Seule Venise

Son compagnon l'a quitté, alors elle part pour ne pas "mourir", elle prend le premier train et celui-ci l'entraine à Venise en plein hivers.
Elle nous livre ses émotions, son cheminement, ses pensées et ses rencontres. On se sent bien avec cette femme tout au long de ce roman qui m'a beaucoup touchée.

lu en 2009.

Petit roman bien écrit avec une écriture fluide et des phrase courtes, très courtes. Il se lit très vite.
La saveur de ce livre réside dans les déambulations de la narratrice dans les rues de Venise, au sein d'un saison peu connue : l'hivers, en période notamment de "l'aqua alta", quand les marées deviennent importantes et submergent les rues de la ville.
Un réel plaisir également à suivre la rencontre de la narratrice avec des personnages forts et hauts en couleurs : un jeune couple insouciant, un vieil aristocrate russe, un mystérieux libraire, son logeur, homme bien seul...
J'ai passé un très bon moment et ai été triste de quitter les personnages au bout du roman.
Cela m'aura donné l'envie de découvrir d'autres titres de cette auteure.

Qui n'a jamais rêvé de tout plaquer après une rupture amoureuse ? D'aller se réfugier dans un endroit, quel qu'il soit, afin de panser ses plaies en paix ? Moi qui adore Venise, je suis heureuse que l'héroïne l'ait choisie pour refuge, après une séparation douloureuse. Ce roman est tant une invitation au voyage, qu'un appel à la guérison. Guérison réussie ? Nouvel amour en vue ? A vous de le découvrir !

Vider son compte en banque, tout quitter pour oublier une rupture amoureuse, et au bout du chemin Venise. Venise en Hiver. Une pension de famille ou vivent un jeune couple et un prince Russe qui ne s'est jamais remis de son amour d'enfance perdu, et notre héroïne puise dans la vie de chacun la force qui lui manque pour reprendre la sienne en main. Une belle histoire, et le style de Claudie Gallay qui comme pour chacun de ses romans, m'embarque dès les premières lignes.
J'ai adoré !

Un roman assez mélancolique sur un amour blessé dans le cadre d'une Venise mystérieuse et hivernale. Des personnages insolites, une ambiance ouatée et un vague à l'âme baladé le long des canaux. Des histoires d'amour entremêlées. J'aime l'écriture de Gallay même si ce n'est pas le meilleur que j'ai lu.

je me suis trop souvent énervée après le personnage ,femme indécise,molle ...pour avoir aimé ce livre

Mon premier Claudy Gallay, qui m'a donné envie de lire les autres.

Ce livre est à la fois l'histoire de la narratrice femme de 40 ans qui vient d'être quittée et qui part sur un coup de tête à Venise et un hommage à cette ville mystérieuse et envoûtante. La narratrice loge dans une pension tenue par Luigi, elle y rencontre un prince russe en chaise roulante et un couple d'amoureux, Carla et Valentino. Elle se perd dans les rues de Venise pour la découvrir, elle va rencontrer un libraire, qui lui donne le goût des livres et lui fait découvrir les côtés cachés de Venise. On est sous le charme des descriptions précises et magnifiques de la Venise envoûtante en hiver, humide, désertée par les touristes et où l'on rencontre les vrais vénitiens. On ressent à la fois la mer, l'histoire, le vent et le froid. Ce roman est plein de mélancolie mais il va accomplir son rôle de guérison.

Pour imaginer Venise que je ne connais pas, je me suis souvenue d'un film vu il n'y a quelques mois sur Arte « Vacances à Venise » de David Lean avec Katharine Hepburn (film de 1955). Et en refermant le livre, j'éprouve une véritable envie de partir en voyage à Venise, de préférence à une époque sans touriste... Un très beau livre.


Lien : http://aproposdelivres.canal..

Oui pour l'ambiance brumeuse et mystérieuse de Venise, très bien restituée par l'auteur, j'en atteste pour y être allée à cette période précisément. Oui pour la galerie de personnages de la pension qui, même s'il paraît peu probable de tomber dessus dans la vraie vie, sont attachants. J'ai été moins convaincue par la personnalité de l'héroïne qui semble flotter sur la ville et traverser ce pan de vie comme absente à elle-même... Pas convaincue non plus par les sentiments qu'elle noue avec le libraire. Je les ai trouvés trop rapides (elle sort visiblement anéantie de sa rupture, et tombe si soudainement amoureuse...) et je n'y ai pas vraiment cru. D'autant que le libraire m'a semblé bien taciturne. Je n'ai ps saisi l'émotion d'une rencontre. Quant à l'écriture, j'hésite encore à me faire une opinion : elle est certes tranchée, sèche (et je n'ai pas aimé les construction de dialogues à coup de "je dis", "il dit") mais c'est peut-être finalement ce style qui nous embarque...

Un récit qui s'effiloche, des "tics" d'écriture qui rappellent un peu trop Duras, et en fin de compte, Venise nulle part. N'est pas peintre d'atmosphère qui veut...