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Le premier mot qui me vient lorsque je pense à cette histoire, c'est : imprévisible. C'est un récit qui nous donne le but très vaste de chaque personnage (sachant que certains n'en ont même pas), et qui nous laisse découvrir l'univers au fur et à mesure de chaque quête.
Dans le tome 1, on ne suivait que Nisaba. Mais ici, on va également suivre son fils Haddon. J'ai beaucoup aimé son point de vue qui est beaucoup plus centré sur la magie de l'univers, tandis que celui de Nisaba se concentre plus sur les peuples qui régissent ce monde ainsi que sur les conflits politiques.
Le worldbuilding est très original et dense... parfois complèxe. On est dans un récit type fantasy orientale, ce qui amène des noms très particuliers et qui parfois m'ont perdue. Il y a tellement de peuples, de clans, de religions et de divinités qu'on peut facilement tout confondre. J'avoue n'avoir pas encore tout saisi sur qui était qui, étant donné que l'auteur ne nous donne pas forcément d'explication - le but étant certainement de découvrir par nous-même.
Les personnages sont extrêmement intéressants, totalement imparfaits, bourrés de défauts et font très souvent les mauvais choix, ce que j'adore ! Les événements s'enchaînent et on est incapable de prédire de quoi sera fait le chapitre suivant.
La fin est cliffhanger au possible ! Et on se rend d'ailleurs compte que, malgré l'aspect imprévisible du roman, l'auteur a bien réfléchi à tout pour nous offrir des réponses qui chamboulent tout !
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Résumé : Nisaba est une oblate de peau d'Akurgal, le prince héritier du Royaume d'Ubuk. Être oblate de peau signifie qu'elle ressent toute les sensations physiques de son maître et Nisaba noie dans la drogue ce lien dont elle n'a pas voulu. Jusqu'au jour où Akurgal arrive en retard à la cérémonie visant à officialiser sa place d'hériter. Déçue, sa mère lui préfère finalement sa jeune soeur. Pour retrouver son statut, Akurgal décide de rejoindre la croisade sacrée de l'est du royaume et entraîne avec lui Nisaba et tous ses autres oblats.

❤ Ce que j'ai aimé ❤

🏛 La fantasy antique s'empare rarement de la civilisation mésopotamienne (on trouve plus souvent la Grèce antique), donc c'est un plaisir de découvrir cette version plein de magie imaginée par l'auteur.

🎢 Chaque nouvelle révélation fait prendre une tournure à l'intrigue qu'on n'attend pas et

🧜‍♀️ Son héroïne dont la personnalité n'est jamais lisse et qui se laisse parfois guidée par ses faiblesses.
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Une amie m'a fortement conseillé ce livre, persuadée que j'allais adorer l'univers. Et honnêtement, si je n'ai pas abandonné plus tôt, c'est justement, car il m'a assez intéressé pour que je persiste. Ayant lu beaucoup de danmei, j'ai apprécié le dépaysement et je me suis dit que peut-être, je serais agréablement surprise. Ça n'a pas été le cas. L'écriture est extrêmement basique. Rien de notable selon moi. Pas d'émotion ou une quelconque profondeur, ce qui handicape énormément les passages censés justement provoquer quelque chose chez le lecteur.

Je n'ai réussi à m'attacher à aucun des personnages et leur relation ne m'a pas séduite ou parue crédible, car l'auteur n'a rien fait pour.  

Je m'accrochais pour l'univers, mais lorsque les scènes ont commencé à me faire rire, tant elles me semblaient ridicules et pauvrement écrites, j'ai su qu'il fallait que je m'arrête là.
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Dans un équivalent de la civilisation assyrienne (comprenez av. J.-C. en Mésopotamie), une jeune femme est l'oblat de peau du prince héritier, c'est-à-dire qu'elle subit un lien qui la rattache au prince et lui fait partager toutes les sensations que celui-ci éprouve, et inversement. Or, alors que tout prédestinait le prince à prendre le titre de roi-prêtre, sa mère lui préfère sa demi-soeur cadette. Nisaba se trouve malgré elle liée au destin de ce prince qui va tout faire pour regagner son honneur et sa place perdue : comment va-t-elle faire pour désormais veiller sur son fils tout en respectant sa place d'oblat ?
Les enjeux sont vraiment très cool, j'ai beaucoup aimé l'idée de ces oblats, personnes reliées aux sensations ou aptitudes des membres de la dynastie des rois-prêtres. Néanmoins je n'ai pas du tout accroché aux personnages quels qu'ils soient: Nisaba, Akurgal, ou les autres. Je ne les ai pas compris, je n'ai pas réussi à être liée à eux. de plus, je regrette qu'il n'y ait pas eu plus de worldbuilding, que la « grave » action de Nisaba soit sans cesse évoquée mais abordée sur le tard, que les personnages n'aient pas évolué, que le « méchant » soit prévisible dès le début, et qu'il y ait eu tant de longueurs et de répétitions dans l'écriture. Bref, ça fait pas mal de points négatifs mais peut-être qu'il ne s'agit que de ma perception car j'attendais beaucoup de ce livre… Dommage !
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Dans une Mésopotamie pleine de légendes et de magie, Nisaba est l'oblate de peau du prince héritier. La jeune femme partage avec son maitre un lien indéfectible avec l'arrogant jeune homme : ils partagent leurs sensations. Un lien dont elle se serait bien passée vu son goût pour la débauche et, surtout, qui l'oblige à se réfugier dans la drogue. Alors que le prince perd son statut d'héritier, il se lance dans une croisade censée prouver sa valeur à sa mère excédée. Nisaba est bien obligée de le suivre et d'être la témoin privilégiée de ses impairs politiques et humains...
Ça faisait un moment que je ne m'étais pas emballée pour un récit de fantasy alors que je cherchais à "retourner" vers ce genre. L'intrigue de Victor Fleury fait plus que tenir la route. de plus, elle possède juste ce qu'il faut d'intrigues secondaires pour densifier ses personnages et ne pas lasser les lecteurs. Si on rajoute un cliffhanger surprise sur la fin, c'est évident que je lirai les autres volumes de cette trilogie.
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Parmi les périodes historiques et les civilisations ayant inspiré des romans de fantasy, la Mésopotamie antique ne figure clairement pas parmi les plus populaires. Si le sujet vous intéresse, peut-être êtes-vous tombés à l'occasion sur « Les immortels » de Michel Pagel, « Car je suis légion » de Xavier Mauméjean ou encore « Gilgamesh, roi d'Ourouk » de Robert Silverberg (si vous avez d'autres exemples en tête je suis preneuse…) mais il faut bien avouer que les Sumériens n'ont pas vraiment la cote en imaginaire. En tout cas jusqu'à récemment, puisqu'on doit désormais à Victor Fleury une nouvelle série fortement inspirée de ce contexte, même si le roman n'a rien d'historique et se contente de réutiliser quelques éléments mythologiques ou civilisationnels. Premier tome chargé de lancer la trilogie de « La croisade éternelle », « La prêtresse esclave » met en scène une jeune femme, Nisaba, dont la particularité réside dans la relation qu'elle entretient avec l'héritier au trône d'Ubuk, l'infant Akurgal. Considérés comme les représentants du dieu Enlê sur terre, les membres de la dynastie au pouvoir possèdent en effet tous ce que l'on appelle des « oblats », des serviteurs d'un genre un peu particulier puisqu'ils sont magiquement liés à eux et leur transmettent leur savoir, force ou sensations, en fonction du type de lien qui a été créé. Nisaba, elle, est l'oblate de toucher de l'héritier : tout ce qu'il ressent physiquement, elle le ressent et, si le prince a le pouvoir de restreindre sa connexion lorsqu'il le souhaite, ce n'est pas le cas de la jeune femme, contrainte à endurer tout ce que son maître fait subir à son corps. Obligée de se réfugier dans la drogue pour supporter les orgies sans fin auxquelles participe le jeune homme, privée de son fils par la dynastie régnante, la prêtresse possède certes une position sociale élevée, mais ne retire aucun bénéfice ni aucune joie de son statut. Sa situation ne tarde d'ailleurs pas à se dégrader davantage puisque son maître n'a rien trouvé de mieux que d'entreprendre une croisade aux frontières de l'empire afin de faire ses preuves et ainsi damner le pion à sa mère qui souhaiterait le mettre à l'écart de la succession en raison de son caractère volage et irresponsable. Voilà Nisaba obligée de quitter la capitale, loin de son fils qu'elle espère par dessus tout récupérer, et entraînée dans des complots qui dépassent de loin la simple intrigue de cour mais pourrait bien au contraire ébranler l'empire dans son ensemble.

Ce premier tome est une vraie réussite est cumule plusieurs atouts qui ne manqueront pas de ravir les amateurs de fantasy. le cadre, d'abord, est dépaysant puisque, loin de l'Europe médiévale qui sert souvent de cadre aux romans se revendiquant de ce genre, l'auteur s'inspire ici de la Mésopotamie antique (la proximité entre les noms « Ubuk » et « Uruk » n'est évidemment pas fortuite). On a donc affaire à un empire assez ancien qui repose sur une dynastie régnante considérée comme d'origine divine et seule à même de repousser les forces infernales qui voudraient faire sombrer le monde dans le chaos. le panthéon exposé ici est dans un premier temps assez limité puisqu'il repose essentiellement sur le conflit opposant deux frères, l'un lumineux et pur, l'autre contrefait et méprisable, mais l'auteur va peu à peu tenter d'étoffer la mythologique de son univers. Outre la qualité du cadre, on peut également saluer celle du système de magie évoqué ici, même si ce n'est pas la première fois que ce type de transfert de pouvoir entre individus est mis en scène en imaginaire (pour ma part j'ai tout de suite pensé aux « Seigneurs des runes » de Dave Wolverton et à ses dédiés, des personnes ayant cédé, volontairement ou non, certaines de leurs habilités à un autre individu). Si l'auteur reste avare d'informations concernant la manière dont se déroule le transfert, la façon dont le lien fonctionne est en revanche longuement évoqué, et les possibilités qu'un tel procédé ouvre aux membres de la dynastie royale sont intéressantes. D'autres oblats gravitent en effet dans l'entourage de Nisaba, chacun prêtant au prince ou à la princesse auxquels ils sont liés qui sa voix, son visage, sa force, sa mémoire, ou même son sommeil. Notre héroïne dispose également de pouvoirs qui lui sont propres et qui ne semblent être réservés qu'à une poignée d'individus, ce qui en font une femme particulièrement dangereuse. Victor Fleury se montre ici un peu plus disert concernant la manière dont fonctionne l'Irradiance, cette fameuse force que parvient à dompter Nisaba, en revanche la seconde forme de magie évoquée ici demeure encore très mystérieuse. A la curiosité que l'on éprouve concernant ce système de magie vient s'ajouter celle que ne manque pas de susciter l'intrigue elle-même. Menée tambour battant, celle-ci s'avère bien construite et pleine de rebondissements qui viennent sans cesse relancer l'intérêt du lecteur. Certaines situations sont parfois résolues un peu trop rapidement à mon goût, mais il faut bien admettre qu'on se laisse rapidement prendre par la frénésie de cette croisade au cours de laquelle rien ne se passe comme prévu.

Au nombre des points forts figure également le soin avec lequel l'auteur a travaillé ses personnages, à commencer par le duo constitué de Nisaba et d'Akurgal. La jeune femme campe une héroïne convaincante, ni victime passive ni sur-femme bad-ass, et les zones d'ombre qui entourent son passé, et sur lesquelles l'auteur lèvera le voile au fil du roman, ne font que renforcer l'intérêt que l'on éprouve pour son parcours. La relation complexe qu'elle entretient avec l'héritier, mélange de haine et d'amour mêlé de rancoeur, n'est également pas étrangère à l'avidité avec laquelle le lecteur dévore les pages. Car Victor Fleury distille au compte goutte les flashbacks qui permettent d'éclairer les choix ou comportements des personnages dans le présent. Ainsi, quand bien même certains d'entre eux pourraient paraître insupportables ou injustes dans un premier temps (le prince héritier en tête), les éclairages fournis sur le passé commun des protagonistes permet de les voir sous un autre jour et de nuancer un peu la personnalité qu'on pouvait jusqu'à présent jugée caricaturale de certains. L'affection qu'on en vient à éprouver pour l'héroïne vient d'ailleurs en partie de cette volonté de nuance de la part de l'auteur puisqu'on est loin d'avoir affaire à une oie blanche simplement victime d'un tyran. le parcours de Nisaba est complexe, et l'auteur n'hésite pas à lui faire prendre des choix controversés qui la feraient parfois plutôt basculer dans la catégorie des antihéros. Les personnages secondaires sont moins développés et passent souvent trop rapidement pour qu'on s'y attarde vraiment, mais ceux qui gravitent dans l'entourage de la prêtresse sont convaincants et parviennent à susciter, chacun à leur manière, la tendresse du lecteur. Un mot, pour terminer, sur l'écriture qui se révèle relativement passe-partout : pas de grandes envolées lyriques ni d'effets de style particuliers donc, mais une plume fluide qui sait s'effacer pour donner libre cours au récit.

Victor Fleury signe avec ce premier tome de « La croisade éternelle » un bon premier tome qui repose sur de solides atouts parmi lesquels on peut notamment citer l'originalité de son cadre (la Mésopotamie antique) ainsi que la personnalité de son héroïne, personnage complexe au passé tumultueux qu'on prend autant de plaisir à découvrir qu'à suivre l'évolution de cette croisade un peu désespérée menée aux confins d'un empire déclinant. Espérons que la suite sera du même acabit (le deuxième tome est déjà disponible en grand format tandis que le dernier devrait paraître en octobre de cette année).
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Ce livre est une excellente découverte, je n'avais encore jamais entendu parler de l'auteur ou de ce roman mais je n'ai pas été déçue !

La première chose qui m'a sautée au yeux c'est la couverture qui est magnifique ! Ensuite le résumé m'a intriguée dès les premières lignes, la religion, l'univers, les personnages tout avait l'air incroyable.

J'ai été happée par Nisaba qui est, à mon sens, l'une des héroïnes de roman la plus humaines que j'ai pu rencontrer dans mes lectures ! Addict à la drogue, esclave, prêtresse, elle a une force de caractère sans commune mesure et une rage de vivre qui force l'admiration.

Concernant les autres personnages je ne les ai pas autant apprécié mais ils avaient tous une personnalité bien travaillé et cohérente avec l'intrigue.

L'auteur ne nous épargne aucun retournements de situations et dissémine les révélations avec parcimonie tout au long du roman et c'était génial !

Franchement j'étais choquée par certaines révélations, je ne mis attendais tellement pas.

Du côté de l'univers je trouve que Victor Fleury a fait un travail de dingue sur sa conception. Tout est magnifiquement bien travaillé et j'ai hâte de connaître la suite !
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Salut les Babelionautes
de Victor Fleury j'ai déjà lu L'Empire Électrique et L'Homme électrique, deux très bon roman de Steampunk, bien que le premier soit plutôt un recueil de Nouvelles.
Mais avec La croisade éternelle et ce premier tome La prêtresse esclave il s'aventure dans la Fantasy épique, et il le fait bien.
Donc nous assistons a l'arrivé de deux personnages en fuites de leur iles natales, on ne sait ni pourquoi ni comment.
Puis l'on se retrouve sans préambule quelques années plus tard ou on fait connaissance avec Nisaba, esclave et oblat de Akurgal l'héritier royal.
Hors celui-ci est un dépravé, on apprendra au fil du récit ce qui l'a conduit à cette situation et quelle est la véritable relation entre Nisaba et lui.
La suite de l'histoire va nous permettre d'en apprendre plus sur cet Univers créé par Victor Fleury, inspiré par l'Empire Babylonien et leur religion polythéiste, ou les dieux interviennent directement.
Je ne sais pas si il y aura un tome trois mais là je continu avec La prêtresse guerrière.
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Après s'être fait remarquer par L'Empire électrique, une uchronie steampunk, Victor Fleury s'est lancé dans l'écriture d'une saga de fantasy, La Croisade Éternelle. Or, le premier volet, La Prêtresse Esclave vient d'être réédité en petit format chez le Livre de Poche Imaginaire. Une bonne nouvelle qui donne l'occasion à de nouveaux lecteurs de se pencher sur cette très belle plume de l'Imaginaire.
Dans La Prêtresse Esclave, on fait la rencontre de Nisaba, une jeune femme liée à l'héritier de l'empire d'Ubuk. En effet, elle est une oblate, reliée magiquement à ce représentant du dieu Enlê. Esclave sacrée, son destin est irrémédiablement lié à cet homme qu'elle déteste. Mais pour le salut de son fils, elle n'a pas d'autre choix que de le suivre partout, y compris dans cette folle croisade qu'il a décidée d'aller mener aux confins de l'empire. Alors que les ennemis semblent surgir de partout, Nisaba sera-t-elle capable de déjouer toutes ces attaques et de garder la vie sauve ?

Dans La Croisade Éternelle, Victor Fleury s'est largement inspiré de la Mésopotamie antique pour donner un cadre cohérent à son récit. Pour un amateur d'uchronie, rien d'étonnant à ce qu'il ait été puisé dans l'histoire d'une illustre civilisation. Un choix qui donne à sa fantasy une vraie touche d'originalité car personnellement, à part Car Je Suis Légion de Xavier Mauméjean, je ne connais aucun autre auteur du genre qui ait proposé un univers influencé par l'empire babylonien. Outre le patrimoine architectural, à l'image des fameux Ziggourats (temples en forme de pyramide à étages), Victor Fleury a également emprunté au modèle des cultes pratiqués. La religion est un élément prédominant dans son récit comme elle l'était dans la vie des Mésopotamiens. On parle ici de religion polythéiste très hiérarchisée où chaque divinité a un rôle et des responsabilités propres. Dans l'oeuvre de Victor Fleury, Enlê est le dieu principal de l'empire d'Ubuk. Partout des lieux de culte sont érigés en son nom et les membres de la royauté en sont les représentants. Mais il existe d'autres divinités comme Aloq, le Dieu Enseveli ou Anka, le Dieu des eaux nourrissantes.

Au fil des pages, on prend conscience de la richesse et de la complexité de l'univers que l'auteur a construit ici. Il a finalement donné naissance à une société ordonnée et très crédible.

En outre, Victor Fleury a nourri son récit de nombreuses conspirations visant à assassiner l'Infant Akurgal. Tout le long de ce premier roman, on a l'esprit focalisé sur ces dernières, afin de comprendre, en même temps que Nisaba, qui se cache derrière toutes ces tentatives d'assassinat. de même, que les secrets et les non-dits ne manquent pas que ce soit du côté de la famille régnante que de celui de Nisaba elle-même, ainsi que de tous les personnages qui ont pris part à cette quête.

La force de ce cycle repose pour beaucoup sur sa communauté de personnages sacrément tourmentés. A commencer par Nisaba dont on découvre le passé par petits morceaux, glissés ici ou là par l'auteur, au gré des souvenirs de celle-ci. Sous une fausse identité, aveuglée par sa vengeance, elle est la première victime de ses machinations. Or, pour expier ce passé douloureux et fuir son présent, elle succombe régulièrement au charme des drogues dont elle aura beaucoup de mal à se sevrer. Akurgal est un homme de prime abord pompeux qui tyrannise volontiers son entourage. Pourtant sous le vernis, on découvre très vite un être maladroit et fragile. Rongé par son héritage trop encombrant, il n'est pas forcément le plus sombre des héros de Victor Fleury. Sans tous vous les passer en revue, je dirais tout de même un mot sur Yaggid, le dernier arrivé parmi les oblats d'Akurgal. Voilà un personnage solaire qui cache au fond de lui une part d'ombre insoupçonnée se révélant au fil du temps. Avec lui, l'auteur explore les méandres tortueux de l'âme humaine.

Derrière La Croisade Éternelle, on trouve des héros aux personnalités fouillées qui entretiennent entre eux des relations parfois très conflictuelles. Or, toute à notre attention de leurs états d'âmes, on se laisse complètement surprendre par cette plume qui nous entraîne dans une succession de rebondissements que l'on ne voit pas venir... Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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La croisade éternelle. Tome 1 - La prêtresse esclave. Victor Fleury

Résumé: au coeur de la capitale d'un empire millénaire, la prêtresse Nisaba est la principale servante de l'héritier royal. Elle est forcée de servir son maître sans protester. Celui-ci réputé pour sa décadence, utilisant sans mesure ses oblats esclaves dont il s'est approprié les sens grâce à ses pouvoirs. Ces derniers sont contraints de partager ses sensations, douleur, plaisir, mémoire et plus encore..

⭐️ j'ai particulièrement appréciée l'univers de Fantasy orientale avec un soupçon d'egypte antique qui nous est proposé ici.
Le postulat de base avec ce prince qui partage les sensations de ses esclaves et toutes les magies qui en découlent.
Les descriptions ne se perdent pas en ligne superflue mais on ressent très bien ce que peuvent vivre les oblats et leur calvaire.

⭐️Les zones d'ombres autour de Nisaba tiennent en haleine tout au long du récit.
Comment Nisaba est-elle arrivée au service du Prince ? Qui est-elle ?
Nosaba est une protagoniste comme je les aime, elle n'est pas toute blanche et ses choix sont discutables.

⭐️La magie et les créatures nées de l'univers sont également un des gros points forts de l'histoire !

⭐️Sans être un roman féministe on relève de petites touches, notamment à travers le peuple des montagnes qui ont une idée bien précise de comment devrait être traité les femmes et de la question de l'orientation sexuelle.

Un très bon début de trilogie qui me donne très envie de découvrir la suite surtout après l'énorme cliffhanger et la tension de fin !
Si vous avez envie de découvrir une nouvelle saga de Fantasy orientale ce roman est une très bonne découverte et la plume de l'auteur (auteur français) est un régal !
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