La Maison des Yacks

Merci aux éditions Little Urban pour cet envoi me permettant de retrouver l'amusante Gertie !

Je commence à prendre l'habitude chaque année de retrouver notre chère Gertie, cette petite yack, et sa famille pour de nouvelles aventures et c'est toujours avec bonheur que j'y replonge, partageant ce plaisir avec mes jeunes lecteurs, fan d'elle de génération en génération.

Découverte en 2021 avec le Plus Petit Yack, c'était l'occasion de parler de la place de l'enfant et de l'envie parfois trop rapide de grandir. Assise avec le bébé Yack l'année suivante, nous avons parlé grâce à ça de l'arrivée d'un autre bébé dans le foyer. Cette année avec La maison des Yacks, il est l'heure de parler d'un autre sujet important dans la vie des enfants touchés : le déménagement.

A chaque fois, notre duo d'autrices prend ainsi plaisir d'inscrire leur histoire dans le quotidien des jeunes lecteurs et avec un texte court et simple, des dessins pétillants et plein de malice, elle gagne le lectorat à leur cause. Cela n'a pas changé cette fois encore. C'est avec un vif plaisir qu'on a retrouvé les paysages enneigés de Gertie et sa horde qui, un peu à contre-courant pour nous, vont chercher un endroit plus froid tandis que le réchauffement les gagne. Mais déménager n'a rien de facile et les autrices adressent un message aux plus petits comme aux plus grands.

Étant moi-même comme Gertie une collectionneuse de collections, notamment du côté des livres, j'ai parfaitement compris son envie de tout garder, tout emporter pour ne pas perdre ses souvenirs et ses biens. J'ai donc souri de l'humour de la situation à voir ce petit yack tout empiler sur son traîneau. Pour cela le trait de Kate Hindley est parfait ! C'est savoureux et truculent avec ces dessins pétillants et comiques qu'on lui connaît bien. Mais le plus important est le message qui vient après bien sûr où on découvre, bien évidemment, que les biens matériels ne font pas tout et qu'un foyer, c'est avant tout les gens qui vivent dedans. le message est bien passé !

Petite aventure philosophique, doux paysages enneigés, charmante héroïne à hauteur d'enfant éveillé et belle morale, les ingrédients de cette lecture jeunesse étaient savoureux et comme à chaque fois j'ai beaucoup aimé le message délivré et la façon rassurante, drôle et douce avec laquelle il est passé. Voici une série avec laquelle je continue à aimer dialoguer avec les enfants sur leur quotidien et les valeurs de la vie.
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La maison des yacks est le troisième album mettant en scène la petite yack Gertie qui est si attendrissante ! Comme toujours aux manettes de cette histoire : Lu Fraser au scénario et Kate Hindley aux illustrations. Mon admiration pour cette dernière n'est plus un secret, c'est bien simple, je me jette sur tout ce qu'elle dessine.

Nous retrouvons donc Gertie, sa petite soeur Dottie, sa maman et sa mamie Hilda. le printemps arrivant, notre troupeau de yacks doit déménager dans un endroit beaucoup plus frais, ce qui va beaucoup angoisser Gertie qui collectionne les livres, les photos, les cahiers, les pommes de pin…

Gertie fait face à sa plus GRANDE peur : déménager dans une nouvelle maison ! Les questions se bousculent dans sa tête.

Aimera-t-elle cet endroit ? Pourra-t-elle emmener TOUTES ses affaires ? Y aura-t-il assez de place ? Comment va-t-elle faire pour tout déménager ?

Prise de panique, elle finit par oublier l'essentiel…

Lu Fraser nous propose une histoire axée sur le déménagement et l'acceptation de cet événement par les enfants concernés. Un changement de foyer est souvent source de stress pour les enfants qui vont devoir s'approprier un nouveau cadre de vie, une nouvelle chambre…

Avec une bonne dose d'humour et de bienveillance, l'autrice démontre à ses jeunes lecteurs que peu importe l'endroit, l'important est d'être entouré de ceux qu'on aime !

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