J'ai lu ce documentaire dans le cadre de masse critique de Babelio.
Avant tout de chose, je dirai que ce livre s'adresse à un public motivé, des lecteurs voulant comprendre l'impact de la musique sur les individus ou encore des étudiants en sociologie et/ou musicologie mais à partir du niveau L3.
Ce livre recouvre 2 essais de
Simon Frith : Pourquoi les chansons ont-elles des paroles ? et L'industrialisation de la musique populaire. J'ai beaucoup apprécié comment l'auteur présente ses théories, ses explications. Il part d'un constat, il va le définir, dire ce qui est bien et en même dire l'envers du décor (c'est bien MAIS il y a quelque chose). Les mots utilisés sont simples, compréhensibles par tout le monde. Il part également de théories de confrères et utilise le même procédé : "il a raison/je suis d'accord mais attention, nuances". Il n'y aucun jugement dans ses propos et c'est appréciable !
La 1ère oeuvre s'intéresse aux paroles des chansons, leurs impacts sur nous. Il va également définir des termes comme les "tubes" ou encore des genres musicaux comme le blues et le jazz. Les explications sont courtes mais l'essentiel est dit. Il reprend les bases.
La 2nd oeuvre aura un aspect plus économique. La musique a été et est toujours un empire financier pour les producteurs. D'une certaine manière, la 1ère oeuvre est la thèse et la 2nd l'antithèse de la musique populaire.
Malgré les termes simples, le bouquin est costaud. Ce livre s'adresse vraiment à des personnes qui ont déjà des notions sur ce thème.
La lecture de ce documentaire m'a permis d'apprendre des choses sur la musique populaire.
Ce qui m'a un peu énervée, c'est la préface ! le préfacier nous parle comme si on connaissait tout et au lieu de nous présenter
Simon Frith, il paraphrase ses propos : "il dit que... Frith souligne...". Je ne cache pas que ça m'a un peu refroidie et je me suis dit que 144 pages, ça allait être long. Et finalement non, le préfacier intervient au début et à la postface pour une discussion.