AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,35

sur 1105 notes
J'ai beaucoup aimé ces deux nouvelles, que j'ai trouvé captivante.
Je n'ai pas vu le film Benjamin Button mais la nouvelle dont il a été tiré m'a plu. C'est une histoire surprenante, ce bébé qui naît adulte et dont le parent veut que malgré son apparence il soit considéré comme un nourrisson. J'ai trouvé ça vraiment pas mal.
Et la seconde nouvelle m'a également surprise mais captivé.
Je n'ai pas encore lu d'autres ouvrages de cet auteur mais ça m'a donné envie de le lire de nouveau :)
Commenter  J’apprécie          50
Un homme qui né vieux et qui rajeunit...Telle est le terrible sort de Benjamin Button...
Commenter  J’apprécie          50
Étrange histoire que celle de Benjamin Button : né vieux, plus il avance en âge plus il rajeunit physiquement, vivant sa vie à rebours.
Son cas est unique, personne ne comprend ce qui a bien pu se passer, considéré comme un monstre par certains et finalement aimé de ses parents, Benjamin rajeunit avec l'espoir que ce processus finira par s'arrêter : "Il avait alors espéré que, lorsque son apparence physique coïnciderait avec son âge réel, le phénomène aberrant dont il était victime depuis sa naissance s'arrêterait de lui-même. Il frémit de tout son corps. Son destin lui semblait incroyable et affreux.", malheureusement c'est en nouveau né qu'il achèvera sa vie.
Il y a beaucoup d'amertume dans cette nouvelle qu'il ne faut d'ailleurs pas vraiment rapprocher du film qui en a été tiré.
Il n'y a pas de magie, pas de belle histoire, mais au contraire celle plus dérangeante et au final triste de Benjamin Button, né avec la parole et qui ne cessera de régresser sa vie durant jusqu'à perdre tout souvenir et à retomber dans le néant : "Le passé - la charge héroïque à la tête de ses hommes à l'assaut de San Juan Hill; les premières années de son mariage quand, l'été, dans la rumeur de la ville, il travaillait jusqu'à une heure avancée de la nuit pour l'amour de la jeune Hildegarde; et, avant encore, quand il restait assis à fumer avec son grand-père, tard dans la nuit dan la vieille et sombre demeure des Button à Monroe Street -, tout cela avait disparu de sa mémoire, comme si rien n'avait jamais existé. Il ne se souvenait pas.".
Voilà un mal sans doute pire qu'Alzheimer : ne plus se souvenir de rien, n'être plus rien ou presque en somme; indiquant par là qu'il n'y a finalement sans doute pas de solution miracle au bonheur, que l'on naisse jeune ou vieux n'influe pas sur notre bonheur et notre façon de vivre notre vie.
En attendant, Francis Scott Fitzgerald signe une nouvelle fois avec cette histoire troublante une critique de la société bourgeoise, glissant avec le personnage de Benjamin Button un boulon dans la mécanique si bien huilée de la bourgeoisie de Boston de cette fin de 19ème siècle et début du 20ème, avec une fin qui, si elle est cruelle, revêt toutefois une forme de poésie sous la plume de l'auteur.

"Un diamant gros comme le Ritz" est elle aussi une nouvelle pouvant être qualifiée d'étrange et basculant dans le fantastique, comme la première de ce recueil.
Tout commence lorsque John Unger se lie d'amitié avec Percy qui lui fait une révélation étrange : "Mon père a un diamant plus gros que l'hôtel Riz-Carlton.".
Invité à passer les vacances d'été dans la luxueuse demeure de son camarade, il y découvre le secret de leur richesse et tombe amoureux de la jeune soeur de son camarade, et c'est alors que les ennuis commencent et que le vernis craque.
Cette nouvelle tarde à démarrer et finit même par s'enliser dans une narration où le lecteur ne comprend pas où l'auteur cherche à en venir, et puis tout à coup l'histoire prend une tournure différente qui a enfin éveillé mon intérêt.
Savant mélange de conte de fées et de fantastique, "Un diamant gros comme le Ritz" finit par intriguer, avec son côté "ogre", sombre, et cette richesse liée à une montagne étant à elle seule un diamant.
Si la nouvelle ne commence pas par "Il était une fois" cela aurait très bien pu être le cas.
J'y ai surtout retrouvé l'aspect de solitude qui accompagne une immense richesse comme dans "Gatsby le magnifique", ainsi que le fait que la puissance et la domination finissent par entraîner une déchéance, avec un homme qui domine tous les autres par sa richesse et qui n'a au-dessus de lui que Dieu : "Dieu était le seul avec lequel il avait jamais eu à traiter ou à négocier.", qui finit pourtant par chuter de son piédestal le jour où sa fortune disparaît.

"L'étrange histoire de Benjamin Button" et "Un diamant gros comme le Ritz" sont deux nouvelles certes intéressantes de Francis Scott Fitzgerald mais qui ne sont toutefois qu'un pâle reflet de son oeuvre et qui n'ont pas l'éclat et la puissance d'un "Gatsby le magnifique".
A lire pour avoir un aperçu du style littéraire de Francis Scott Fitzgerald.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          50
Je me souviens avoir été extrêmement émue par Gatsby, et quand j'ai vu du Fitzgerald hier dans les rayonnages, j'ai foncé.
Eh bien voilà, je suis assez déçue.

J'ai bien lu la préface qui parle de l'obsession de cet homme et de sa femme pour l'argent, et j'avoue qu'à ce niveau là mon opinion personnelle est totalement opposée à la sienne.
Donc entendre parler de pierres précieuses, du luxe le plus incroyable avec autant d'admiration, ça me met assez mal à l'aise.

Pour ce qui est de Benjamin Button, je n'avais pas d'à priori puisque je n'ai pas vu le film, mais j'ai trouvé l'écriture un peu sèche et assez peu argumentée. Une idée aussi géniale développée en à peine soixante pages, c'est sûr qu'il n'y a pas de place pour les sentiments. Et c'est bien dommage...

Je viens également de faire l'acquisition de seize autres nouvelles de l'auteur, donc j'attends de voir s'il va réussir à m'émouvoir comme avec son roman.
Commenter  J’apprécie          50
Courte nouvelle, s'il en est, de l'étrange destin de ce Benjamin Button, né vieux et qui rajeunira jusqu'à mourir. Ce n'est pas un grand texte littéraire, et j'attendais plus de l'auteur, dommage. Mais, il conduit bien la réflexion sur le temps qui passe et sur la perception que nous en avons. Toutefois, les personnages ne sont pas creusés et les situations pas suffisamment exploitées.

Ce qui est surtout étrange c'est la façon dont l'auteur traite l'aspect psychologique de Benjamin Button, qui naît vieux en tout point. David Fincher, dans le film tiré de cette nouvelle (en 2008) prendra le parti inverse, et cela contribuera nettement à la réussite de ce film.

Bref, une lecture rapide où l'on ne s'ennuie pas, mais qui manque de profondeur.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
Commenter  J’apprécie          50
Deux petites nouvelles qui vous sauvent un trajet en train !

Vous avez sans doute déjà côtoyé le talent de conteur de Fitzgerald, ici assez bien illustré.

La première histoire vous est certainement familière, elle a fait l'objet d'une récente adaptation cinématographique.

Que se passerait-il si, comme un certain auteur l'avait déjà suggéré, inspirant ici à Fitzgerald la présente nouvelle, nous naissions vieux et rajeunissions au fur et à mesure ? L'auteur tente ici de nous donner un aperçu de ce que cela pourrait donner. Nous voyons donc un jeune couple, M. et Mme Roger Button, qui attend dans l'effervescence son premier enfant. Malheureusement, à la maternité, l'« heureux » événement fait scandale : pensez-vous, accoucher d'un vieillard d'un bon mètre soixante-dix, décrépit et doté d'une longue barbe blanche !! Bavard, en plus (ce qui supposerait que le langage est inné et non acquis mais passons)

Les parents sont parmi les premiers, et réagissent par le déni, en faisant comme si leur fils, agé sur le papier de quelques heures mais biologiquement approchant les 70 ans, était tout ce qu'il y a de plus normal.

On assiste donc à des scènes des plus croustillantes : un vieillard en culotte courte ou jouant au hochet, ou plus tard tentant désespérément de faire comprendre qu'il a 18 ans plutôt que les 50 qu'il semble avoir….

Car lorsqu'on nait vieux, comment vieillit-on ? Eh bien, le corps rajeunit … Ce qui là aussi est une situation on ne peut plus curieuse : Plus il vieillit, plus son apparence physique rajeunit. Comme si M. Button fils faisait un caprice. Mais pour son malheur, il est en contresens avec le reste de l'humanité. Comment rester auprès de sa famille, de la femme qu'on aime et de ses enfants – et c'est terriblement vexant pour tous les autres de voir cette personnes rajeunir, encore et toujours !

Benjamin va donc vivre sa vie : il va faire la guerre, faire prospérer un commerce, aller à l'université, puis au lycée …

D'une façon très amusante, Fitzgerald nous invente une vieillesse inversée, mais qui finalement n'est pas toujours différente de ce qui se passe en réalité … l'homme va vers le néant, dans quelque sens que ce soit, et parfois sans souvenir et complètement dépendant des autres. Certains vieux ne retombent-ils pas en enfance ?

J'ai moins apprécié l'autre nouvelle, un diamant gros comme le Ritz. John Unger, élève de l'école St Midas, sympathise avec un autre élève, Percy, réservé et distant. Ce dernier, comme cela se fait souvent, invite John à passer l'été chez lui – et sur le trajet, lui confesse avoir le père le plus riche du monde. Ce qui s'avère parfaitement vrai, et pour cause ! L'ancêtre de la famille a fait une découverte énorme dans les Apalaches: Une montagne tout en diamant !! de longs passages du récit, plus ou moins heureux, sont dédiés à la description de la demeure où John est invité. Il se met en outre à conter fleurette à l'une des deux soeurs de Percy.

Mais jaloux de son secret, le maître des lieux est prêt à tout pour ne pas courir le risque de voir qui que ce soit dévoiler ce secret miraculeux. Ainsi il a fait truquer les cartes, installé des générateurs de champs magnétiques afin de déboussoler les instruments de navigation, mis en place des canons anti aérien , commis quelques meurtres et fait beaucoup de prisonnier.

John va alors assez rapidement soupçonner les noirs desseins nourris à son encontre.

Le style quelque peu descriptif m'a un petit peu lassée, mais j'ai bien aimé en revanche l'ironie de l'auteur, notamment quand il évoque le milieu bourgeois de Hadès.
Commenter  J’apprécie          50
Je n'ai qu'un vague souvenir du film, assez banal et très hollywoodien. Je garderai en revanche beaucoup plus en mémoire la nouvelle de Fitzgerald, qui allie la part fantastique à la réalité cruelle de la société américaine pré et post guerre de sécession.
Il y a certes Benjamin, né vieux et qui rajeunit, ses cheveux qui reprennent de la couleur et son corps qui se tonifie, ses intérêts et ses envies de tous le jours, sa femme qui, elle, vieillit, son fils, un temps son compagnon de jeux, ses études à l'université ... Bref une très jolie histoire à l'envers.
J'ai beaucoup aimé aussi la cynique description de la société, avec sa rigidité et ses codes.
Une très bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          40
C'est en visionnant le film une seconde fois que j'ai eu envie de découvrir le roman. le film ne fait que s'en inspirer mais le sujet de fond est le même : une critique de la société que le regard porté à l'anormalité. Il se lit très facilement, d'autant qu'il est très court. Il aurait d'ailleurs mérité un plus grand développement
Commenter  J’apprécie          40
Ce livre contient 2 petites nouvelles.
La première, L'étrange histoire de Benjamin Button a été adapté en film par David Fincher. J'ai d'abord vu le film que j'ai beaucoup aimé. le livre est assez différent et m'a un peu déçu. Si l'idée principale, d'un être qui nait vieux et rajeunit, est commune, les situations ont été modifiées, développées, enrichies dans le film.
La 2eme nouvelle La lie du bonheur, raconte les incidents de vie de deux couples. C'est assez succinct, peu développé.
Dans les 2 cas, j'ai eu l'impression que la trame était intéressante et aurait pu devenir un roman plus riche, plus sensible.
Commenter  J’apprécie          40
L'histoire de Benjamin Button, un bébé qui naît vieillard. Rejeté par son père et révulsent le personnel de l'hôpital dans lequel il a vu le jour.

Effectivement Benjamin est le premier enfant atteint de ce syndrome.

Il va vivre sa vie dans le sens contraire, c'est à dire qu'il naît étant âgé et va mourir en temps que nouveau né. 

-- Il va vivre sa vie et les tourments qui y sont associés, particulièrement lorsqu'il va se voit refuser l'entrée à l'université à l'âge de 18 ans (mais il en paraissait 50) et quand il sera adolescent ( il avait réellement 50 ans ) et il avait l'allure d'une personne plus jeune que son propre fils. Ce même fils qui voudra que son père l'appelle mon oncle.


-- Petite nouvelle fort intéressante et qui se lit très vite, aucun mal à tourner les pages.

Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (2814) Voir plus



Quiz Voir plus

Gatsby le Magnifique

Comment s'appelle le personnage principal qui est également le narrateur du roman ?

Gatsby le Magnifique
Nick Carraway
Tom Buchanan
Francis Scott Fitzgerald

10 questions
606 lecteurs ont répondu
Thème : Gatsby le magnifique de Francis Scott FitzgeraldCréer un quiz sur ce livre

{* *}