C'est ma mare

Un graphisme ludique et géométrique pour une jolie leçon de partage et de mathématiques.
Des canards de toutes les couleurs, sans opposition ni inimitié, se partage petit à petit une mare. Chacun est propriétaire d'un petit morceau. Jusqu'à ce qu'arrive un canard noir qui leur demande pourquoi ils ne partagent pas tous ensemble la mare, pour jouer, rire et profiter, plutôt qu'être tous coincés dans son coin.
C'est tellement simple que cela paraît évident. Mais ce n'est l'est pas tant. Partager cela s'apprend, l'amitié, le jouer ensemble aussi. Et cet album nous le montre tout en couleurs !
Bon, les adultes verront aussi une critique de la propriété à outrance, de l'isolement, de l'égoïsme, un éloge du vivre ensemble, de la vie en collectivité, des jardins partagés.
Petit album, mais si riche !

Les titres sur les couleurs ne manquent plus pour le jeune âge et les idées originales pour les exploiter en direction des petits également.
Cet album en est la preuve.

"C'est ma mare" ne laisse aucun doute sur le thème du partage développé ici.
Une idée exposée de façon amusante, les personnages principaux ne sont pas de vrais canards mais des canards jouets de jeu de pêche à la ligne de kermesse.
Quel drôle d'idée qu'à l'auteure Claire Garralon?

La répétition, qui joue sur le texte comme un conte randonnée, offre son rythme à l'histoire.
Les différentes couleurs des canards et les prises de vue variées, sortant parfois de la page, rompent avec une fausse monotonie redondante.
Bien vu aussi.

Pour l'histoire.
Ces jouets ne vont pas se disputer avec force et cris comme pourrait le suggérer d'avance le ton impérieux du titre, les canards vont se partager la mare et de surcroît équitablement.
Jusque là tout va bien dans l'idée.

Le dessin révèle toutefois l'incongruité de la situation, un tracé imaginaire apparaît sur la mare, se multiplie avec les nouvelles arrivées et chacun reste dans ses quartiers d'eau exigus offrant ainsi aux jeunes lecteurs un moment de fous-rire continu puisque les volontaires pour la baignade augmentent leur nombre jusqu'à ne plus offrir d'espace pour bouger.
Devant cet état de fait inquiétant, les canards, oui, n'osent plus bouger devant leur petit bout d'espace rétrécissant progressivement.

La situation n'est qu'une illustration du manque de bon sens de nos joyeux drilles qui en oublient de se divertir de peur qu'un ou une ne dépasse les frontières.
Arrive alors un canard qui les rappelle à l'essentiel de partager la mare, son vrai sens.

Comment faire pour que tous profitent d'un bien qui ne peut les accueillir ensemble en même temps?

Ces canards gentiment et passivement nigauds planteront la petite graine dans les petits coins d'esprit car l'histoire est simple mais bien pensée et sa leçon aussi.

Les lecteurs ne manqueront pas de bon sens, eux la solution sautera aux yeux et le final ne devrait pas les surprendre, l'évidence termine l'histoire sur une note joyeuse, ironiquement beaucoup plus dynamique dans la solution apaisée trouvée.

Un album sympathique la vie en collectivité.

« Oh ! quelle jolie mare » dit le canard jaune. « C'est ma mare. ».
Arrive un canard blanc : « Oh ! quelle jolie mare. C'est ma mare ».
« Non, c'est la mienne ! » répond le canard jaune...
« Partageons-la en deux » propose le canard blanc. Et la mare est partagée.
Arrive un canard rouge. Puis un vert... Une multitude de petites frontières divisent maintenant la mare.
Arrive alors un canard noir.
Puis un invité surprise qui mettra tout le monde d'accord !
Les grandes questions du territoire, de frontières et de partage sont abordées de façon fort amusante.
Lu SLPJ Montreuil 22. Sur reco France Culture. Chouette.

Je vous présente aujourd'hui un album qui a été offert à mon fils aîné à sa naissance. Parfois, mes enfants ont pu recevoir des livres très compliqués et/ou recherchés alors que finalement, le bonheur réside peut-être dans la simplicité.

Justement l'histoire de "C'est ma mare" est des plus simple, et je vais sans doute battre mon record de brièveté pour le résumer. Un canard arrive dans une mare et considère que c'est la sienne. Jusqu'à ce qu'un deuxième canard arrive et qu'il soit obligé de partager la mare. Mais arrive alors un troisième canard... Voici un très joli album, à la touche graphique assez minimaliste mais qui fonctionne parfaitement. Les canards ont des têtes de pêche au canard qui les rendent très drôle pour les enfants. Il est tout à fait adapté aux enfants dès 2 ans et à notamment fait office d'histoire du soir pendant un moment à la maison. Et surtout, il permet de faire réfléchir les petits sur la notion de partage, ce qui ne peut pas leur faire de mal tant c'est quelque chose qui reste difficile pendant longtemps 😅!
Lien : https://instagram.com/Mangeu..

Une seule mare, deux canards. Pas de problème, il suffit de partager. Une frontière, matérialisée par des pointillés blancs divise désormais l'espace. Canard jaune en haut, canard blanc en bas, chacun sa place et tout le monde est content.
Mais avec la multiplication des canards, les problèmes vont arriver...

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