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3,25

sur 391 notes
Le livre commence par un beau poème : j'ai sondé les nuages… (voir citation).
Puis Jean- Louis fournier s'adresse à sa fille en employant le tu, il lui livre ses regrets : tu étais… tu avais…. Tout ce qu'elle était et faisait avant… et il change de destinataire, cette fois en employant « elle », il explique au lecteur ce qui est arrivé à son enfant : elle a laissé de côté ce qui faisait sa vie pour se tourner vers Dieu, soutenue par « Monseigneur » dont on ne sait que très peu de choses.
Qu'exprime-t-il exactement ? de l'amour, de la nostalgie, de la jalousie peut-être à l'égard du « Monseigneur » qui lui aurait pris son enfant. On ne peut lire cet ouvrage qu'avec une certaine méfiance, car la fin comporte une réponse de sa fille qui lui transmet sa façon de voir les choses.
Lisons-le donc comme une belle déclaration d'amour d'un père à sa fille en appréciant l'humour toujours grinçant dont l'auteur parsème son oeuvre.
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Ce livre me tentait beaucoup, à la fois parce que j'avais entendu dire du bien des précédents romans de cet auteur et également pour son sujet si particulier. Ce texte a fait polémique, pourtant je l'ai trouvé assez beau. Il fait part des doutes et du chagrin d'un homme face à l'entrée en religion de sa fille, face à ce changement qu'il ne comprend pas. Il y a beaucoup d'humour dans ce livre mais aussi et surtout beaucoup d'émotion. Un livre touchant qui mérite d'être lu.
Lien : http://madimado.com/2013/10/..
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• Comme à son habitude, JLF manie avec brio humour, légèreté, profondeur de réflexion, tristesse, humour, dérision de lui-même…
• En peu de pages et de lignes, il met ses sentiments pour sa fille à nu. C'est à la fois beau, touchant et gênant. C'est comme s'il réglait ses comptes avec sa fille et qu'il nous prenait en otage pour qu'on prenne partie pour lui.
• Ce côté voyeurisme m'a mise mal à l'aise. C'est la raison pour laquelle j'avais préféré son précédent livre Veuf dans lequel il évoquait le décès de sa compagne Sylvie.
• C'est le genre de livre qu'il est bon de lire deux fois ou de prendre son temps pour le lire malgré le peu de pages car il est plus profond qu'il n'en a l'air.
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J'avais adoré "Veuf" et bien aimé "Il a jamais tué personne mon papa."
Quelle déception ici.
Une lecture très courte et quelques phrases sympathiques mais je ne vois pas grand intérêt dans ce récit.
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Il aborde son amour, son incompréhension, son sentiment d'avoir perdu sa fille.
Il utilise l'humour, la dérision pour s'exprimer, ce qui rend le ton plus léger.
En le lisant j'ai eu l'impression d'être en trop qu'il avait fait ça pour faire réagir sa fille mais je ne vois pas trop l'intérêt de ce livre pour le public.
J'ai emprunté ce livre dans ma biblio et heureusement car 14 euros pour un livre qui se lit en moins de 2h c'est un peu trop.
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j'adore cet auteur : tout parent devrait lire se livre et quel respect pour les dernière page de son livre, superbe !
je vous recommande également dans un registre plein d'humour : le CV de Dieu
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Un livre qu'il fallait écrire.
J-L Fournier a quelque chose à raconter.
Ça fait du bien de lire ce livre.
Il a perdu sa fille, il s'en aperçoit longtemps après, mais reconnaît après coup les symptômes du passé qui l'indiquait déjà. Cela n'arrive pas qu'à lui, malheureusement, de se rendre compte trop tard... Un peu comme dans "Jacky, la douleur et la gloire" avec leur fils, ou encore Varlam Chalamov lorsqu'il se rend compte, alors qu'il retourne dans sa famille après le "bagne", qu'il a perdu sa femme et sa fille (mais pas ses amis, évidemment, les fameux "amis de Chalamov"... un peu comme le Christ lorsqu'il dit, dans le NT, "je vous appellerai 'amis' "... ce qui signifierait : "on se comprend", en quelque sorte, j'imagine?)
En fait, personne ne serait réellement perdu à partir du moment où il aurait une certaine conscience de son état? Et là, c'est peut-être ça que J-L Fournier dénoncerait : une certaine conscience perdue, même si une sorte mensonge se serait mis à sa place?
Une "guérison" on pourrait dire ainsi, serait un retour de sa fille à une communication réelle avec son père (ce serait ce que signifierait le retour du fils prodigue? fêté par son père? ce fils qui s'était perdu et qui revient, j'imagine parce qu'il a compris quelque chose... comme s'il y avait eu un avant et un après dans sa propre conscience... ce n'est pas le fait de "pratiquer" ou non qui est mis en cause, mais l'état intérieur dans lequel on se trouve évidemment, dans ce livre... je l'ai compris comme cela en tout cas).
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Monsieur FOURNIER nous emmène cette fois à la recherche de sa fille Marie, avec laquelle il était très proche, jusqu'à ce qu'elle rencontre Monseigneur ...

Émotion et tristesse sont plus palpables dans ce roman que dans les autres de cet auteur.
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Ce n'est pas un récit, ni un roman, mais une longue invective vers une fille perdue, perdue en religion, ça émeut parfois, on se prend à avoir pitié de ce père déçu, on en envie de lui dire " faites un effort, essayer de la comprendre et d'apprécier votre nouvelle fille" mais la réponse de Marie renforce le sentiment de malaise :

"Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un père qui offre sa propre fille au monde entier après l'avoir défigurée"

Jusqu'où peut on exposer sa vie lorsqu'elle est aussi celle des autres ?
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J'ai lu "La servante du seigneur" de Jean-Louis Fournier, et j'ai bien aimé, enfin surtout le cynisme de son auteur ! La fille bien-aimée du compère de Pierre Desproges quitte Paris pour la Bretagne, le boulot pour la contemplation, tombe amoureuse d'un théologien, et coupe peu à peu le cordon avec son père. Et ça, il a du mal à l'avaler. Alors il écrit un livre, ce livre, pour d'écrire cet abandon qu'il trouve injuste, les multiples changements qu'il observe chez sa fille, et bien cachée derrière tout ça, sa propre solitude. Bref, au début on pourrait croire à une complainte anti-bigot, et c'est finalement une bouteille à la mer d'un père pour sa fille, mais avec tout l'enrobage cynique, drôle et grinçant propre à l'auteur. En plus, ça se lit très vite (dans les bouchons de retour de vacances!).
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