L'homme et le chien vont côte à côte, à la rencontre de ces lieux austères, sans vie apparente, que sont les causses du Quercy. Et le défilé grêle des arbres, la terre rougeâtre répandue en grumeaux sur le désordre instable des pierres blêmes, regardent passer cet inconnu, ce personnage décidé, mâtiné de hobereau, dont la chemise de cellular éclate dans le soleil.
La touffeur caniculaire pèse sur le vallon depuis des jours et des jours. C'est l'heure des ombres courtes sans fraîcheur. Tuiles brunes ou rouges des métairies, pans ardoisés et bleuissants, répandus sans ordre, chatoient dans la lumière vive et font silence.
Un enchantement semble pétrifier le village, le réduire à une enluminure figée de livre de contes.