Face à face explosif entre deux femmes flics, avec D. d'Warren d'un côté et Tessa Leoni de l'autre. Voilà ce que nous propose
Lisa Gardner dans «
preuves d'amour », mon premier livre oublié du mois.
Tout commence lorsque D.D Warren est appelé sur le lieu de ce qui semble être à première vue, une histoire tristement banale... Une femme après avoir été battue une fois de trop aurait abattu son mari. Une affaire qui pourrait être vite résolue si la femme en question ne faisait pas partie de la police et si surtout sa fille de 6 ans, Sophie n'avait pas disparu mystérieusement. D.D en est convaincue, si Tessa a bien toutes les blessures qui pourraient laisser penser qu'elle soit une femme battue et qu'elle s'accuse du meurtre de son mari, elle cache quelque chose... Comment expliquer sinon qu'elle évite soigneusement certaines questions et qu'elle n'a pas l'air pressée que la police retrouve sa fille....
Si malgré les doutes que j'ai eus à son égard, je me suis tout de suite beaucoup attaché au personnage de Tessa, j'ai eu plus de mal avec D.D dans ce tome. Déjà dans «
La maison d'à côté », elle m'avait semblé effacée, mais ici, j'ai eu parfois envie de lui mettre des baffes. Bien décidée à ce que le coupable soit celui qu'elle ait choisi, j'ai eu l'impression qu'elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Malgré tout, le fait qu'elle ait comme objectif principal de retrouver la fillette malgré le chamboulement qu'elle vit, la rend tout de même attachante.
Il faut avoir les nerfs bien accrochés pour se lancer dans ce roman car les rebondissements s'enchaînent et on doute de tout et de tout le monde en permanence. J'ai été de surprises en surprises, croyant comprendre le fin mot de l'histoire pour me rendre compte quelques pages plus loin que je faisais fausse route et c'était reparti... J'ai été baladé par l'autrice du début à la fin.
Sûrement l'un (le ?) de mes romans favoris de l'autrice, j'ai trouvé le sentiment d'urgence qui se dégageait du roman très sympa et le personnage de Tessa superbement travaillé.
En résumé : si j'étais ressorti assez mitigé de «
la maison d'à côté », celui-là m'a fait passer un bien meilleur moment.
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