Quand une de tes amies d'enfance écrit son premier roman, que c'est celle avec laquelle tu as le plus partagé tes lectures, qu'elle lisait même plus que toi qui étais déjà assidue, tu n'as pas le choix : tu commandes son livre, tu piaffes d'impatience qu'il arrive, puis tu te jettes dessus comme la misère sur le monde !
Oui, mais… Tu l'as ajoutée sur tous tes groupes avant de lire son livre… Et si vraiment son roman ne te plaisait pas ? Tu fais quoi ? Une chose est sûre, tu ne vas pas perdre ta crédibilité auprès des personnes qui ont confiance dans les avis que tu postes au sujet de tes lectures…
Ouf, tout est bien qui finit bien. Comme je m'y attendais, Axelle Florins a une très belle plume qui tient toutes ses promesses. Un régal pour les amoureux de la langue française. Mais ce n'est pas une plume éculée, mais résolument moderne.
Elle nous livre un roman feel good qui n'a rien à envier aux meilleurs du genre. C'est un peu du Kinsella, sauf que ce n'est pas une traduction et que, du coup, le langage de l'auteure est intact, ce qui permet de bénéficier de la truculence de ses expressions. le lecteur exulte grâce au personnage de Lily qui va au bout de ses idées, de ses envies et qui, fougueuse et un peu impulsive, agit avant de réfléchir.
Bref, c'est un roman qui se dévore, qui se lit d'une traite, jusqu'à l'issue, totalement imprévisible.
J'imagine que chacun attend que je mette un bémol… En y réfléchissant bien, je me dis que, si on ne lit que quelques pages tous les jours, on risque d'avoir un peu de mal avec le nombre de personnages… Mais, assurément, ce n'est pas un roman pour faire ça… C'est un compagnon pour un dimanche après-midi maussade, de manière à démarrer une nouvelle semaine avec le sourire.
Et maintenant ? J'attends une suite ! Je me suis attachée à une Lily que je trouvais au départ un peu fofolle, mais qui est entière… Allez, Axelle, au travail !
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- Et alors Lily, les amours, toujours au point mort ?
Valérie avait le sourire narquois.
- Je dirais plutôt au point G, si tu vois ce que c'est... répondit Lily en plantant son couteau dans un malheureux morceau de Brie qui ne lui avait rien fait.
Si Mavé avait été un animal, elle aurait été une poulyène, le fruit des amours contrariées et bestiales entre une poule et une hyène mâle.
Lily devait bien avouer qu'elle était pleine de préjugés sur les profs d'éducation physique. Sa collègue était cultivée, spirituelle et parlait l'italien. Ce qui s'était révélé un atout précieux pour saisir toutes les subtilités des explications sur les plats que le patron du resto prodiguait avec un enthousiasme communicatif.
Le syndrome de Stendhal est un trouble psychosomatique qui fait partie des syndromes du voyageur. Il se caractérise par une surcharge d'émotions chez les voyageurs qui se trouvent entourés d'oeuvres d'art. Ce syndrome doit son nom à l'écrivains Stendhal qui, lors d'un voyage à Florence, décrivit les émotions que lui procuraient les Beaux-Arts. Ce trouble entraine parfois une tachycardie, des vertiges et parfois des hallucinations.
Je ne sais pas pourquoi vous me consultez. D'habitude, les gens qui le font cherchent des réponses. J'ai l'impression que vous les avez déjà et que vous savez très bien où vous allez et comment. Simplement, je crois que vous avez peur.