialogues m'ont fait mal aux zygomatiques. Je me suis aussi senti mal à l'aise par cette ambiance à couper au couteau. La tension angoissante entre ce tueur et sa proie, accentué par le huis-clos est oppressante.
En plus, la fin est hallucinante.
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Une grande déception. L'intrigue, les personnages, tout est plat et prévisible. Il aurait mieux valu raconter l'enfance d'Edouard par petites touches disséminées dans tout le texte et se concentrer davantage sur Eléonore, montrer plutôt que d'expliquer. Cette histoire mérite d'être complexifiée un minimum. Quant aux effets de surprise, il semblerait que l'auteur se donne beaucoup de mal pour en faire (hélas, ça ne paie jamais). On devine tout de suite ce qui va se passer (ou ce qui s'est passé), c'est une torture. Enfin bref, je déconseille ce livre.
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Ce formidable roman noir est jubilatoire. le mélange de roman noir et d'humour noir est assez rare, et pour le coup, parfaitement réussi. La génèse d'un tueur en série, son parcours, ses motivations sont racontées sur un ton cynique, sarcastique; et les situations sont hallucinantes. le tout en fait un roman noir tout à la fois profond et divertissant.
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Classe !
C'est fou et j'aime ça, c'est irrévérencieux. Ce thriller ironique frappe là où il faut et c'est tant mieux. Sarcastique et immoral, mais avec de la jugeote. Beaucoup d'humour pour un sujet qui ne prête pas à rire. La vérité de notre nature tournée dans tous les sens. Ce livre m'a fait conquis.
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"Tapette, tapette, lui hurla-t-elle, des flammes dans les yeux.
Apparemment, cela ne la soulageait pas.
Elle essaya en variant les mots.
- Fiotte, empaffé, pédé,rugit-elle.
Non, décidément, rien ne la calmait.
Edouard la fixait, épouvanté.
L'adolescent regardait toujours sa mère au comble de la folie.
Terrifié, sa bouche peinturlurée dessina une grimace."
-Mais moi, je ne prends la vie de personne, et je ne vois pas en quoi il est plaisant de tuer, riposta-t-elle avec frénésie.
- Vous dites cela alors que vous n'avez jamais essayez. Ne soyez pas de mauvaise foi, la réprimanda-t-il.
- Ecoutez, je dois admettre que vous m'avez agréablement surpris tout à l'heure en fuyant vers la porte d'entrée. Et cela m'ôte un peu l'envie de vous tuer, avoua-t-il à regret.
L'égoïsme ne devrait pas être acquitté de toutes les misères qu'il engendre. Parce que si l'on pense le contraire, on pourrait relâcher la plupart des criminels qui sont pour la plupart des victimes de l'indifférence et de l'égoïsme des autres
"- Oui, c'est évident. Si nous nous tutoyons, c'est que nous sommes amis, et on ne tue pas ses amis, bien sûr, poursuivit-il, satisfait de son raisonnement."