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Boys Run the Riot tome 4 sur 4

Blanche Delaborde (Traducteur)
EAN : 9782382122655
Akata (26/01/2023)
4.26/5   42 notes
Résumé :
Keito Gaku, artiste transgenre, met en scène dans Boys Run The Riot l'histoire d'amitié d'adolescents qui ne se sentent pas en phase avec les normes étouffantes de la société. Laissez-vous embarquer par la fougue de ces jeunes en quête de liberté !
L'agitation autour de Tsubasa et de sa vidéo d'excuses a pris fin, mais Ryo et les autres doivent presque repartir de zéro pour lancer leur marque. En perte de vitesse, ils ne perdent pourtant pas espoir et continu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Avec un tome juste jusqu'au bout, Keito Gaku nous aura proposé cette histoire de jeunes en quête d'acceptation et d'émancipation qui s'ouvrent et déploient leurs ailes grâce à leur passion commune pour la street et les vêtements. Une jolie aventure !

Avec un format aussi court, l'histoire est bien gérée par l'auteur. J'avais peur qu'elle soit un peu trop condensée, elle l'est dans un sens, mais tous les éléments conclusifs sont là également. C'est donc une jolie fin bien menée et qui n'étire pas trop son sujet. Mais surtout, c'est une fin juste, pas un happy end, une fin prometteuse qui ouvre des portes sans les enfoncer, tout en justesse.

Keito Gaku ne tombe pas dans la facilité de transformer l'entreprise de ses héros en grande réussite qui dépasserait le cercle de leur lycée et de leur famille et amis. Il montre au contraire que celle-ci n'est qu'un vecteur pour qu'ils puissent ensuite prendre leur envol en se faisant des amis, en ayant plus confiance en eux, en osant assumer qui ils sont devant des parents par trop jugeant qui font peur pour cela. C'est ici le vrai message et non la création en soi de cette marque, ce que j'ai apprécié.

Cependant, c'était aussi intéressant de suivre les différents processus créatifs et marketins auxquels on assiste ici. Martelés peut-être un peu trop rapidement, ils furent juste. Oui, il faut une identité à une marque parce qu'elle trouve son public. Oui, c'est dur de vivre d'une telle activité et rares sont les élus. Oui, un coup de pouce du destin (un piston) est souvent nécessaire pour mettre le pied à l'étrier. Et encore plus oui, c'est quelque chose de très volatile. J'ai aimé ce sens du réalisme pour asseoir encore plus le cadre de l'histoire.

Mais clairement, ce sont dans les passages  où nos héros se confrontent à leurs parents que j'ai trouvé le plus de richesse. Bien que ce fut bref et que j'aurais probablement aimé plus de détails et voir un après, notamment, chez Ryo, c'était les moments qu'on attendait. Ainsi le voir faire son coming-out et expliquer qui il est à ses parents pour qu'eux aussi l'acceptent, fut important. de la même façon que pour Jin, il était bon de le voir se confronter à cette figure paternelle qui avait une image très conventionnelle de la réussite sociale à laquelle il dérogeait. Les deux donnaient l'impression de remuer une ancienne génération trop ancrée dans sa vision archaïsante et limitée de la société telle qu'elle "devrait être" et j'ai aimé voir nos héros oser aller à la confrontation.

Cependant pour être tout à fait honnête, derrière ce message militant fort judicieux et cette analyse intéressante de la société japonaise sous cet angle, je dois avouer que je ne sais pas si la série me marquera vraiment sur le long terme. Il fait justement partie de ces séries où le fond l'a emporté sur la forme et où je retiens plus le message que les personnages ou leur aventure et je crains que ça ne la desserve à mes yeux, car moi, c'est l'émotion qui me porte. J'ai donc aimé ma lecture sur le moment mais je n'ai pas forcément l'envie de relire le titre...
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Nous voilà arrivé au dernier tome de cette série courte de qualité qui fait réfléchir sur plein de choses. Evidemment, nous ne pourrons pas aller au fond des choses, voire ce que tout le monde devient, mais la route faite ensemble n'est pas rien. Ce sont donc les dernières confrontations auxquelles nous allons assister, autant à leur famille, aux autres, que pour leur projet. Celui-ci a une certaine folie et ambition, ils sont mignons dans leurs envies, mais est-ce pérenne ? Est-ce vraiment viable ?
Ils vont réfléchir à leur marque, à ce qu'ils veulent en faire, au concept à lui donner entre autres. Une rencontre peut tout changer dans les deux sens, de plus ils sont encore des jeunes et lycéens, sans expérience, sans diplôme. Leurs parents s'inquiètent pour eux, les interactions auront été intéressantes de ce côté là aussi. Ils ont cette fougue de la jeunesse qui sera confrontée à l'implacable réalité. Des idées et des réflexions fortes peuplent ce tome, ainsi qu'une rencontre intrigante et intéressante, sur quelqu'un qui n'en avait pas l'air comme ça, qui en plus émet une idée sur la notion de succès et d'échec très intéressante, à méditer.
En bref, c'est aussi un peu un combat pour la liberté d'expression, le droit à la différence, d'échapper à la pression sociale, etc.
Et entre eux, ils auront su se soutenir et s'investir, ils ont vraiment envie de progresser. Ils ont une belle marge de progression devant eux.
La fin est plutôt belle, la série a su garder un côté réaliste et percutant à la fois.
La petite histoire qui suit est très touchante, et fait beaucoup d'effet. Maki est une jeune femme qui préfère être habiller et être considéré comme un garçon. En prenant, un petit travail ses horizons vont s'élargir surtout grâce à une personne, qui l'écoutera et se révélera également de manière intéressante. A l'école, elle a affaire à une grande cruauté et incompréhension des autres, et d'en porter la culpabilité, vu la réponse d'un enseignant. Elle est donc dans une situation de harcèlement difficile. La fin y va fort et est marquante.
Akata nous livre des histoires fortes et importantes qui font réfléchir.
Ne vous inquiétez pas l'histoire principale tient sur 200 pages, et une cinquantaine de pages pour l'histoire bonus, pour bien en profiter.
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C'est le quatrième et dernier tome de cette saga et ça se sent. Tout se joue ici et nos trois amis prennent du galon d'un coup.
Après sa vidéo, Tsubasa a arrêté YouTube. le succès de la marque Boys run the riot s'est tari, cependant Ryo et ses deux acolytes continuent à créer des t-shirts qui ne se vendent pas ; mais pourquoi ? L'ambiance est à nouveau très amicale et on sent la complicité qu'entretiennent des personnages, ça fait du bien.

Ils rencontrent à nouveau le patron du magasin de vêtements qui les avait envoyés pété dans un des tomes précédents et une fois de plus, il les défoncent… il n'a pas tort sur tous les points, mais il aurait pu choisir des mots moins durs.
C'est un mal pour un bien, parce qu'en cherchant des solutions pour percer, Ryo fait la connaissance de monsieur Jo, un créateur comme eux qui vit de sa passion depuis vingt ans. Et comme c'est un gars sympathique, il les prend sous son aile et devient leur mentor.

C'était un tome très intéressant. J'ai appris plein de choses sur la conception d'une marque : le concept et le motif. Quand on nous l'explique, ça paraît être une évidence et pourtant, il fallait y penser à se pencher dessus, à y réfléchir et surtout à le définir. Si le concept de Boys run the riot était clair pour le lecteur au fil des tomes, ça ne l'était pas pour les personnages.

J'adore le personnage de monsieur Jo, il est génial : sympathique, pédagogue, encourageant et passionné.
On en découvre plus sur le passé de Jin, enfin pas toute son histoire, mais une partie : on rencontre son père et il ne m'a pas donné envie d'en savoir plus sur lui.

Les dessins sont un peu moins chouettes que d'habitude. le character design est similaire aux autres tomes, mais il n'y a pas de grandes planches travaillées avec ses nuances de couleur et c'est dommage parce que je ne me suis pas attardée sur les illustrations.
J'ai adoré ce dernier tome. L'ambiance qui s'en dégage est apaisante, une sensation amplifiée par les sentiments des personnages qui semblent enfin être à leur place.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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J'avais hâte de clôturer cette série et c'est donc avec joie que je me suis jetée sur cette nouveauté de ma biblio ! N'avez-vous pas non plus le même ressenti de satisfaction quand vous terminez une série ? Bref, les trois boys sont en train de bosser dur pour leur marque mais ça ne décolle plus depuis que le buzz a cessé. C'est avec une certaine précipitation que le mangaka cherche ainsi à trouver un moyen de les faire rebondir avec cet inconnu nonchalant vivant de sa marque depuis 20 ans rencontré par tout hasard par exemple... On découvre ainsi nos héros se confrontant aussi à la dure réalité professionnelle mais aussi personnelle : il est temps de discuter avec leurs parents, dévoiler des sentiments longtemps tus. Réalisée avec justesse, cette fin est convaincante pour imaginer leurs futurs jours meilleurs. L'histoire supplémentaire est anecdotique pour moi...
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Une belle conclusion pour cette série inclusive et optimiste ! J'avoue que j'aurais bien aimé suivre ces personnages encore un peu...
Leur amitié, leur passion et leur courage donnent la pêche :) je suivrai sûrement la carrière de Keito Gaku.
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critiques presse (1)
MangaNews
07 mars 2023
Keito Gaku parvient même à nous offrir une fin assez nuancée, dans la mesure où on y trouve un bon équilibre entre réalisme et optimisme, le message étant alors d'autant plus fort puisqu'il persiste dans une réalité qui n'est pas idéalisée.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Que ce soit d’où on vient, ce qu’on fait dans la vie, notre âge, ou notre apparence, on vit tous en étant contraints par les attentes et les jugements des autres. Mais on peut changer ça. En tout cas, c’est ce que je veux croire.
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Mener une vie riche en émotions, en se donnant à fond, vivre véritablement et passionnément… Est-ce que ce serait pas ça, réussir dans la vie ?
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Mais je pense que mon arme à moi, c'est le graffiti!
Ce que je suis incapable d'exprimer avec des mots, les sentiments que je réprime en temps normal, c'est grâce au graffiti que j'ai pu m'exprimer et tenir le coup, c'est la seule chose que je veux à tout prix continuer
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Que ce soit d’où on vient, ce qu’on fait dans la vie, notre âge, ou notre apparence. On vit tous en étang contraints par les attentes et jugements des autres mais on peut changer ça. En tout cas, c’est ce que je veux croire.
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Ce n’est presque rien, et pourtant être avec mes amis et consacrer mon temps à ce que j’aime je ne connais rien de plus amusant et agréable.
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Video de Keito Gaku (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Keito Gaku
Ryo, assigné femme à la naissance, se sent mal dans son corps et vis-à-vis de l'identité de genre qu'on cherche à lui imposer. Refusant de porter son uniforme de fille, il essaie autant que possible de se rendre au lycée en tenue de sport. Mais son destin va changer avec l'arrivée d'un nouvel élève ! Malgré le look de « voyou » de ce dernier, les deux lycéens découvrent qu'ils partagent la même passion pour la mode. Aussi, passé un premier contact difficile, ils décident d'un commun accord de se lancer dans un grand projet : créer ensemble une marque de vêtements avec pour rêve et revendication de pouvoir s'affirmer et s'exprimer en dehors des diktats de la société !

Keito Gaku, artiste transgenre, met en scène dans "Boys Run The Riot" l'histoire d'amitié de deux adolescents qui ne se sentent pas en phase avec les normes étouffantes de la société. Laissez-vous embarquer par la fougue de ces jeunes en quête de liberté !
Plus d'infos : https://www.akata.fr/actus/annonce-boys-run-riot Extrait gratuit : http://www.akazoom.fr/boys-run-the-riot-t1
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