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sur 1628 notes
« On dirait une de ces vannes avec la bonne et la mauvaise nouvelle, hein ? lâcha-t-il enfin. La bonne nouvelle, c'est qu'on te laisse sortir plus tôt. La mauvaise, c'est que ta femme est claquée. »

J'ai fait l'erreur - je crois - de commencer par la série. C'est pas une mauvaise série, du tout. J'y reviendrai. le truc, c'est que je savais plus ou moins à l'avance comment toute cette merde allait s'agencer, et n'ai eu que peu de surprises.

Morale : ne faites pas cette erreur. Je sais, je sais, c'est connu. Ntm Jean-Fi.

Bon, le topo : Ombre (Shadow, en VO, Shadow Moon, parce que Dark Sasuke tout ça), un type à peu près aléatoire (et en fait non : c'est l'élu ! 🤭), sort de taule. Quelques jours avant, parce que sa meuf est DEAD dans un accident de voiture (ça c'est pas drôle). Avec la bite du meilleur ami du poto Shadow dans la bouche (ça par contre ça l'est). Eh oué Kévin, fallait pas faire le mariole au volant pendant que tu t'faisais sucer. Belle morale. Fin de l'histoire.

Et en fait non ! car tout ça n'est que la partie émergée de l'iceberg. Un énorme iceberg, dur, bien dressé et qui cogne le cul du ciel. En gros des Dieux se tapent dessus. Enfin ils parlent de le faire, surtout. Puis y'a des leprechauns. Et les leprechauns "C'est la base" comme disait Kaaris (gros son).

Bon du coup j'suis mitigé. Je pense que j'ai aimé, mais j'en suis pas tout à fait sûr. Y'a des moments où j'me suis fais chier. D'autres non. Mais c'est pareil dans la vie, et la vie les gens l'aiment quand même. Donc les gens devraient aimer ce livre. Voilà.

Je regrette d'avoir d'abord vu la série. Si c'était à refaire je ferais l'inverse, pour sûr. Sauf que c'est mort, puis si on pouvait remonter dans le temps je ferais dans le bitcoin, et j'aurais pas le temps pour cette sous-culture qu'est la littérature.

Bref, bonne fin de journée.
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Ombre Moon sort de prison. Une libération anticipée, pour assister aux obsèques de sa femme.
Qui l'avait amené à devenir voleur. Qui, apprend-il, est morte dans un accident de voiture en compagnie de son meilleur ami. Parce qu'ils étaient amants.
Bref, Ombre Moon n'a pas vraiment de veine. Pas vraiment d'espoir, pas vraiment de projet.
Il peut donc accepter tout et n'importe quoi. Par exemple un job de garde du corps proposé par un vieux type un peu bizarre.
Un vieux type aux yeux vairons. Qui se balade ça et là, parfois accompagné de corbeaux .
Mais ce n'est pas la moindre des bizarreries qu'Ombre va rencontrer en chemin. Car autour de lui, une guerre se prépare, et il n'en sait encore rien. Une guerre entre les nouveaux dieux du pognon, des médias, du Net, et les anciens dieux apportés par les migrants dans leurs valises: de Thor à Anubis en passant par le Baron Samedi, tout ce petit monde veut retrouver du pouvoir, de l'influence, des fidèles.
Quant à la femme d'Ombre, toute morte qu'elle est, elle veut juste le reconquérir.
Bref, un beau bazar, un très très beau bazar, servi avec brio par Neil Gaiman.
Pour ceux qui auraient la flemme de lire les 600 pages du livre , l'histoire est adaptée en série télé, et c'est vachement bien.
Voilà. Amen.
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Ce livre me fait de l'oeil depuis un moment. Encore plus quand j'ai vu les diverses bandes d'annonces pour la série adaptée.

Et pourtant, quelle déception... j'ai essayé, je me suis accrochée, je ne voulais pas le lâcher. Mais, il faut voir la réalité en face : ce livre n'était vraiment pas pour moi.

L'histoire autour des anciens dieux et des nouveaux me vendaient du rêve... vraiment. Mais, pour ma part, tout cela a été mal exploité.

L'ensemble était beaucoup trop flou, et peut-être trop "psychologique" pour moi. "La guerre" qu'on nous annonce durant une grande partie du roman, a fait un énorme flop pour moi. le personnage principal qu'on suit ne m'a pas intéressée, je l'ai trouvé trop mou et détaché.

Je pense qu'il faut que chacun le lise et se fasse son propre avis, mais pour ma part, c'est un grand NON !

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Je me suis lancé dans la lecture de ce bouquin appâté par les nombreux prix remportés et par la réputation de "classique du fantastique" que traîne ce roman de Neil Gaiman.

Autant être clair tout de suite, American Gods n'est ni un chef d'oeuvre, ni un grand livre, et encore moins un mauvais livre. C'est juste un bon roman, agréable à lire, bien écrit, prenant, sympa, bref : divertissant. Et c'est malheureusement tout ce que je lui trouve.

Comme le héros, on est spectateur de ce road trip à travers les coins paumés des USA, succession de scénettes (parfois sans liens apparents) faisant étalage de la diversité des Etats-Unis. Gaiman décrit un chouette univers mais oublie son histoire en route. le récit n'avance pas et s'étire en longueur, les bad guys ne font que de la figuration et le final est bâclé.

Bref, American Gods se lit comme on regarde une bonne série B. On passe un bon moment, on ne s'ennuie pas vraiment mais ça manque clairement de profondeur et on n'en retire pas grand chose. L'idée (déjà entrevue dans Sandman) est bonne, l'histoire racontée moins.
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Après avoir lu "de bons présages" du même auteur, en écriture à quatre mains avec terry pratchett, dont j'avais trouvé l'histoire fantastique mais raconté d'une façon peu fascinante, je me suis dit que je me devais de lire un roman écrit uniquement par Neil Gaiman.

On me vante les mérites de cet auteur et je suis toujours certaine que l'imagination de ce type est fabuleuse, mais je n'ai pas réussi à totalement accroché avec american gods, j'ai bien faillis ne pas y arriver..

De base, si on ne connaît pas le pays américain et ses lieux touristiques, on est vite largué par l'étendue des références culturel. Mais on peut vite se rattraper sur la complétude des personnages, d'autant plus sur leurs mythologies, et leurs fonctions au sein des cultes qui leur sont attribué depuis toujours d'un pays à l'autre. C'est un mélange de couleurs d'une diversité culturel qui nous emporte aux côtés de différents dieux du monde entier, qui on décidé de prendre la relève en Amérique, sauf qu'ils n'ont rien à faire dans un pays pour qui les habitants ne leur accorde pas leur place.

En effet, ils sont de concurrence directe avec d'autres dieux pour lesquels les humains leur accordent plus d'importance tel que le dieu de la télévision, ou de diverse nouvelles technologie polluante. Ce qui crée une véritable guerre, les anciens dieux contre les nouveaux, à qui prendra le plus d'importance aux yeux de la population, qui sera oublier dans le coeur de ses derniers et qui se verra mourir pour toujours dans la mémoire du monde.

Ca m'a rendu un peu triste de voir une certaine vérité, nous ne croyons plus aux dieux que l'humanité a crée, ils sont voué a disparaître de nos origines culturel et ne survivant qu'aux histoires que l'on pourrais retrouver dans de vieux livres, car en effet, ils sont remplacé par des dieux aux besoin matériel et superficiel. La technologie avenir pour une croyance absolue.
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Guerre des dieux ou guerre de civilisations ? Conte philosophique ou nouvelle histoire critique ? Odyssée ou introspection ? L'immense qualité de ce roman est sans doute de permettre à chacun d'y trouver son chemin, d'y gouter ses plaisirs, de céder à ses démons.
J'ai d'abord cru qu'Ombre devait se dire avec l'accent espagnol, symbolisant ainsi, la destinée de tout homme qui, ayant perdu sa raison d'être oscille entre les pôles d'un retour à la tradition ou d'une fuite qui dans la consommation… J'ai beau avoir appris, au cours de ma lecture, qu'il se nommait Shadow dans la version originale, je n'ai pas eu envie de retirer mes lunettes. Et j'ai cru pouvoir vivre avec Ombre le destin de tout homme qui n'est que l'ombre de lui-même tant qu'il n'a pas trouvé sa propre voie, aussi longtemps qu'il se laisse séduire par les voix des sirènes, qu'elles lui viennent du fond des âges ou qu'il se les soit lui-même créées à travers mille et un artifices. American Gods c'est l'histoire de l'American Way of Life, devenu l'histoire de l'Homme moderne : qui croit s'être libéré des chaines de la spiritualité, des mythes ou de la superstition, de l'hétéronomie en sommes, en tissant une nouvelle toile toute de Technologie, en bâtissant un Monde d'objets jetables, en façonnant une culture sans âme… Amercian Gods c'est le royaume de la caverne de Platon, un monde peuplé d'ombres, où les hommes restent manipulés même si les ficelles changent de main.
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Dans une Amérique brisée, entre mythologie égyptienne et scandinave, parcourant les chemins déserts des espaces les plus vastes, Shadow poursuit, semble-t-il, la fin. S'il la trouve malencontreusement au détour d'un arbre indifférent à l'humanité, il découvre cependant l'infinité de la plaine qui n'accueillera aucun de ces multiples dieux qui ont touché le sol américain.
C'est un récit lent, lourd de réflexions et d'attention, dont les nombreuses causes n'auront au final qu'une conséquence.
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American Gods nous invite à une relecture de notre histoire, l'ancien et le moderne. Neil Gaiman a décidé de les opposer dans un même récit. Les anciens dieux vivent de petits boulots dans des décors sales et passés, ça en est même glauque parfois ;alors que les nouveaux se déplacent en limousine avec une arrogance de gangsters des années 30. Ce sont bien deux visions du monde qui s'opposent alors. Les anciens dieux ont soif de sacrifices, de guerre et d'honneur alors que le récent panthéon parodie notre civilisation actuelle et par conséquences nous, lecteur : soif d'actualité, de Giga-bytes de données, d'informations et de divertissement. Les deux camps se font face pour la bataille et les Hommes en sont au centre.

Toutefois, Ombre ne fait pas tout le temps son job de héros notamment au niveau des émotions. Au début du livre par exemple, alors que les enjeux du livre sont décrits et les personnages dévoilés, la réaction de Ombre est de rester stoïque alors que la majorité des personnes aurait contesté que l'on se moque d'elle ou bien harcelé les divinités de questions sur la Vie et la Mort mais elle ne serait sûrement pas resté fermée comme Ombre. Il reste la majorité du temps soumis aux événements sans en être soit moteur ou acteur. Lakeside en est un autre exemple, Ombre est ballotté tout le temps et fait plus office de fil rouge que de personnage principal. La fin du livre nous révèle enfin le potentiel d'Ombre et sa grandeur d'âme. Il n'en reste pas moins attachant tout au long du livre.
Mais d'autres protagonistes donnent aussi sens au livre comme le Bison, ce personnage mystérieux qui apparaît dans les rêves, est plus que ne semble faire passer Neil Gaiman.

Neil Gaiman a réussi à donner de la profondeur à son récit en le mettant en perspective dans l'Histoire et même dans les moments les plus tragiques comme l'esclavagisme. le lecteur de prendre du recul sur le récit et nous fait respirer et regarder plus loin dans l'Histoire de l'Humanité. Cela légitimise aussi la mythologie du récit.
C'est une histoire qui garde un bon rythme tout le long du livre. Road-movies oblige, les lieux changent et donnent assez de dynamisme et de respiration au lecteur. On voyage avec eux dans leur van crasseux et leurs vieilles voitures. L'ambiance est, elle aussi, réussie et variée. On rentre dans des appartements qui sentent le tabac froid et à la tapisserie dépassée et dans des mondes sacrés. Quant à la fin, elle n'est ni trop peu pour ne pas être déçu, ni trop pour être la surestimer. L'histoire se démêle dans une vérité que l'on soupçonnait parfois avec quelques indices éparpillés le long du roman. Elle reste tout de même surprenante et bien écrite et on y est quand même frappé.

Neil Gaiman a fait preuve d'une imagination fournie et a accouché d'une fable mythologique qui me marquera sûrement. L'écrivain a dosé avec réussite le réalisme du monde actuel, ses attentes et sa spiritualité et les aspirations de notre société. « Quelle valeur je défends » répond à la question « quel camp aurais-je choisi ? » mais les dernières paroles du Bison, personnage mystique du livre sont encore dans mon esprit.
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Je dirai bon mais pas exceptionnel. En fait j'ai commencé le livre après les 2 saisons de la série et je trouve que les éléments, les détails, la lenteur ont plus de sens dans le livre mais l'événement tant attendu me laisse sur ma fin et le rôle, les relations des dieux manquent de profondeur.
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Neil Gaiman est un des auteurs auxquels j'ai du mal à accrocher, il en va de même avec Roger Zelazny et Ray Bradbury (j'ai par ailleurs un de ces livres qui sommeille dans ma PAL et je le repousse encore et encore). Puisque l'on m'a gentiment offert « American Gods », j'ai donc laissé une autre chance à l'écrivain britannique. En résumé, un pavé + Gaiman = pas trop de motivation à le lire.
Le début est sympa, j'ai plutôt bien accroché. On suit un taulard du nom de “Ombre”. Les raisons de son inculpation reste un mystère. À sa sortie, il va rencontrer un personnage étrange. Jusque-là tout va bien, je suis même agréablement surpris, ça se lit bien, j'ai envie de connaître la suite. Les événements étranges se succèdent et puis, j'ai trouvé que passé la centaine de pages, ça devenait lent et qu'il ne se passait plus grand-chose. À partir de là, j'ai commencé à avoir de plus en plus de mal à lire et à comprendre l'histoire.
À peine 1/4 du livre entamé, j'ai lorgné sur les 400 pages qui me restaient et j'ai décidé de le refermer. La lecture doit être un plaisir et non une perte de temps.
Outre l'histoire plate, malgré un bon début et deux personnages très intéressant, je n'ai pas apprécié ces passages vulgaires et crus, comme si ça devait être la norme (mon regard se tourne vers Clive Barker, Poppy Z. Brite ou encore Stephen King). J'ai déjà une collègue qui me harcèle tous les jours de ses relations avec son conjoint.
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