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2,75

sur 50 notes
Le début de ce roman possède quelque intérêt avec des personnages connus de l'époque. Cela devient tellement compliqué avec de plus en plus de noms à retenir qu'il faut lire la fin en diagonale.
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J'ai toujours été fascinée par cet artiste génial et avant-gardiste, j'étais donc ravie de pouvoir en apprendre davantage grâce à cette lecture. Malheureusement, j'ai été très déçue. En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais, en effet, à un roman intriguant avec du suspense. Une sorte de « Da Vinci Code » mettant à l'honneur des pans de la vie de ce fabuleux artiste qu'était Léonard de Vinci et de son ami mathématicien Luca Pocioli. Ce n'est absolument pas ce que j'ai trouvé dans ces pages.

Ce livre m'a, au contraire, paru décousu, sans fil conducteur permettant de capter l'attention du lecteur. On y expose une succession d'événements historiques ayant pris place en Italie, de longues descriptions de tableaux, une multitudes de théories mathématiques nébuleuses et des concepts philosophiques érudits. Autant dire que si l'on est pas féru d'Histoire italienne ou de sciences, la lecture est assez laborieuse. En effet, aucune explication n'est donnée pour les lecteurs moins calés sur le sujet, on rentre directement dans le coeur d'intrigues géopolitiques particulièrement complexes (1495 – 1505) et on se noie littéralement sous les informations. Une frise chronologique, un prologue explicatif ou des reproductions des tableaux décrits en annexe auraient été les bienvenus.

L'intrigue autour du meurtre d'un moine et du vol de manuscrits mystérieux passe très largement en arrière-plan, est oubliée sur une bonne centaine de pages avant d'être élucidée en quelques paragraphes. Aucun rebondissement et pas de quoi tenir en haleine. Dommage, il y avait pourtant matière à créer une trame captivante mêlant art et secrets d'Etat.

Même le portrait qui est fait de Léonard de Vinci m'a paru un peu antipathique, mettant un avant un homme peu sûr de lui, en compétition avec les autres artistes de son temps, empli de doutes sur sa sexualité, son oeuvre, le monde et ne prenant que très peu position auprès des princes italiens qui le mandataient pour son savoir-faire.

Je n'ai pas abandonné la lecture car je souhaitais vraiment savoir où l'auteur nous menait, mais j'ai été déçue jusqu'à la fin de ce roman.

Le seul point positif : la plume de Francesco Fioretti qui manie les belles lettres et dont j'ai relevé plusieurs citations et/ ou extraits qui m'ont plu.

En bref : Un roman avec du potentiel mais qui n'a pas du tout pris avec moi. Cependant, ce livre saura peut-être parler aux passionnés d'Histoire.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Roulement de tambour car je vous annonce ma chronique la plus courte de toute l'histoire de mes chroniques en la résumant en un gros « Pfffffffff » que j'ai poussé tout au long de ma pénible lecture, qui se diagonalisa très vite, pour arriver à poser ce livre sur l'étagère avant de le ranger au classement vertical, comme on dit chez nous.

Ah pour être documenté, il est documenté ! Trop documenté ? Sans doute… Nous avions déjà beaucoup de descriptions de l'atelier de Leonardo et sans vouloir être mauvaise, trop de descriptions tuent les descriptions ! On se lasse vite et le cerveau commence à donner des signes évidents de lassitude.

Ça casse le rythme du récit et je n'en étais qu'à la page 40 sur 256 que je soupirais déjà et que mon regard se tournait vers d'autres romans à lire qui me semblaient plus intéressants et moins ennuyeux que celui que je tenais en main.

Il plaira à un lectorat avide de ces détails descriptifs, aux amateurs de mathématiques, ou d'énigmes en tout genre (et plus denses que celle du Da Vinci Code).

Ce devait être un roman plus qu'intéressant mais hélas, toute cette profusion de détails a rendu ma lecture lente, un peu comme lorsque vous marchez dans des sentiers boueux en forêt, après des fortes pluies.

Le paysage a beau être intéressant, plaisant pour les yeux, vous ne voyez que vos bottes (ou bottines) qui s'enfoncent profondément dans la boue et vos pieds qui deviennent lourds, à force de patauger dedans.

Comme le firent mes paupières sur ce roman… Elles devinrent lourdes et finirent par se fermer. J'ai relevé la tête, j'ai tenté de poursuivre ma lecture mais pas moyen, je décrochais tout le temps, je pestais sur l'écriture, sur les personnages, sur la manière dont tout cela nous était présenté et comme je ne suis pas maso, j'ai arrêté ma lecture en cours de route.

Ma copinaute Bianca se retrouva dans la même situation que moi, même si elle est allée s'enliser plus loin que moi, qui rebroussa vite mon chemin. C'est donc une LC loupée dans toute sa splendeur et un roman que nous allons oublier au plus vite, nous concentrant sur le suivant qui sera le tome 5 de Harry Potter.

Cette chronique n'est pas là pour descendre le roman, il a sans doute trouvé son public mais il a perdu moult lecteurs/trices dans l'aventure.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un roman d'un ennui mortel, à réserver aux férus de mathématiques et de politique, comme je ne suis ni l'une ni l'autre, j'ai trouvé ce récit assommant !
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"... Je t'ai observé, et je t'ai admiré, dans les seuls moments où tu étais vraiment toi, et je t'ai vu spirituellement nu, comme tu ne l'es que dans l'acte de créer."
Cette phrase tirée de ce roman " le livre perdu de Léonard de Vinci" résume parfaitement ce que j'ai pu ressentir après en avoir tourné la dernière page. Alors qu'on fête cette année les cinq cent ans de la mort du génie florentin et que s'ouvre au musée du Louvre une exposition qui lui est consacrée, j'ai l'étrange sentiment après cette lecture passionnante de connaître plus intimement cet illustre personnage de l'Histoire. Francesco Fioretti, l'auteur de ce roman, accomplit ici - de part son érudition - un véritable tour de force. Il nous plonge avec un sens aiguisé du détail dans le quotidien du maître.
Le livre se découpe en deux parties. La première a en filigranne la conception d'une des oeuvres majeures du peintre : la Cène. Et l'on découvre alors quelles pouvaient être ses sources d'inspiration. On constate que Léonard était un observateur averti, où chaque détail était minuscieusement perçu puis retranscrit grâces à ses croquis. Par le regard des différents protagonistes du roman, on décrypte un certain nombre de ses oeuvres, comme l'homme de Vitruve. A ce sujet, on peut en lire en aparté entre les pages 89 et 92 une "déconstruction" mathématique. Faisant parler Léonard, l'auteur introduit ici la divine proportion et le théorème d'Euclide, démonstration à l'appui. Au cours de cette première partie a également lieu un assassinat et le vols de manuscrits byzantins d'une valeur inestimable pour les sciences mathématiques.
La deuxième partie est quant à elle axée sur la recherche de ces manuscrits volés avec toujours en toile de fond les intrigues politiciennes qui se nouent à la suite du décès de Laurent de Médicis, dit le Magnifique. L'auteur évoque aussi l'état du royaume français. Ce qui, implicitement, renvoie au destin de Léonard. Il naît à Vinci en Italie et meurt à Amboise, en France, dans les bras du roi François 1er.
Le livre est malgré tout nimbé de mystères, ce qui sied parfaitement à la personne de Léonard de Vinci ( écriture-miroir, codes...). Une note précède d'ailleurs le prologue, nous invitant à utiliser notre téléphone portable afin de résoudre une série d'énigmes dont le résultat donne un code nécessaire à l'ouverture d'un passage secret sur une application. Ceci a attisé ma curiosité mais je n'en dévoilerai pas plus ici. Je laisse le soin aux lecteurs de cette critique de découvrir ce qui en résulte...
Un livre brillant, passionnant, qui implique pleinement le lecteur, le rendant acteur. Je m'attendais à un roman proche de l'univers de Dan Brown, à la "Da Vinci Code", et j'ai été plus qu'agréablement surpris, captivé !! Un grand merci à Babelio et aux éditions Hervé Chopin ainsi qu'à Francesco Fioretti pour ce passionnant voyage. Et, on ne le souligne peut-être pas assez, mais le rôle du traducteur est capital pour être séduit par un roman étranger. Je tiens donc à mettre aussi en lumière le travail remarquable de Chantal Moiroud. Ce livre n'a fait que renforcer mon désir de me rendre prochainement avec mon épouse à Amboise, au château du Clos Lucé et peut-être au Louvre, dans les pas de Léonard de Vinci.
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Le roman retrace une période de la vie de Léonard de Vinci et plonge le lecteur dans une réalité historique avec de nombreux détails, dates, chiffres, anecdotes, personnages et j'en passe, qui ne rendent hélas pas la lecture facile et c'est bien dommage. Certes, le livre parvient à reconstituer le contexte historique de l'Italie de la Renaissance. L'auteur connaît bien son sujet ! On découvre ici non seulement un peintre reconnu, un inventeur de génie, mais aussi un homme qui souffre, qui doit vivre avec ses faiblesses et sans aucun doute, ses contradictions. Lecture à mon sens un peu compliquée, mis à part peut-être pour les historiens et les mathématiciens. L'amateur d'art sera probablement un peu déçu.
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Une belle trame d'enquête dans le monde de Léonard de Vinci qui n'est pas sans rappeler un superbe film "Le nom de la Rose"
Mais au-delà de ce comparatif, on cerne un peu mieux la personnalité du Maître, ses talents connus, reconnus, et ses centres d'intérêts quasi sans limites.
Cet appétit pour le travail des philosophes, les mathématiques, la géométrie, les techniques de peintures, les énigmes... le tout dans une période trouble de l'Italie et des luttes incessantes des Princes, Rois, Papes etc...

Si l'ensemble vous intéresse, ce livre est une mine d'or, sinon, pour votre lecture, un petit dictionnaire des noms propres et un livre d'Histoire et de Géographie ne pourront que vous aider...
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Première critique apportée au site. je vous remercie donc au préalable de votre indulgence.
Par principe et par respect pour les auteurs, je finis toujours un livre commencé, ce que j'ai fini par faire également sur celui-ci mais au prix d'un véritable effort.

Comme indiqué par d'autres membres, l'érudition de l'auteur ne souffre d'aucune contestation. Et l'humour est effectivement présent. Et oui le personnage de de Vinci est abordé sous un angle plus intime (souffrances, amour, fierté ..) et cela est assez réussi.
Mais à titre personnel je n'ai pas du tout accroché au style, au rythme, et à l'ambiance générale du livre. Je ne sais si cela vient du texte d'origine ou de sa traduction, mais cela a véritablement été pour moi une lecture des plus poussives.
Concrètement, si l'auteur voulait mettre en avant la dimension "patchwork" du contexte italien de l'époque c'est réussi. C'est tellement réussi qu'à titre personnel, j'en ai perdu le fil. J'ai fini par lire des noms sans plus me poser de questions. Trop de détails, trop de passerelles entre les familles et les clans ont fini par me perdre.
Idem sur le mobile des faits qui engendrent l'enquête, mais peut être qu'à ce stade du récit, ma lecture était devenue plus mécanique qu'autre chose.

J'ai souvent eu la désagréable sensation que le récit n'était qu'un prétexte à mettre en avant un savoir. Que ce livre est plus un exposé qu'un récit. Bien entendu je ne veux pas faire de procès d'intention à Francesco Fioretti, je ne parle que de mon ressenti.
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𝒞e livre est une vraie mine d'or d'informations et de culture, c'était un vrai plaisir à la lecture, j'ai adoré ! Quand on aime l'art et l'histoire, ce livre ne peut que plaire, surtout lorsque l'on trouve que Léonard de Vinci était l'un des plus grands génies que l'humanité ait vu !
Lien : https://auxpetitsbonheursweb..
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histoire un peu plate mais ma fait découvrir une parti de léonard de Vinci
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